« Sur l’échelle régionale de WARA, la notation de long terme d’ONATEL est «BBB-», en grade d’investissement, et sa notation de court terme est de « w-4 », estime WARA. Cette structure précise que « cette note reflète essentiellement l’expertise de la société sur son marché domestique, sa position de leader historique au Burkina Faso, ainsi que sa situation financière très saine ». La perspective attachée à ces notations est stable », ajoutent les dirigeants de Wara.
Simultanément, sur son échelle internationale, WARA assigne à ONATEL une notation d’iB/Stable/iw-6. « Les notations d’ONATEL restent tributaires des enjeux macroéconomiques et politiques burkinabè, ainsi que du maintien de sa rentabilité élevée et de sa pole position concurrentielle sur le marché domestique des télécoms », relève-t-on dans l’avis de l’agence. Celle-ci justifie les notations de l’ONATEL et la perspective qui leur est attachée par le fait que les forces concurrentielles du secteur des services de télécommunications au Burkina Faso sont déjà très intenses et que, même si un 4ème opérateur fait son entrée sur le marché, ONATEL devrait y conserver une place prépondérante, malgré une vraisemblable compression des marges. De plus, estime l’agence de notation, le soutien opérationnel quotidien de Maroc Télécom, (actionnaire majoritaire d’ONATEL), permet à la société de mettre en place des procédures efficaces, et étrennées depuis presqu’une décennie. Malgré la présence de Maroc Télécom au capital, « la notation de contrepartie d’ONATEL ne bénéficie d’aucun facteur de support externe » précise Fabien Paquet, l’analyste principal en charge, pour WARA, de la notation d’ONATEL.
«Toutefois, l’opinion de WARA quant à la solvabilité intrinsèque d’ONATEL tient compte du concours opérationnel du Groupe Maroc Télécom ; les scores qui sous-tendent la notation d’ONATEL intègrent implicitement la contribution du leader marocain des télécoms à la stabilité de sa filiale burkinabè. ».
Pour Wara, une amélioration de la notation d’ONATEL dépendra d’un certain nombre de facteurs. Il s’agit en particulier du gain significatif et durable de parts de marché dans la téléphonie mobile pour creuser l’écart avec la concurrence, de la modernisation de ses infrastructures pour améliorer sensiblement la qualité du réseau, de la réduction du déficit de l’activité fixe, notamment par l’action combinée d’un développement de cette partie du chiffre d’affaire et par une réduction des charges de personnel, ou encore d’une amélioration des délais de recouvrement des créances clients. Toutefois, l’agence Wara note qu’une détérioration de la notation de cette société serait la conséquence d’une détérioration significative et durable des résultats d’ONATEL par une baisse de sa part de marché et de son chiffre d’affaire si un 4ème opérateur venait à entrer sur le marché, d’une matérialisation du risque social ou politique au Burkina Faso, de l’augmentation de la pression réglementaire et fiscale, à un degré à même de ponctionner les résultats d’ONATEL de manière excessive.
El Hadj Diakhaté
Simultanément, sur son échelle internationale, WARA assigne à ONATEL une notation d’iB/Stable/iw-6. « Les notations d’ONATEL restent tributaires des enjeux macroéconomiques et politiques burkinabè, ainsi que du maintien de sa rentabilité élevée et de sa pole position concurrentielle sur le marché domestique des télécoms », relève-t-on dans l’avis de l’agence. Celle-ci justifie les notations de l’ONATEL et la perspective qui leur est attachée par le fait que les forces concurrentielles du secteur des services de télécommunications au Burkina Faso sont déjà très intenses et que, même si un 4ème opérateur fait son entrée sur le marché, ONATEL devrait y conserver une place prépondérante, malgré une vraisemblable compression des marges. De plus, estime l’agence de notation, le soutien opérationnel quotidien de Maroc Télécom, (actionnaire majoritaire d’ONATEL), permet à la société de mettre en place des procédures efficaces, et étrennées depuis presqu’une décennie. Malgré la présence de Maroc Télécom au capital, « la notation de contrepartie d’ONATEL ne bénéficie d’aucun facteur de support externe » précise Fabien Paquet, l’analyste principal en charge, pour WARA, de la notation d’ONATEL.
«Toutefois, l’opinion de WARA quant à la solvabilité intrinsèque d’ONATEL tient compte du concours opérationnel du Groupe Maroc Télécom ; les scores qui sous-tendent la notation d’ONATEL intègrent implicitement la contribution du leader marocain des télécoms à la stabilité de sa filiale burkinabè. ».
Pour Wara, une amélioration de la notation d’ONATEL dépendra d’un certain nombre de facteurs. Il s’agit en particulier du gain significatif et durable de parts de marché dans la téléphonie mobile pour creuser l’écart avec la concurrence, de la modernisation de ses infrastructures pour améliorer sensiblement la qualité du réseau, de la réduction du déficit de l’activité fixe, notamment par l’action combinée d’un développement de cette partie du chiffre d’affaire et par une réduction des charges de personnel, ou encore d’une amélioration des délais de recouvrement des créances clients. Toutefois, l’agence Wara note qu’une détérioration de la notation de cette société serait la conséquence d’une détérioration significative et durable des résultats d’ONATEL par une baisse de sa part de marché et de son chiffre d’affaire si un 4ème opérateur venait à entrer sur le marché, d’une matérialisation du risque social ou politique au Burkina Faso, de l’augmentation de la pression réglementaire et fiscale, à un degré à même de ponctionner les résultats d’ONATEL de manière excessive.
El Hadj Diakhaté