À la veille des Réunions de printemps 2019 du Groupe de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international, plus de 30 pays en développement (dont le Mali et le Niger) ont appelé la communauté internationale à recapitaliser les Fonds d’investissement climatiques (Cif), afin de faire face à l’aggravation des effets du changement climatique et à l’important déficit de financements en faveur d’un développement sobre en carbone.
Dans une déclaration conjointe reçue au Journal de l’économie sénégalaise (Lejecos), les ministres
représentant les nations les plus exposées au changement climatique ont insisté plus que jamais sur la place centrale des Cif dans l’architecture multilatérale du financement climatique et sur la nécessité de leur conserver ce rôle. Les migrations de masse, l’augmentation de la pauvreté et les autres effets du changement climatique exigent, affirment-ils, « des investissements significatifs » de la part des Cif et de leurs partenaires, dans des domaines allant de la résilience aux villes durables en passant par la transition énergétique, l’accès à l’énergie et la gestion des terres.
«Figurant parmi les grands enjeux du développement, la mobilisation de financements en appui à l’action climatique représente aussi des opportunités économiques se chiffrant en milliers de milliards de dollars. Le déficit de financements pour le climat, toujours plus important, doit être impérativement réduit pour permettre aux pays en développement de tenir leurs objectifs de développement durable et contribuer à éviter un désastre mondial, tout en profitant des retombées d’une nouvelle économie climatique », lit-on dans la déclaration.
Un impératif qui sera au cœur des domaines d’action prioritaires du Sommet sur le climat organisé sous l'égide du secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, en septembre prochain.
« C’est aujourd’hui que nous devons concentrer toute notre énergie, toute notre ingéniosité et toutes nos ressources pour résoudre cette crise. Demain ou la semaine prochaine, il sera trop tard. Par cette déclaration, les pays en développement reconnaissent sans équivoque le rôle clé des CIF dans cette entreprise », déclare Mafalda Duarte, directrice des Fonds d’investissement climatiques.
Le Honduras, le Niger, le Viet Nam et le Tadjikistan, entre autres signataires, ont salué une approche du financement climatique qui a fait ses preuves.
Ils ont insisté sur la nécessité d’exploiter les avantages comparatifs des CIF ainsi que ceux des fonds multilatéraux complémentaires œuvrant à la lutte contre le changement climatique, à l’instar du Fonds vert pour le climat, dans le but d’installer un développement résilient et sobre en carbone là où les besoins sont les plus criants, à savoir dans les pays à revenu faible et intermédiaire.
Adou FAYE
Dans une déclaration conjointe reçue au Journal de l’économie sénégalaise (Lejecos), les ministres
représentant les nations les plus exposées au changement climatique ont insisté plus que jamais sur la place centrale des Cif dans l’architecture multilatérale du financement climatique et sur la nécessité de leur conserver ce rôle. Les migrations de masse, l’augmentation de la pauvreté et les autres effets du changement climatique exigent, affirment-ils, « des investissements significatifs » de la part des Cif et de leurs partenaires, dans des domaines allant de la résilience aux villes durables en passant par la transition énergétique, l’accès à l’énergie et la gestion des terres.
«Figurant parmi les grands enjeux du développement, la mobilisation de financements en appui à l’action climatique représente aussi des opportunités économiques se chiffrant en milliers de milliards de dollars. Le déficit de financements pour le climat, toujours plus important, doit être impérativement réduit pour permettre aux pays en développement de tenir leurs objectifs de développement durable et contribuer à éviter un désastre mondial, tout en profitant des retombées d’une nouvelle économie climatique », lit-on dans la déclaration.
Un impératif qui sera au cœur des domaines d’action prioritaires du Sommet sur le climat organisé sous l'égide du secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, en septembre prochain.
« C’est aujourd’hui que nous devons concentrer toute notre énergie, toute notre ingéniosité et toutes nos ressources pour résoudre cette crise. Demain ou la semaine prochaine, il sera trop tard. Par cette déclaration, les pays en développement reconnaissent sans équivoque le rôle clé des CIF dans cette entreprise », déclare Mafalda Duarte, directrice des Fonds d’investissement climatiques.
Le Honduras, le Niger, le Viet Nam et le Tadjikistan, entre autres signataires, ont salué une approche du financement climatique qui a fait ses preuves.
Ils ont insisté sur la nécessité d’exploiter les avantages comparatifs des CIF ainsi que ceux des fonds multilatéraux complémentaires œuvrant à la lutte contre le changement climatique, à l’instar du Fonds vert pour le climat, dans le but d’installer un développement résilient et sobre en carbone là où les besoins sont les plus criants, à savoir dans les pays à revenu faible et intermédiaire.
Adou FAYE