Selon le magazine Gouvernance, le slogan « Une famille, un toit ! » qui a traversé tous les régimes a du mal à dépasser le stade de simple slogan. Passé les expériences de la SICAP et des HLM qui ont permis à des familles de la classe moyenne sénégalaise d’acquérir un toit à un coût accessible, s’offrir une maison est devenue une équation quasi insurmontable pour le sénégalais moyen. « Taux élevé des crédits bancaires, hausse exponentielle du prix du mètre carré, … la voie qui mène à la propriété immobilière est pavée de contraintes », note Gouvernance. Ce magazine signale que pour endiguer ces difficultés et répondre à la demande en constante hausse de logements sociaux, plusieurs annonces ont été faites et des projets exposés. Ainsi lors d’un récent conseil des ministres, le président de la République avait demandé au Gouvernement d’intensifier la mise en œuvre de projets de logements sociaux sur l’ensemble du pays. Le gouvernement avait été exhorté à lutter avec fermeté contre « les effets de la spéculation foncière et les lourdeurs qui freinent les initiatives d’acquisition de terrains, de construction et de promotion de l’habitat social. » Mieux, rappelle Gouvernance, le président de la République a invité le Gouvernement à préparer, avant fin mars 2014, un projet de loi d’orientation pour la promotion de l’habitat social ».
Ce souci de promouvoir le logement social s’est également traduit par l’inscription dans le Plan Sénégal émergent d’un programme décennal de réalisation de 125 000 logements sociaux. Pour y parvenir, l’accompagnement du privé dans le financement de ce projet d’envergure chiffré à 220 milliards de FCFA a été sollicité.
Ayant toujours appelé l’Etat à mettre à contribution les privés nationaux dans son programme de logements sociaux, les chefs d’entreprise déterrent dans ce dossier un lot d’obstacles : foncier, fiscalité et financement.
Les promoteurs immobiliers ont également d’autres exigences : faciliter l’accès à la propriété foncière et à des crédits à long terme à un coût accessible, sans compter des matériaux de construction à des prix accessibles.
El Hadji Diakhaté
Ce souci de promouvoir le logement social s’est également traduit par l’inscription dans le Plan Sénégal émergent d’un programme décennal de réalisation de 125 000 logements sociaux. Pour y parvenir, l’accompagnement du privé dans le financement de ce projet d’envergure chiffré à 220 milliards de FCFA a été sollicité.
Ayant toujours appelé l’Etat à mettre à contribution les privés nationaux dans son programme de logements sociaux, les chefs d’entreprise déterrent dans ce dossier un lot d’obstacles : foncier, fiscalité et financement.
Les promoteurs immobiliers ont également d’autres exigences : faciliter l’accès à la propriété foncière et à des crédits à long terme à un coût accessible, sans compter des matériaux de construction à des prix accessibles.
El Hadji Diakhaté