Le président de l’APSFD s’exprimait ce mardi, à Saly, au cours de l’atelier d’élaboration du projet de feuille de route Doing Business 2019. La finance digitale, a dit Mamadou Lamine Guèye, est à l’étape de balbutiements au niveau des institutions de microfinance. « La limite qui a été évoquée, c’est voir comment faciliter l’ouverture de comptes pour un opérateur économique qui cherche à investir, plus spécifiquement c’est l’ouverture du compte à distance à travers des plateformes de digitalisation de nos opérations », a-t-il expliqué.
Toutefois, a-t-il précisé, la plupart des membres de l’APSFD sont en train de développer des tests pilotes qui leur permettraient d’ici une année ou deux d’aboutir à la possibilité pour un client de faire une ouverture de comptes à partir de sa chambre. Pour M. Guèye, les limites réglementaires ont été examinées et le constat est les résultats ont fait ressortir que le cadre juridique et réglementaire des SFD n’empêchait pas cette possibilité. Aujourd’hui, a-t-il souligné, il appartient aux institutions de microfinance d’améliorer leurs systèmes d’information de gestion mais aussi de nouer des partenariat avec des opérateurs de téléphonie mobile et d’autres plateformes de digitalisations pour arriver rapidement à cette disposition qui participera à l’amélioration sensible de cet écueil et aussi du rang du Sénégal au classement du Doing Business.
Des efforts restent aussi à faire au niveau de l’inclusion financière qui, selon M. Guèye, n’est pas encore suffisante au niveau du Sénégal. « Nous avons fini de nous positionner sur l’ensemble du territoire national, et annuellement nous réalisons des performances opérationnelles très élevées. En 2016, nous avons produit plus de 300 milliards de francs Cfa de production de crédits. Si on cumule de 2012 à aujourd’hui, nous avons produit plus de 1.500 milliards de francs Cfa dans le financement de l’économie, mais il y a encore des poches qui ne sont pas suffisamment couvertes, des besoins qui ne sont pas suffisamment satisfaits. C’est un travail d’ensemble qui se fera avec les institutions de microfinance avec les banques avec l’appui de l’Etat », a fait comprendre le président de l’APSFD.
A.Diéye
Toutefois, a-t-il précisé, la plupart des membres de l’APSFD sont en train de développer des tests pilotes qui leur permettraient d’ici une année ou deux d’aboutir à la possibilité pour un client de faire une ouverture de comptes à partir de sa chambre. Pour M. Guèye, les limites réglementaires ont été examinées et le constat est les résultats ont fait ressortir que le cadre juridique et réglementaire des SFD n’empêchait pas cette possibilité. Aujourd’hui, a-t-il souligné, il appartient aux institutions de microfinance d’améliorer leurs systèmes d’information de gestion mais aussi de nouer des partenariat avec des opérateurs de téléphonie mobile et d’autres plateformes de digitalisations pour arriver rapidement à cette disposition qui participera à l’amélioration sensible de cet écueil et aussi du rang du Sénégal au classement du Doing Business.
Des efforts restent aussi à faire au niveau de l’inclusion financière qui, selon M. Guèye, n’est pas encore suffisante au niveau du Sénégal. « Nous avons fini de nous positionner sur l’ensemble du territoire national, et annuellement nous réalisons des performances opérationnelles très élevées. En 2016, nous avons produit plus de 300 milliards de francs Cfa de production de crédits. Si on cumule de 2012 à aujourd’hui, nous avons produit plus de 1.500 milliards de francs Cfa dans le financement de l’économie, mais il y a encore des poches qui ne sont pas suffisamment couvertes, des besoins qui ne sont pas suffisamment satisfaits. C’est un travail d’ensemble qui se fera avec les institutions de microfinance avec les banques avec l’appui de l’Etat », a fait comprendre le président de l’APSFD.
A.Diéye