Bloomfield a, en outre, décidé de maintenir à court terme, la note de A2 (Note d’investissement), et de rehausser la perspective, de stable à positive.
La notation est valable de juin 2021 à mai 2022.
<< Le Comité de Notation relève que la gestion satisfaisante de la pandémie de coronavirus par le gouvernement béninois a permis au pays, d’atteindre un taux de croissance du PIB de 3,8% en 2020, porté par des recettes budgétaires en progression de 8%, à 1 325 milliards de francs CFA>>, souligne Bloomfield. Selon l’agence de notation, cette performance s’explique essentiellement par l’amélioration du recouvrement des recettes en provenance des régies financières et par la poursuite des réformes en matière de gestion des finances publiques en particulier et dans l’administration en général. Toutefois, l’augmentation des dépenses du budget général induite par les mesures de soutien du gouvernement dans le cadre de la lutte contre la Covid-19, a contribué à creuser le déficit budgétaire (dons inclus) à 5,1% du PIB contre 0,6% en 2019.
Par ailleurs, Bloomfield estime que le contexte a conduit le gouvernement béninois à recourir à des financements additionnels, ce qui a induit une hausse de l’endettement à 4 157 millions de francs CFA. La capacité de l’Etat à assurer le service de sa dette publique continue cependant de s’améliorer. Cependant, Bloomfield note que le niveau d’endettement devrait augmenter à la suite de l’eurobond de 1 milliard d’euros de mars 2021 et de celui de 500 millions d’euros contracté en juillet 2021. <<La succession de 3 eurobonds en deux ans (mars 2019, janvier 2021, juillet 2021) qui ont connu des sursouscriptions, le niveau élevé des recouvrements en 2020 par rapport aux prévisions dans le contexte de crise sanitaire, traduisent la bonne capacité de l’Etat du Bénin à mobiliser de la liquidité>>, soutient Bloomfield.
Cette structure ajoute enfin que les retombées économiques et budgétaires des projets d’investissements liés aux Objectifs de Développement Durables (ODD), les nouveaux projets hors PAG 2016-2021 ainsi que ceux inscrits dans le nouveau programme de développement quinquennal 2021-2026, devraient, dans un environnement politique stable, contribuer au retour à un équilibre budgétaire de l’Etat du Bénin à moyen terme et à une consolidation des performances du Bénin.
Oumar Nourou
La notation est valable de juin 2021 à mai 2022.
<< Le Comité de Notation relève que la gestion satisfaisante de la pandémie de coronavirus par le gouvernement béninois a permis au pays, d’atteindre un taux de croissance du PIB de 3,8% en 2020, porté par des recettes budgétaires en progression de 8%, à 1 325 milliards de francs CFA>>, souligne Bloomfield. Selon l’agence de notation, cette performance s’explique essentiellement par l’amélioration du recouvrement des recettes en provenance des régies financières et par la poursuite des réformes en matière de gestion des finances publiques en particulier et dans l’administration en général. Toutefois, l’augmentation des dépenses du budget général induite par les mesures de soutien du gouvernement dans le cadre de la lutte contre la Covid-19, a contribué à creuser le déficit budgétaire (dons inclus) à 5,1% du PIB contre 0,6% en 2019.
Par ailleurs, Bloomfield estime que le contexte a conduit le gouvernement béninois à recourir à des financements additionnels, ce qui a induit une hausse de l’endettement à 4 157 millions de francs CFA. La capacité de l’Etat à assurer le service de sa dette publique continue cependant de s’améliorer. Cependant, Bloomfield note que le niveau d’endettement devrait augmenter à la suite de l’eurobond de 1 milliard d’euros de mars 2021 et de celui de 500 millions d’euros contracté en juillet 2021. <<La succession de 3 eurobonds en deux ans (mars 2019, janvier 2021, juillet 2021) qui ont connu des sursouscriptions, le niveau élevé des recouvrements en 2020 par rapport aux prévisions dans le contexte de crise sanitaire, traduisent la bonne capacité de l’Etat du Bénin à mobiliser de la liquidité>>, soutient Bloomfield.
Cette structure ajoute enfin que les retombées économiques et budgétaires des projets d’investissements liés aux Objectifs de Développement Durables (ODD), les nouveaux projets hors PAG 2016-2021 ainsi que ceux inscrits dans le nouveau programme de développement quinquennal 2021-2026, devraient, dans un environnement politique stable, contribuer au retour à un équilibre budgétaire de l’Etat du Bénin à moyen terme et à une consolidation des performances du Bénin.
Oumar Nourou