Présidant la cérémonie de présentation du rapport final du forum national sur l’emploi des jeunes, M. Sall a invité à une réflexion approfondie sur les orientations et stratégies à mettre en place pour offrir à la jeunesse sénégalaise un avenir meilleur.
‘’La situation de l’emploi au Sénégal est marquée par un certain nombre de contraintes. La faible réponse du marché de l’emploi à la création de richesse. L’emploi est tout d’abord un levier économique avant d’être un facteur clé de la cohésion sociale qui permet à chaque homme et à chaque femme de retrouver sa dignité’’, a-t-il estimé.
Outre le président de la République, le Premier ministre Aminata Touré, plusieurs ministres, des organisations patronales, des organisations syndicales et d’autres officiels et plusieurs groupes de jeunes ont pris part à cette rencontre où il a été beaucoup question de la problématique de l’emploi des jeunes.
‘’Il nous faut des projets structurants dans des secteurs à fort potentiel pour résorber le gap de l’emploi. Il s’agit de l’agriculture, l’artisanat et les nouvelles technologies de l’information et de la communication’’, a dit le président Sall.
Il a souligné que des projets sont financés dans ce sens par la Banque islamique de développement (BID) et dont l’objectif est de générer 35.000 nouveaux emplois.
‘’Avec le financement de la BID et celui d’autres partenaires, nous visons des projets agricoles et des programmes d’appui à la formation des femmes et des jeunes. A terme, il y aura 300.000 emplois dans le cadre de la mise en œuvre de ces programmes’’, a-t-il promis.
Le chef de l'Etat sénégalais a évoqué les différentes politiques mises en place par le gouvernement pour répondre à la demande de l’emploi, rappelant la création de l’Agence nationale pour la promotion de l’emploi des jeunes, en vue de la rationalisation de la politique de l’emploi.
A la tribune, le président Macky Sall a été précédé par des représentants des organisations patronales.
Le président du Conseil national du patronat (CNP), Baïdy Agne, s'est exprimé au nom du secteur privé, rappelant que le Sénégal de demain c’est celui qui envisage l’avenir de sa jeunesse avec confiance et sérénité.
Devant un panel d’officiels, de chefs d’entreprises et de jeunes, M. Agne a axé sa réflexion sur ‘’dix leviers prioritaires sur lesquels il faut agir’’.
Selon lui, le premier levier est d’ordre institutionnel avec un ministère en charge de l’Emploi et qui se retrouve le plus souvent seul à traiter de la problématique de l’emploi, alors que les questions relatives à la création et à la consolidation d’emplois, notamment des jeunes, sont transversales et nécessitent l’implication des différents départements ministériels.
M. Agne a invité aussi à accélérer la mise en œuvre du Plan Sénégal émergent, car ‘’le temps est à l’action’’. Il a suggéré de transformer les marchés publics un levier de création d’emplois productifs.
‘’Nul n’ignore que la commande publique est l’un des instruments majeurs de politique socio-économique permettant à toute nation de préserver ses entreprises et ses emplois face à la mondialisation’’, a-t-il dit.
Pour ce chef d'entreprises, le Sénégal doit se doter une d’une stratégie nationale de valorisation socioculturelle et de protection implicite du ‘’savoir-faire sénégalais’’ et du ‘’Made in Senegal’’ sur le marché national.
Il a en outre souhaité la mise en place d’une politique d’exportation des biens et services vers les pays anglophones de la CEDEAO, un marché de plus de 200 millions d’habitants, d’après lui.
APS
‘’La situation de l’emploi au Sénégal est marquée par un certain nombre de contraintes. La faible réponse du marché de l’emploi à la création de richesse. L’emploi est tout d’abord un levier économique avant d’être un facteur clé de la cohésion sociale qui permet à chaque homme et à chaque femme de retrouver sa dignité’’, a-t-il estimé.
Outre le président de la République, le Premier ministre Aminata Touré, plusieurs ministres, des organisations patronales, des organisations syndicales et d’autres officiels et plusieurs groupes de jeunes ont pris part à cette rencontre où il a été beaucoup question de la problématique de l’emploi des jeunes.
‘’Il nous faut des projets structurants dans des secteurs à fort potentiel pour résorber le gap de l’emploi. Il s’agit de l’agriculture, l’artisanat et les nouvelles technologies de l’information et de la communication’’, a dit le président Sall.
Il a souligné que des projets sont financés dans ce sens par la Banque islamique de développement (BID) et dont l’objectif est de générer 35.000 nouveaux emplois.
‘’Avec le financement de la BID et celui d’autres partenaires, nous visons des projets agricoles et des programmes d’appui à la formation des femmes et des jeunes. A terme, il y aura 300.000 emplois dans le cadre de la mise en œuvre de ces programmes’’, a-t-il promis.
Le chef de l'Etat sénégalais a évoqué les différentes politiques mises en place par le gouvernement pour répondre à la demande de l’emploi, rappelant la création de l’Agence nationale pour la promotion de l’emploi des jeunes, en vue de la rationalisation de la politique de l’emploi.
A la tribune, le président Macky Sall a été précédé par des représentants des organisations patronales.
Le président du Conseil national du patronat (CNP), Baïdy Agne, s'est exprimé au nom du secteur privé, rappelant que le Sénégal de demain c’est celui qui envisage l’avenir de sa jeunesse avec confiance et sérénité.
Devant un panel d’officiels, de chefs d’entreprises et de jeunes, M. Agne a axé sa réflexion sur ‘’dix leviers prioritaires sur lesquels il faut agir’’.
Selon lui, le premier levier est d’ordre institutionnel avec un ministère en charge de l’Emploi et qui se retrouve le plus souvent seul à traiter de la problématique de l’emploi, alors que les questions relatives à la création et à la consolidation d’emplois, notamment des jeunes, sont transversales et nécessitent l’implication des différents départements ministériels.
M. Agne a invité aussi à accélérer la mise en œuvre du Plan Sénégal émergent, car ‘’le temps est à l’action’’. Il a suggéré de transformer les marchés publics un levier de création d’emplois productifs.
‘’Nul n’ignore que la commande publique est l’un des instruments majeurs de politique socio-économique permettant à toute nation de préserver ses entreprises et ses emplois face à la mondialisation’’, a-t-il dit.
Pour ce chef d'entreprises, le Sénégal doit se doter une d’une stratégie nationale de valorisation socioculturelle et de protection implicite du ‘’savoir-faire sénégalais’’ et du ‘’Made in Senegal’’ sur le marché national.
Il a en outre souhaité la mise en place d’une politique d’exportation des biens et services vers les pays anglophones de la CEDEAO, un marché de plus de 200 millions d’habitants, d’après lui.
APS