Mamadou Lamine Dianté : ‘’Il y a un amalgame dans la gestion du dossier des sortants de la FASTEF’’

Mardi 3 Décembre 2013

Le Secrétaire général du Syndicat autonome des enseignants moyen secondaire du Sénégal (SAEMSS), Mamadou Lamine Dianté a dénoncé un amalgame dans la gestion du dossier des étudiants de la Faculté des Sciences et Technologies de l'Education et de la Formation (FASTEF), relevant que lors de la mutation de l’établissement, passé d’Ecole normale supérieure en Faculté, le processus a été bien encadré par des textes.


Mamadou Lamine Dianté : ‘’Il y a un amalgame dans la gestion du dossier des sortants de la FASTEF’’
‘’Le décret qui a été signé en 2009 prévoit que tous les sortants de la FASTEF soient affectés pour servir pendant un an avant d’intégrer la fonction publique’’, a expliqué Dianté lors de la conférence de presse du Grand cadre des syndicats d’enseignants (GCSE) tenue mardi à la Bourse du Travail de la Confédération nationale des travailleurs du Sénégal (CNTS) à Dakar.

Pour le Secrétaire général du SAEMSS, ‘’le ministère de l’Education n’a pas vocation à recruter mais à affecter parce que le recrutement a été acquis par ces étudiants qui ont réussi à un concours pour entrer dans une Faculté qui n’a rien à avoir avec les facultés de sciences, de médecine ou autres’’. ‘’Ils ont leurs diplômes d’Etat spécialisés dans l’enseignement et doivent intégrer la Fonction publique, mais on les fait poireauter au moment où il y a un déficit de professeurs dans les collèges et lycées ’’, a-t-il encore dit. 

Mamadou Lamine Dianté a rappelé la rencontre que les diplômés de la Fastef ont eue avec le Premier ministre Aminata Touré il y a une semaine. Le chef du gouvernement s’était engagé à trouver des solutions rapides à ce problème mais jusqu’à présent rien n’a été finalisé, a-t-il dit.

En outre, M. Dianté a évoqué les nombreux dysfonctionnements notés dans l’orientation des nouveaux bacheliers du fait de l’utilisation de l’Internet pour l’envoi des formulaires et l’inscription. Il a estimé qu’il devrait y avoir d’abord une phase test parce que certains bacheliers ne sont pas familiers avec les actes administratifs en ligne.

Concernant l’augmentation du taux d’inscription qui passe de 4800 à 25 000 francs Cfa, le Grand cadre se dit solidaire avec les étudiants qui dénoncent cette hausse, tout en précisant qu’on ne peut maintenir les taux d’inscription au niveau initial. Il s’agit pour le Cadre des enseignants de trouver le taux le plus consensuel possible en ouvrant des discussions avec les étudiants.
APS
Actu-Economie


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