Selon un communiqué de la Banque africaine de développement (Bad), lancée en marge des réunions de printemps du Fonds monétaire international (Fmi) et du Groupe de la Banque mondiale, cette plateforme a pour but d’appuyer le dialogue stratégique et la coordination opérationnelle des BMD afin de maximiser l’impact de leur engagement croissant dans ces deux domaines. «Bien qu’elles relèvent de questions très différentes et nécessitent des interventions distinctes, les migrations économiques et les déplacements forcés présentent, d’un côté comme de l’autre, un défi complexe en matière de développement. On estime à 250 millions le nombre de migrants économiques à l’échelle mondiale et à environ 66 millions le nombre de personnes déplacées de force en tant que réfugiés ou personnes déplacées à l’intérieur de leur propre pays qui ont fui des conflits et des persécutions », lit-on dans le document. Cette nouvelle plateforme, explique-t-on, traduit la volonté marquée des BMD de renforcer leur collaboration pour relever ces défis, en réponse à une requête en ce sens de la part du G7. La cérémonie de lancement de la plateforme s’est tenue en présence des représentants de toutes les BMD participantes dont la Banque africaine de développement. «La Banque africaine de développement a consenti des investissements très conséquents dans les États fragiles d’Afrique, contribuant à renforcer l’éducation et les institutions, et à fournir des infrastructures essentielles, particulièrement dans les domaines de l’électricité, de l’eau et de l’assainissement. Nous nous félicitons de cette nouvelle plateforme, qui nous permettra de collaborer avec d’autres banques multilatérales de développement, en nous focalisant sur les cas de fragilité afin de promouvoir le développement inclusif», a déclaré Akinwumi Adesina, président de la Bad.
Mariama Diallo
Mariama Diallo