‘’Les producteurs semenciers sont confrontés à des problèmes de magasins de stockage. Quand on produit de la semence, c’est à partir du mois de novembre jusqu’au mois de mai -juin, pour pouvoir garder des quantités certifiées. Si on n’a pas d’infrastructures adéquates pour stocker ces quantités, c’est un problème’’ a ajouté M.Sarr.
Il a tenu ses propos en marge d’un forum des acteurs sur les piliers de la sécurité alimentaire au Sénégal organisé par l’USAID /PCE, avec différents panels s’articulant autour de trois thèmes que sont le Développement d’un système financier performant et durable, la Promotion des investissements privés, et la Conquête des marché domestique (le cas du riz local).
Selon M. Sarr L’autre contrainte, c’est le financement. « Depuis deux ans, notre réseau obtient des financements au niveau des productions et de la commercialisation mais cela est insuffisant pour les besoins de la production et c’est presque marginal pour la commercialisation’’.
‘’La troisième contrainte résulte du niveau de la disponibilité de la semence pré-base car, si on n’a pas cette dernière qui est spécifiquement réservé à l’Institut Scientifique de Recherche Agricole (ISRA) qui est le seul à pouvoir faire du pré-base, s’il ya pas de disponibilité en amont, on ne pourra pas produire en grande quantité pour le reste ‘’poursuit -il .
‘’La dernière difficulté, c’est la mise en marché, car à notre niveau, nous produisons des semences à hauteur de 6000 tonnes mais l’Etat donne la priorité aux semences qui ne sont pas certifiées, les semences dites écrémées. Celles-ci reçoivent de la subvention et concurrencent déloyalement la semence certifiée qui est pourtant l’intrant le plus important parce qu’il donne des rendements de plus de 30% par rapport à une semence écrémée ‘’a déploré Saliou Sarr.
Si toutes ces difficultés sont réglées, on peut rapidement relancer le système semencier du Sénégal a-t-il conclu.
Ce réseau est composé de 40 coopératives, dans dix régions du Sénégal. Il est entrain de produire 65% de la production d’arachides certifiées et la quasi-totalité des semences de céréales, du sorgho et du riz.
Ndeye Maguette Kebé
Il a tenu ses propos en marge d’un forum des acteurs sur les piliers de la sécurité alimentaire au Sénégal organisé par l’USAID /PCE, avec différents panels s’articulant autour de trois thèmes que sont le Développement d’un système financier performant et durable, la Promotion des investissements privés, et la Conquête des marché domestique (le cas du riz local).
Selon M. Sarr L’autre contrainte, c’est le financement. « Depuis deux ans, notre réseau obtient des financements au niveau des productions et de la commercialisation mais cela est insuffisant pour les besoins de la production et c’est presque marginal pour la commercialisation’’.
‘’La troisième contrainte résulte du niveau de la disponibilité de la semence pré-base car, si on n’a pas cette dernière qui est spécifiquement réservé à l’Institut Scientifique de Recherche Agricole (ISRA) qui est le seul à pouvoir faire du pré-base, s’il ya pas de disponibilité en amont, on ne pourra pas produire en grande quantité pour le reste ‘’poursuit -il .
‘’La dernière difficulté, c’est la mise en marché, car à notre niveau, nous produisons des semences à hauteur de 6000 tonnes mais l’Etat donne la priorité aux semences qui ne sont pas certifiées, les semences dites écrémées. Celles-ci reçoivent de la subvention et concurrencent déloyalement la semence certifiée qui est pourtant l’intrant le plus important parce qu’il donne des rendements de plus de 30% par rapport à une semence écrémée ‘’a déploré Saliou Sarr.
Si toutes ces difficultés sont réglées, on peut rapidement relancer le système semencier du Sénégal a-t-il conclu.
Ce réseau est composé de 40 coopératives, dans dix régions du Sénégal. Il est entrain de produire 65% de la production d’arachides certifiées et la quasi-totalité des semences de céréales, du sorgho et du riz.
Ndeye Maguette Kebé