M. Fall s’exprimait lors d’un atelier de formation des journalistes sur la norme ITIE et la gouvernance des industries extractives.
Si le phénomène de l’exploitation minières à grande échelle est tout nouveau au Sénégal, elle mérite d’être bien encadrée, a déclaré samedi à Saly Portudal, le professeur Ismaila Madior Fall Président du comité national ITIE (Initiative de transparence dans les industries extractives).
M. Fall s’exprimait lors d’atelier de formation des journalistes sur la norme ITIE et la gouvernance des industries extractives. Selon lui, Le secteur des industries extractives a eu des développements importants au cours de ces dernières années. Ce qui suscite évidemment tout l’espoir du gouvernement et des populations. « Toutefois, souligne M. Fall, si le phénomène de l’exploitation minières à grande échelle est tout nouveau au Sénégal, elle mérite d’être bien encadrée ». A cet effet, relève-t-il, un accord d’apprentissage de la part de tous les acteurs impliqués dans son circuit tels que l’administration publique, le secteur privé, la société civile, les médias, est nécessaire
M. Fall dit noter avec satisfaction les propositions pertinentes formulées à la vision de l’Union africaine et qui incitent la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et la politique minière de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA). « Toutes ces politiques reconnaissent le potentiel réel du secteur minier à stimuler la croissance », avance-t-il. Il juge aussi important que le Sénégal s’emploie à relever le défi de la conformité. Selon lui, l’adhésion à l’ITIE a des implications. Le pays est tenu de produire un rapport qui va faire état de la transparence dans le secteur des industries extractives. Dans ce cadre, il s’agira pour le Sénégal de présenter, d’ici le 17 octobre 2015, le contexte dans lequel les industries extractives sont exploitées, les conditions d’octroi des licences d’exploitation, les différentes recettes générées par le secteur etc. Parallèlement, les compagnies minières vont déclarer ce qu’elles ont effectivement versé à l’Etat.
Par la suite le rapport est présenté devant le secrétariat de l’ITIE. « Si le pays a été convainquant dans sa manière de présenter l’information liée à son secteur extractif, il est déclaré conforme c’est-à-dire transparent », affirme M. Fall. Dans ce travail, il affirme pouvoir compter sur les médias qui sont le vecteur principal du transfert de la bonne information.
Mathieu Diop
Si le phénomène de l’exploitation minières à grande échelle est tout nouveau au Sénégal, elle mérite d’être bien encadrée, a déclaré samedi à Saly Portudal, le professeur Ismaila Madior Fall Président du comité national ITIE (Initiative de transparence dans les industries extractives).
M. Fall s’exprimait lors d’atelier de formation des journalistes sur la norme ITIE et la gouvernance des industries extractives. Selon lui, Le secteur des industries extractives a eu des développements importants au cours de ces dernières années. Ce qui suscite évidemment tout l’espoir du gouvernement et des populations. « Toutefois, souligne M. Fall, si le phénomène de l’exploitation minières à grande échelle est tout nouveau au Sénégal, elle mérite d’être bien encadrée ». A cet effet, relève-t-il, un accord d’apprentissage de la part de tous les acteurs impliqués dans son circuit tels que l’administration publique, le secteur privé, la société civile, les médias, est nécessaire
M. Fall dit noter avec satisfaction les propositions pertinentes formulées à la vision de l’Union africaine et qui incitent la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et la politique minière de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA). « Toutes ces politiques reconnaissent le potentiel réel du secteur minier à stimuler la croissance », avance-t-il. Il juge aussi important que le Sénégal s’emploie à relever le défi de la conformité. Selon lui, l’adhésion à l’ITIE a des implications. Le pays est tenu de produire un rapport qui va faire état de la transparence dans le secteur des industries extractives. Dans ce cadre, il s’agira pour le Sénégal de présenter, d’ici le 17 octobre 2015, le contexte dans lequel les industries extractives sont exploitées, les conditions d’octroi des licences d’exploitation, les différentes recettes générées par le secteur etc. Parallèlement, les compagnies minières vont déclarer ce qu’elles ont effectivement versé à l’Etat.
Par la suite le rapport est présenté devant le secrétariat de l’ITIE. « Si le pays a été convainquant dans sa manière de présenter l’information liée à son secteur extractif, il est déclaré conforme c’est-à-dire transparent », affirme M. Fall. Dans ce travail, il affirme pouvoir compter sur les médias qui sont le vecteur principal du transfert de la bonne information.
Mathieu Diop