Les producteurs du Sénégal, confrontés à des difficultés de production de semences certifiées

Vendredi 14 Mars 2014

Les producteurs du Sénégal sont confrontés à des difficultés qui constituent de véritables contraintes, pour la production et la promotion des semences certifiées, au Sénégal, a fait savoir Saliou Sarr de l’Association pour la Promotion du Développement à la Base (ASPRODEB).


Les producteurs du Sénégal, confrontés à des difficultés de production de semences certifiées
‘’Les producteurs semenciers sont confrontés à des problèmes de magasins de stockage. Quand on produit de la semence, c’est à partir du mois de novembre jusqu’au mois de mai -juin, pour pouvoir garder des quantités certifiées. Si on n’a pas d’infrastructures adéquates pour stocker ces quantités, c’est  un problème’’ a ajouté M.Sarr.
Il a tenu ses propos en marge d’un forum des acteurs sur les piliers de la sécurité alimentaire au Sénégal  organisé par l’USAID /PCE,  avec différents panels s’articulant autour de trois thèmes  que sont  le Développement d’un système financier performant et durable, la Promotion des investissements privés, et la Conquête des marché domestique (le cas du riz local).
Selon M. Sarr L’autre contrainte, c’est le financement.  « Depuis deux ans, notre réseau obtient des financements au niveau des productions et de la commercialisation mais cela est insuffisant pour les besoins de la production et c’est  presque marginal pour la commercialisation’’.
‘’La troisième contrainte résulte du niveau de la disponibilité de la semence pré-base car, si on n’a pas cette dernière qui est spécifiquement réservé à l’Institut Scientifique de Recherche Agricole (ISRA)  qui est le seul à pouvoir faire du pré-base, s’il ya pas de disponibilité en amont, on ne pourra pas produire en grande quantité pour le reste ‘’poursuit -il .
‘’La dernière difficulté, c’est la mise en marché, car à notre niveau, nous produisons des semences à hauteur de 6000 tonnes mais l’Etat donne la priorité aux semences qui ne sont pas certifiées, les semences dites  écrémées. Celles-ci reçoivent de la subvention et concurrencent déloyalement la semence certifiée qui est pourtant l’intrant le plus important parce qu’il  donne des rendements de plus de 30% par rapport à une semence écrémée ‘’a déploré Saliou Sarr.
  Si toutes ces difficultés  sont réglées,  on peut rapidement relancer le   système semencier  du Sénégal a-t-il conclu.
Ce réseau est composé de 40 coopératives, dans dix régions du Sénégal. Il est  entrain de produire 65% de la production d’arachides certifiées et la quasi-totalité des semences de céréales, du sorgho et du riz.
Ndeye Maguette Kebé
 
Actu-Economie


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