«En réalité, la garantie de parité de la part d’un émetteur AAA qui est le Trésor français est directement une garantie de valeur de notre masse monétaire globale», dit-il dans les colonnes du même journal.
Selon lui, toute la masse monétaire en circulation dans les 14 pays de la zone Franc est garantie par AAA. Même des monnaies comme le saudi rial n’ont pas des fondations aussi solides. Le problème n’est pas de savoir si le Franc CFA est une bonne monnaie ou pas.
S’agissant d’un projet de monnaie unique à l’échelle sous régionale, Gabriel Fal a fait savoir que la CEDEAO a deux points faibles pour conduire cette mission : la première c’est qu’elle ne couvre pas l’ensemble des pays concernés par le FCFA, et la seconde le Nigeria va créer une distorsion par sa «zone naira».
De même, pour le Président de la Compagnie de Gestion Financière Bourse, la plus belle réussite de l’Afrique en matière d’intégration et de coopération économique est la Banque Africaine de Développement (BAD). Cette institution dispose des moyens techniques, humains et financiers. Sa notation sur les marchés des capitaux internationaux est parmi les plus élevées au monde. Par conséquent, il serait même judicieux de lui confier le projet de création d’un Fonds Monétaire Africain (FMA) qui offrira la garantie de parité à chaque monnaie adhérente et contrôlera l’ensemble du système monétaire
Sur la même veine, Gabriel Fal note qu’une opinion publique négative a su emparer du débat pour polluer les esprits.
Sur un autre plan, parlant du pétrole et le gaz, Gabriel Fal considère que même s’il est avéré aujourd’hui le Sénégal dispose des ressources naturelles notre pays n’a pas le potentiel technologique, ni les capitaux nécessaires pour l’exploitation de telles richesses.
Il s’agit, pour lui, de garder la tête sur les épaules, d’accueillir comme il se doit toutes ces multinationales qui ont tenté le pari de l’exploration et surtout d’en faire profiter, au mieux, les populations qui ne doivent pas être écartées de la croissance. Mais pour cela, il faut une bonne politique de «contenu local» au grand bénéfice desdites populations et du secteur privé national.
«L’industrie financière devra aussi nécessairement être impliquée, par les gouvernements, dans cette politique de contenu local pour une meilleure efficience dans sa mise œuvre».
Pathé TOURE
Selon lui, toute la masse monétaire en circulation dans les 14 pays de la zone Franc est garantie par AAA. Même des monnaies comme le saudi rial n’ont pas des fondations aussi solides. Le problème n’est pas de savoir si le Franc CFA est une bonne monnaie ou pas.
S’agissant d’un projet de monnaie unique à l’échelle sous régionale, Gabriel Fal a fait savoir que la CEDEAO a deux points faibles pour conduire cette mission : la première c’est qu’elle ne couvre pas l’ensemble des pays concernés par le FCFA, et la seconde le Nigeria va créer une distorsion par sa «zone naira».
De même, pour le Président de la Compagnie de Gestion Financière Bourse, la plus belle réussite de l’Afrique en matière d’intégration et de coopération économique est la Banque Africaine de Développement (BAD). Cette institution dispose des moyens techniques, humains et financiers. Sa notation sur les marchés des capitaux internationaux est parmi les plus élevées au monde. Par conséquent, il serait même judicieux de lui confier le projet de création d’un Fonds Monétaire Africain (FMA) qui offrira la garantie de parité à chaque monnaie adhérente et contrôlera l’ensemble du système monétaire
Sur la même veine, Gabriel Fal note qu’une opinion publique négative a su emparer du débat pour polluer les esprits.
Sur un autre plan, parlant du pétrole et le gaz, Gabriel Fal considère que même s’il est avéré aujourd’hui le Sénégal dispose des ressources naturelles notre pays n’a pas le potentiel technologique, ni les capitaux nécessaires pour l’exploitation de telles richesses.
Il s’agit, pour lui, de garder la tête sur les épaules, d’accueillir comme il se doit toutes ces multinationales qui ont tenté le pari de l’exploration et surtout d’en faire profiter, au mieux, les populations qui ne doivent pas être écartées de la croissance. Mais pour cela, il faut une bonne politique de «contenu local» au grand bénéfice desdites populations et du secteur privé national.
«L’industrie financière devra aussi nécessairement être impliquée, par les gouvernements, dans cette politique de contenu local pour une meilleure efficience dans sa mise œuvre».
Pathé TOURE