"Cette réforme est nécessaire. Elle est même impérative car il est illusoire de penser arriver à une intégration de nos peuples sans (...) une libre circulation dans notre espace", a estimé le directeur de la libre circulation et du tourisme au ministère de l’Intégration africaine de la Côte d’Ivoire, N’Fally Sanoh.
Une rencontre portant notamment sur ce thème et réunissant des experts de la sous-région ouest-africaine, de l’Union européenne et de l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI) se tient de lundi à jeudi à Abidjan.
D’autres mesures, comme l’élargissement du droit de résidence et d’établissement pour tous les citoyens de la Cedeao dans les pays membres, seront également à l’étude.
La carte d’identité biométrique répond à deux objectifs: "concilier les impératifs de sécurité" et "faciliter la libre circulation des personnes" dans des pays connaissant "des faiblesses en matière de contrôle aux frontières" et de "sûreté des documents", a souligné M. Sanoh.
Interrogé par l’AFP, l’un des experts présents a refusé de préciser si le nouveau document serait national ou régional, ajoutant que cette question était en discussion à la rencontre de la Cedeao.
La Cedeao comporte 15 Etats membres: le Bénin, le Burkina Faso, le Cap vert, la Côte d’Ivoire, la Gambie, le Ghana, la Guinée, la Guinée-Bissau, le Liberia, le Mali, le Niger, le Nigeria, le Sénégal, la Sierra Leone et le Togo, soit un bassin de population de 320 millions d’habitants, selon l’un de ses porte-parole.
Depuis le 20 août, un passeport biométrique est délivré dans les pays de la Cemac, la Communauté économique des États d’Afrique centrale, qui comprend le Cameroun, la Centrafrique, le Congo, le Gabon, la Guinée Équatoriale et le Tchad, là aussi afin de faciliter la libre circulation des habitants dans la zone.
AFP
Une rencontre portant notamment sur ce thème et réunissant des experts de la sous-région ouest-africaine, de l’Union européenne et de l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI) se tient de lundi à jeudi à Abidjan.
D’autres mesures, comme l’élargissement du droit de résidence et d’établissement pour tous les citoyens de la Cedeao dans les pays membres, seront également à l’étude.
La carte d’identité biométrique répond à deux objectifs: "concilier les impératifs de sécurité" et "faciliter la libre circulation des personnes" dans des pays connaissant "des faiblesses en matière de contrôle aux frontières" et de "sûreté des documents", a souligné M. Sanoh.
Interrogé par l’AFP, l’un des experts présents a refusé de préciser si le nouveau document serait national ou régional, ajoutant que cette question était en discussion à la rencontre de la Cedeao.
La Cedeao comporte 15 Etats membres: le Bénin, le Burkina Faso, le Cap vert, la Côte d’Ivoire, la Gambie, le Ghana, la Guinée, la Guinée-Bissau, le Liberia, le Mali, le Niger, le Nigeria, le Sénégal, la Sierra Leone et le Togo, soit un bassin de population de 320 millions d’habitants, selon l’un de ses porte-parole.
Depuis le 20 août, un passeport biométrique est délivré dans les pays de la Cemac, la Communauté économique des États d’Afrique centrale, qui comprend le Cameroun, la Centrafrique, le Congo, le Gabon, la Guinée Équatoriale et le Tchad, là aussi afin de faciliter la libre circulation des habitants dans la zone.
AFP