Selon Abdoulaye Daouda Diallo, sur le plan macroéconomique, le projet de loi de finances est bâti sur une prévision de croissance de 5,5%, contre 3,7% en 2021.
«Pour le déficit budgétaire, nous prévoyons de le contenir à 4,8%, après les pics de 2020 (-6,4%) et 2021 (-5,4%), lorsque nous nous trouvions à l’épicentre de la pandémie. Mais notre objectif est de ramener et maintenir le déficit budgétaire à 3% à compter de 2024, à la faveur des réformes engagées sur la fiscalité et la gestion
budgétaire.
Les recettes du projet de loi de finances pour 2022 sont arrêtées à 3 510,7 milliards de FCFA et les dépenses à 4 294,7 milliards de FCFA » renseigne le patron des finances.
Comparé à la fiI de 2021, précise M. Diallo, le budget 2022 connait une hausse des recettes de 284,8 milliards FCFA (+9%) et des dépenses à 324,9 milliards de FCFA (+8%). Il juge utile de rappeler qu’en 2012, la Lfi avait été adoptée pour un montant de 2 344,8 milliards FCFA mais c’est un chiffre qui, en vertu de la méthode comptable utilisée à l’époque, explique-t-il, incluait l’amortissement de la dette publique.
«Si on devait le comparer à la présente LFI 2022, cela ne pourrait donc se faire qu’à méthode constante, ce qui reviendrait à rajouter l’amortissement de la dette. On se retrouverait ainsi avec un budget de 5 091 milliards de FCFA auxquels s’ajouteraient les recettes de la Taxe d’usage de la route (Tur) (plus de 40 milliards de FCFA) et de la Cfce (environ 30 milliards FCFA), soit un montant additionnel de 70 milliards FCFA. Autrement dit, le budget 2022 serait arrêté à plus de 5 160 milliards de FCFA et ferait plus du double du budget de 2012 », a indiqué Abdoulaye Daouda Diallo. Il affirme que c’est un chiffre révélateur sur les ambitions du Gouvernement.
«En effet, le budget d’un État, riche ou pauvre, constitue la meilleure représentation de son présent ainsi que la meilleure esquisse de son avenir. Le trend haussier du budget est gagé sur les performances attendues dans la mobilisation des recettes, avec la mise en œuvre de la Stratégie de recettes à moyen terme (Srmt). En ce qui concerne les dépenses, la politique de rationalisation des dépenses courantes en faveur des dépenses d’investissement sera de mise », fait savoir le ministre des Finances.
Au titre des engagements pris dans le cadre de l’Instrument de coordination de politique économique (Icpe), il souligne la nécessaire poursuite du reclassement des dépenses de « transfert en capital » en dépenses « d’investissement exécutés par l’Etat » afin de réduire le recours aux comptes de dépôt, pour renforcer davantage la transparence budgétaire.
Adou Faye
«Pour le déficit budgétaire, nous prévoyons de le contenir à 4,8%, après les pics de 2020 (-6,4%) et 2021 (-5,4%), lorsque nous nous trouvions à l’épicentre de la pandémie. Mais notre objectif est de ramener et maintenir le déficit budgétaire à 3% à compter de 2024, à la faveur des réformes engagées sur la fiscalité et la gestion
budgétaire.
Les recettes du projet de loi de finances pour 2022 sont arrêtées à 3 510,7 milliards de FCFA et les dépenses à 4 294,7 milliards de FCFA » renseigne le patron des finances.
Comparé à la fiI de 2021, précise M. Diallo, le budget 2022 connait une hausse des recettes de 284,8 milliards FCFA (+9%) et des dépenses à 324,9 milliards de FCFA (+8%). Il juge utile de rappeler qu’en 2012, la Lfi avait été adoptée pour un montant de 2 344,8 milliards FCFA mais c’est un chiffre qui, en vertu de la méthode comptable utilisée à l’époque, explique-t-il, incluait l’amortissement de la dette publique.
«Si on devait le comparer à la présente LFI 2022, cela ne pourrait donc se faire qu’à méthode constante, ce qui reviendrait à rajouter l’amortissement de la dette. On se retrouverait ainsi avec un budget de 5 091 milliards de FCFA auxquels s’ajouteraient les recettes de la Taxe d’usage de la route (Tur) (plus de 40 milliards de FCFA) et de la Cfce (environ 30 milliards FCFA), soit un montant additionnel de 70 milliards FCFA. Autrement dit, le budget 2022 serait arrêté à plus de 5 160 milliards de FCFA et ferait plus du double du budget de 2012 », a indiqué Abdoulaye Daouda Diallo. Il affirme que c’est un chiffre révélateur sur les ambitions du Gouvernement.
«En effet, le budget d’un État, riche ou pauvre, constitue la meilleure représentation de son présent ainsi que la meilleure esquisse de son avenir. Le trend haussier du budget est gagé sur les performances attendues dans la mobilisation des recettes, avec la mise en œuvre de la Stratégie de recettes à moyen terme (Srmt). En ce qui concerne les dépenses, la politique de rationalisation des dépenses courantes en faveur des dépenses d’investissement sera de mise », fait savoir le ministre des Finances.
Au titre des engagements pris dans le cadre de l’Instrument de coordination de politique économique (Icpe), il souligne la nécessaire poursuite du reclassement des dépenses de « transfert en capital » en dépenses « d’investissement exécutés par l’Etat » afin de réduire le recours aux comptes de dépôt, pour renforcer davantage la transparence budgétaire.
Adou Faye