Avec une population active de 31, 3% et un taux d'activité de 54, 4 %, la répartition des actifs montre que le secteur agricole emploie la majorité des Sénégalais, avec 44,9%, suivi de l'informel (42,2%), les secteurs public et privé formels occupent respectivement 4,7 et 8,2%, relève le rapport. Ce document provisoire du Forum national sur l'emploi des jeunes dont l'APS a obtenu une copie a été élaboré par un comité scientifique mis en place par le ministère de la Jeunesse, de l'Emploi et de la Promotion des valeurs civiques.
Il démontre que "la création d'emplois dans l'agriculture et les autres activités primaires (emplois verts) apparaissent comme de réelles opportunités en termes de cohésion sociale, car susceptibles de contribuer à l'insertion sur le marché du travail pour celles ou ceux qui sont exclus." Ainsi, dans le contexte de crise écologique et économique, poursuit-le rapport, les emplois verts représentent un espoir de concilier la protection de l'environnement et la lutte contre le chômage, deux enjeux majeurs de l'économie moderne.
Pour le secteur agricole, le rapport provisoire révèle que le faible taux d'instruction de la main d'œuvre va de pair avec le degré élevé d'informel estimé à 98 % dans le secteur des emplois verts. Il pointe aussi la faible mécanisation des activités et les faibles niveaux de productivité avec une production rendue plus aléatoire par une forte dépendance vis-à-vis de la pluviométrie imprévisible.
"Cependant, le secteur primaire (agriculture, élevage et pêche), malgré une mobilisation de près de la moitié de la population active, contribue d'année en année pour moins de 20 % du PIB", mentionne le document. Il note que les fortes fluctuations et la tendance à la baisse de rendement appellent à mettre l'accent sur l'irrigation, la recherche et la vulgarisation agricoles.
Au Sénégal, le secteur agricole occupe de grandes superficies (plus de 10 millions d'ha). En outre, souligne le rapport, les référentiels obtenus dans le domaine de l'irrigation montrent qu'un hectare de terre mis en valeur génère 4 emplois. Ainsi, il est possible de mettre en œuvre un programme d'irrigation de 10.000 ha et donc la création de 40.000 emplois par an (au coût d'un million de francs CFA par emploi)", ajoute le rapport.
L'objectif global du Forum sur l'emploi est d'instituer des échanges dédiés à l'emploi en offrant aux acteurs du marché du travail et aux décideurs politiques un moment et un espace de rencontre, d'échange d’expériences. Il espère en outre contribuer à une meilleure prise en compte de la question de l'emploi dans les politiques publiques au niveau central comme décentralisé.
APS
Il démontre que "la création d'emplois dans l'agriculture et les autres activités primaires (emplois verts) apparaissent comme de réelles opportunités en termes de cohésion sociale, car susceptibles de contribuer à l'insertion sur le marché du travail pour celles ou ceux qui sont exclus." Ainsi, dans le contexte de crise écologique et économique, poursuit-le rapport, les emplois verts représentent un espoir de concilier la protection de l'environnement et la lutte contre le chômage, deux enjeux majeurs de l'économie moderne.
Pour le secteur agricole, le rapport provisoire révèle que le faible taux d'instruction de la main d'œuvre va de pair avec le degré élevé d'informel estimé à 98 % dans le secteur des emplois verts. Il pointe aussi la faible mécanisation des activités et les faibles niveaux de productivité avec une production rendue plus aléatoire par une forte dépendance vis-à-vis de la pluviométrie imprévisible.
"Cependant, le secteur primaire (agriculture, élevage et pêche), malgré une mobilisation de près de la moitié de la population active, contribue d'année en année pour moins de 20 % du PIB", mentionne le document. Il note que les fortes fluctuations et la tendance à la baisse de rendement appellent à mettre l'accent sur l'irrigation, la recherche et la vulgarisation agricoles.
Au Sénégal, le secteur agricole occupe de grandes superficies (plus de 10 millions d'ha). En outre, souligne le rapport, les référentiels obtenus dans le domaine de l'irrigation montrent qu'un hectare de terre mis en valeur génère 4 emplois. Ainsi, il est possible de mettre en œuvre un programme d'irrigation de 10.000 ha et donc la création de 40.000 emplois par an (au coût d'un million de francs CFA par emploi)", ajoute le rapport.
L'objectif global du Forum sur l'emploi est d'instituer des échanges dédiés à l'emploi en offrant aux acteurs du marché du travail et aux décideurs politiques un moment et un espace de rencontre, d'échange d’expériences. Il espère en outre contribuer à une meilleure prise en compte de la question de l'emploi dans les politiques publiques au niveau central comme décentralisé.
APS