Selon lui, ''le manioc peut contribuer à la réduction du déficit de la balance commerciale par la diminution de la facture d’importation de blé, la création de valeur ajoutée et d’emplois par l’organisation de chaine de valeurs, depuis la production jusqu'à la commercialisation, en passant par une meilleure transformation''. Ibrahima Wade présidait l'assemblée générale constitutive du cadre fédérateur de l'Interprofession manioc au Sénégal, en présence des acteurs et partenaires au développement, du marabout Serigne Moustapha Sy Ibn Abdou Aziz Al Amine, et du maire de la ville de Tivaouane, El Hadji Malick Diop.
M. Wade a rappelé que le Sénégal importe 2.500 tonnes de blé par jour pour avoir 2.000 tonnes de farine pour les besoins de la boulangerie. ‘’En incorporant seulement 10 pour cent de farine dans la planification, cela nécessiterait un besoin de 200 tonnes de farine de manioc par jour soit 600 tonnes de manioc frais. Ce qui correspondrait à un besoin de 220.000 tonnes de manioc par an affectées uniquement à la boulangerie’’, a-t-il expliqué.
Le secrétaire permanent de la SCA a soutenu que les professionnels de la filière manioc devraient pouvoir mieux s’organiser, afin de constituer ''une véritable force de négociation vis-à-vis des tous les partenaires''. M. Wade a également dit que les tubercules du manioc constituent ''une excellente source de calories peu coûteuses, avec 40 pour cent de l’ensemble des calories consommées en Afrique''.
Selon lui, les produits dérivés du manioc ''ont une longue durée de conservation et la demande ne cesse d’augmenter'' de la part des pays européens. Ce qui, selon lui, montre ''l’importance et le rôle que la filière manioc peut avoir dans la croissance économique du pays et son impact dans l’autosuffisance alimentaire, la lutte contre la pauvreté et la création d’emplois''.
''Le département de Tivaouane est la première zone productrice et grenier du manioc au Sénégal, raison de son choix pour abriter cette assemblée générale, mais aussi dans le souci de décentraliser les politiques publiques dans leur mise en œuvre'', a expliqué le secrétaire permanent de la SCA.
Le coordonnateur national du programme manioc, Ababacar Diouf, a fait une présentation sur l’état des lieux de la filière manioc au Sénégal.
Le superviseur national du programme, Assane Ndiaye, a faut un exposé sur les enjeux de la culture manioc au Sénégal, suivi d’une présentation du diagnostic, des perspectives et de l’approche cluster appliquée de la filière manioc. Les acteurs de la filière ambitionnent de réaliser un million de tonnes de manioc par an, afin de faire face au marché international où la production annuelle mondiale s’élève à 250 millions de tonnes.
Sur ce chiffre, l’Afrique produit 147 millions de tonnes de manioc, le Nigeria en tête des pays producteurs, produit 54 millions de tonnes de manioc, soit 37 pour cent, tandis que le Sénégal produit annuellement de 654.000 tonnes.
APS
M. Wade a rappelé que le Sénégal importe 2.500 tonnes de blé par jour pour avoir 2.000 tonnes de farine pour les besoins de la boulangerie. ‘’En incorporant seulement 10 pour cent de farine dans la planification, cela nécessiterait un besoin de 200 tonnes de farine de manioc par jour soit 600 tonnes de manioc frais. Ce qui correspondrait à un besoin de 220.000 tonnes de manioc par an affectées uniquement à la boulangerie’’, a-t-il expliqué.
Le secrétaire permanent de la SCA a soutenu que les professionnels de la filière manioc devraient pouvoir mieux s’organiser, afin de constituer ''une véritable force de négociation vis-à-vis des tous les partenaires''. M. Wade a également dit que les tubercules du manioc constituent ''une excellente source de calories peu coûteuses, avec 40 pour cent de l’ensemble des calories consommées en Afrique''.
Selon lui, les produits dérivés du manioc ''ont une longue durée de conservation et la demande ne cesse d’augmenter'' de la part des pays européens. Ce qui, selon lui, montre ''l’importance et le rôle que la filière manioc peut avoir dans la croissance économique du pays et son impact dans l’autosuffisance alimentaire, la lutte contre la pauvreté et la création d’emplois''.
''Le département de Tivaouane est la première zone productrice et grenier du manioc au Sénégal, raison de son choix pour abriter cette assemblée générale, mais aussi dans le souci de décentraliser les politiques publiques dans leur mise en œuvre'', a expliqué le secrétaire permanent de la SCA.
Le coordonnateur national du programme manioc, Ababacar Diouf, a fait une présentation sur l’état des lieux de la filière manioc au Sénégal.
Le superviseur national du programme, Assane Ndiaye, a faut un exposé sur les enjeux de la culture manioc au Sénégal, suivi d’une présentation du diagnostic, des perspectives et de l’approche cluster appliquée de la filière manioc. Les acteurs de la filière ambitionnent de réaliser un million de tonnes de manioc par an, afin de faire face au marché international où la production annuelle mondiale s’élève à 250 millions de tonnes.
Sur ce chiffre, l’Afrique produit 147 millions de tonnes de manioc, le Nigeria en tête des pays producteurs, produit 54 millions de tonnes de manioc, soit 37 pour cent, tandis que le Sénégal produit annuellement de 654.000 tonnes.
APS