Le taux des marchés de gré à gré chute à 18 %

Samedi 7 Décembre 2013

Le ministre de la Promotion de la bonne gouvernance et des Relations avec les institutions, Abdou Latif Coulibaly, a fait état vendredi d’une baisse notable des marchés de gré à gré depuis deux ans avec un taux de 18% en 2013 contre 22% en 2012.


Abdou Latif Coulibaly, Ministre de la Promotion de la bonne gouvernance
Abdou Latif Coulibaly, Ministre de la Promotion de la bonne gouvernance
'’Il y a des progressions notables du point de vue de la baisse des marchés de gré à gré depuis deux ans. En 2009, le gré à gré était à 23% au Sénégal, selon les statistiques de la Banque mondiale’’, a déclaré le porte-parole du gouvernement qui défendait le projet de budget 2014 de son ministère à l’Assemblée nationale. Au cours du débat général, des députés, notamment ceux de l’opposition, ont dénoncé l’attitude du gouvernement consistant ‘’à recourir trop souvent au gré à gré’’.

‘’Le taux de gré à gré était de l’ordre de 10% quand nous étions dans les affaires’’, a notamment rappelé Modou Diagne Fada, président du Groupe parlementaire des Libéraux et démocrates, principale composante de l’opposition parlementaire. ‘’C’est une erreur de la part du député Modou Diagne Fada de dire que le taux des marchés de gré à gré était de l’ordre de 10% avant l’arrivée des nouvelles autorités’’, a rétorqué M. Coulibaly qui intervenait après la discussion générale.

‘’Le Code des marchés publics est entré en vigueur en 2008. En 2011, le taux de marché de gré à gré est tombé à 22%. L’année suivante (en 2012), le gré à gré stagne et reste à 22%. En 2013, les statistiques des marchés passés par le gré à gré sont de l’ordre de 20% et sont programmées en fin évaluation à 18%’’, a précisé Abdou Latif Coulibaly.

Il a révélé l’existence d’une marge de tolérance de 20% des marchés passés par le gré à gré. ‘’Il y a d’une part ce que les médias disent et d’autre part la réalité des faits. L’Etat et la Banque mondiale ont signé un accord qui prévoit une tolérance de 20% dans la conclusion des marchés publics au Sénégal. Donc, tout cela est encadré par l’Etat et l’institution financière’’, a-t-il dit.

Le porte-parole du gouvernement a souligné que l’Etat est en train de réfléchir sur ‘’la possibilité de mettre en synergie les départements ministériels concernés par la mise en place de mécanismes qui permettent de rendre plus efficient et plus efficace, l’ensemble du dispositif de passation des marchés publics’’.
APS
Actu-Economie


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