’La révolution numérique doit pouvoir changer certains pratiques et protocoles des chefs d’Etat selon Macky Sall le président de la répuplique du Sénégal
‘’La révolution numérique doit pouvoir changer certains pratiques et protocoles des chefs d’Etat avec des règles immuables complètement fermées qui sont aujourd’hui dépassées’’, a-t-il dit lors de la cérémonie de clôture des 43-èmes assises de l’Union internationale de la presse francophone (UPF), samedi à Dakar.
‘’Quand un chef d’Etat prend son téléphone pour envoyer un texto, on considère que ce n’est pas sérieux, alors que cela doit être possible’’, a fait remarquer Macky Sall.
Il a reconnu qu'il utilisait lui-même ce moyen de communication pour échanger avec un ‘’nombre très limité de collaborateurs tout en travaillant''. ''Il en est de même pour le mail’’, a-t-il confié.
Pour le chef de l’Etat, ce sont des outils modernes qui viennent changer les règles du protocole, lesquelles doivent pouvoir s’adapter à ce phénomène.
‘’J’étais très actif sur le net à l’époque, avant les élections présidentielles de 2012, et j’ animais mes comptes facebook et twitter. Mais maintenant, ce n’est plus la même chose avec moins de temps’’, a-t-il indiqué.
Il confié à l’auditoire qu’il était train de s’organiser pour reprendre ses comptes en vue de participer au dialogue et d'échanges avec ses amis sur ces réseaux sociaux. ‘’Je ne peux pas me permettre de régresser dans ce domaine, parce que les réseaux sociaux sont une donnée réelle dont il faut tenir compte dans le cadre de la communication’, a-t-il expliqué.
Le chef de l’Etat a également plaidé pour une formation plus poussée des journalistes dans les écoles, afin qu’ils soient capables d’utiliser tous les nouveaux outils de communication.
En lieu et place du discours d’usage pour clôturer les travaux des 43èmes assises de l’UPF axées sur le thème ‘’Jeunes face au numérique’’, le président Macky Sall a accepté de se prêter à la formule de questions-réponses avec trois journalistes choisis d’avance par le comité de l’UPF avant la cérémonie.
Les questions de l’information des jeunes avec la révolution numérique, la question de la transition au Burkina Faso et la liberté d’expression au Sénégal avec le projet de code de la presse, ont été au centre des échanges entre le chef de l’Etat et les journalistes francophones.
Il a accepté d’être leur porte-parole auprès de ses pairs lors du 15ème Sommet de la Francophonie (29-30) pour transmettre et défendre la déclaration de l’UPF.
Dans cette déclaration dite de Dakar, un appel est lancé par la presse francophone pour la suppression des peines privatives de liberté relatives aux délits de presse. L’UPF, qui est l’une des plus anciennes associations francophones, regroupe près de 3.000 adhérents dans 125 pays.
APS
‘’Quand un chef d’Etat prend son téléphone pour envoyer un texto, on considère que ce n’est pas sérieux, alors que cela doit être possible’’, a fait remarquer Macky Sall.
Il a reconnu qu'il utilisait lui-même ce moyen de communication pour échanger avec un ‘’nombre très limité de collaborateurs tout en travaillant''. ''Il en est de même pour le mail’’, a-t-il confié.
Pour le chef de l’Etat, ce sont des outils modernes qui viennent changer les règles du protocole, lesquelles doivent pouvoir s’adapter à ce phénomène.
‘’J’étais très actif sur le net à l’époque, avant les élections présidentielles de 2012, et j’ animais mes comptes facebook et twitter. Mais maintenant, ce n’est plus la même chose avec moins de temps’’, a-t-il indiqué.
Il confié à l’auditoire qu’il était train de s’organiser pour reprendre ses comptes en vue de participer au dialogue et d'échanges avec ses amis sur ces réseaux sociaux. ‘’Je ne peux pas me permettre de régresser dans ce domaine, parce que les réseaux sociaux sont une donnée réelle dont il faut tenir compte dans le cadre de la communication’, a-t-il expliqué.
Le chef de l’Etat a également plaidé pour une formation plus poussée des journalistes dans les écoles, afin qu’ils soient capables d’utiliser tous les nouveaux outils de communication.
En lieu et place du discours d’usage pour clôturer les travaux des 43èmes assises de l’UPF axées sur le thème ‘’Jeunes face au numérique’’, le président Macky Sall a accepté de se prêter à la formule de questions-réponses avec trois journalistes choisis d’avance par le comité de l’UPF avant la cérémonie.
Les questions de l’information des jeunes avec la révolution numérique, la question de la transition au Burkina Faso et la liberté d’expression au Sénégal avec le projet de code de la presse, ont été au centre des échanges entre le chef de l’Etat et les journalistes francophones.
Il a accepté d’être leur porte-parole auprès de ses pairs lors du 15ème Sommet de la Francophonie (29-30) pour transmettre et défendre la déclaration de l’UPF.
Dans cette déclaration dite de Dakar, un appel est lancé par la presse francophone pour la suppression des peines privatives de liberté relatives aux délits de presse. L’UPF, qui est l’une des plus anciennes associations francophones, regroupe près de 3.000 adhérents dans 125 pays.
APS