5 ans maximum, c’est le nouveau délai que veut le gouvernement de transition malien pour assurer l’organisation d’élections législatives et présidentielles. Parti à Accra pour présenter à la CEDEAO les résolutions des assises nationales tenues par la junte du 27 au 30 décembre, le ministre des Affaires étrangères Abdoulaye Diop en a fait l’annonce publique.
« Ce qui a été retenu, c'est une durée de cinq ans […] mais il faut préciser que c’est le délai maximum ». Une extension principalement justifiée par une situation sécuritaire délicate qui ne permet pas, selon le Premier ministre Choguel Maïga, d’établir un calendrier électoral fiable : « Comment battre campagne et assurer la pleine participation des citoyens dans des contrées affectées par l’insécurité ? Des choix politiques, courageux et avisés sont en cours » déclarait ce dernier en octobre.
Mais cette extension risque de déplaire à une CEDEAO qui met la pression pour que les élections aient lieu fin février 2022 comme prévu. L’organisation applique déjà des sanctions contre la quasi-totalité du gouvernement malien, notamment un gel des avoirs et une interdiction de voyage dans son espace, et elle menace d’en prendre d’autres dès le début de cette année. Les sorties apaisantes du Colonel Assimi Goïta, qui a appelé cette semaine encore à « plus de compréhension et de solidarité », n’y changent rien.
La CEDEAO montre par là sa ferme intention de ne plus tolérer aucun coup d’Etat dans ses pays membres. La Guinée, elle aussi sous sanction, est un autre exemple. Ici aussi, le gouvernement multiplie les gestes de bonne volonté pour faire baisser la pression. Hier samedi, il a autorisé le président renversé, Alpha Condé, à voyager hors du pays pour une durée d’un mois, afin de recevoir des soins médicaux.
https://www.agenceecofin.com
« Ce qui a été retenu, c'est une durée de cinq ans […] mais il faut préciser que c’est le délai maximum ». Une extension principalement justifiée par une situation sécuritaire délicate qui ne permet pas, selon le Premier ministre Choguel Maïga, d’établir un calendrier électoral fiable : « Comment battre campagne et assurer la pleine participation des citoyens dans des contrées affectées par l’insécurité ? Des choix politiques, courageux et avisés sont en cours » déclarait ce dernier en octobre.
Mais cette extension risque de déplaire à une CEDEAO qui met la pression pour que les élections aient lieu fin février 2022 comme prévu. L’organisation applique déjà des sanctions contre la quasi-totalité du gouvernement malien, notamment un gel des avoirs et une interdiction de voyage dans son espace, et elle menace d’en prendre d’autres dès le début de cette année. Les sorties apaisantes du Colonel Assimi Goïta, qui a appelé cette semaine encore à « plus de compréhension et de solidarité », n’y changent rien.
La CEDEAO montre par là sa ferme intention de ne plus tolérer aucun coup d’Etat dans ses pays membres. La Guinée, elle aussi sous sanction, est un autre exemple. Ici aussi, le gouvernement multiplie les gestes de bonne volonté pour faire baisser la pression. Hier samedi, il a autorisé le président renversé, Alpha Condé, à voyager hors du pays pour une durée d’un mois, afin de recevoir des soins médicaux.
https://www.agenceecofin.com