C’est l’avis des chefs des Cellules Aéroportuaires Anti-Trafics (CAATs) actives dans les aéroports africains qui se réunissent depuis ce 17 Avril à Dakar.
Selon eux, depuis plusieurs années, l’Afrique est ainsi devenue une zone d’origine, de transit et/ou de destination pour le trafic de cocaïne, de méthamphétamines ou d’héroïne, mais aussi le trafic d’êtres humains, d’espèces protégées ou d'armes. C’est également une zone de plus en plus vulnérable face au terrorisme.
Face à ces différentes menaces, les CAATs brandissent le projet AIRCOP qui vise à renforcer les capacités de lutte, de détection et d’investigation sur les aéroports internationaux et à développer l’échange d’informations opérationnelles au niveau national, régional et international.
Depuis sa mise en œuvre en 2010, confie-ils, AIRCOP a connu un fort développement sur le continent africain, en Amérique Latine, dans les Caraïbes et au Moyen-Orient.
Avant d’ajouter que le projet AIRCOP appuie les gouvernements de 39 pays et a permis de créer un réseau de 22 CAATs opérationnelles (et plusieurs autres en cours d’établissement).
La même source ajoute que dans le cadre du Programme de la Route de la Cocaïne, AIRCOP coordonne la mise en œuvre de ses activités avec les projets complémentaires que sont SEACOP et CRIMJUST.
Elle souligne que ce Programme vise à répondre aux défis posés par une approche fragmentée de l'application de la loi le long de la route du trafic de la cocaïne en promouvant la coopération régionale et transrégionale entre l’Amérique Latine et l’Afrique.
Et de poursuivre, le programme vise également à renforcer les capacités des agences chargées de l'application de la loi et des organes judiciaires en matière de trafic de cocaïne et d'activités criminelles connexes, telles que le blanchiment d'argent et le trafic de précurseurs chimiques.
AIRCOP reçoit également des contributions financières du Canada, du Japon, de la Norvège, des Pays-Bas et des Etats-Unis d’Amérique, a-t-elle conclu.
Mariama Diallo
Selon eux, depuis plusieurs années, l’Afrique est ainsi devenue une zone d’origine, de transit et/ou de destination pour le trafic de cocaïne, de méthamphétamines ou d’héroïne, mais aussi le trafic d’êtres humains, d’espèces protégées ou d'armes. C’est également une zone de plus en plus vulnérable face au terrorisme.
Face à ces différentes menaces, les CAATs brandissent le projet AIRCOP qui vise à renforcer les capacités de lutte, de détection et d’investigation sur les aéroports internationaux et à développer l’échange d’informations opérationnelles au niveau national, régional et international.
Depuis sa mise en œuvre en 2010, confie-ils, AIRCOP a connu un fort développement sur le continent africain, en Amérique Latine, dans les Caraïbes et au Moyen-Orient.
Avant d’ajouter que le projet AIRCOP appuie les gouvernements de 39 pays et a permis de créer un réseau de 22 CAATs opérationnelles (et plusieurs autres en cours d’établissement).
La même source ajoute que dans le cadre du Programme de la Route de la Cocaïne, AIRCOP coordonne la mise en œuvre de ses activités avec les projets complémentaires que sont SEACOP et CRIMJUST.
Elle souligne que ce Programme vise à répondre aux défis posés par une approche fragmentée de l'application de la loi le long de la route du trafic de la cocaïne en promouvant la coopération régionale et transrégionale entre l’Amérique Latine et l’Afrique.
Et de poursuivre, le programme vise également à renforcer les capacités des agences chargées de l'application de la loi et des organes judiciaires en matière de trafic de cocaïne et d'activités criminelles connexes, telles que le blanchiment d'argent et le trafic de précurseurs chimiques.
AIRCOP reçoit également des contributions financières du Canada, du Japon, de la Norvège, des Pays-Bas et des Etats-Unis d’Amérique, a-t-elle conclu.
Mariama Diallo