Les chargeurs entendent bien se positionner sur les enjeux économiques des transports maritimes. Ainsi, l’atelier de Dakar sur le thème « Evaluation des Observatoires Nationaux de Transports à maillon maritime », a servi de tribune aux chargeurs africains de définir leurs priorités dans la chaîne de transport maritime.
Selon le directeur général du COSEC, Abdoulaye Diop, c’est en 1992 que l’OMAOC avait commandité, dans le cadre du Programme de Politique des Transports en Afrique subsaharienne, une étude relative au développement et à la mise en place au niveau national et sous-régional, d’Observatoires des Transports par mer. Il indique que le rôle assigné aux Observatoires, était de « pallier le manque de maîtrise par les Etats de la sous-région des conditions de transport des produits de leur commerce extérieur. Aujourd’hui, vingt ans après la Table Ronde de Cotonou consacrant la mise en place des Observatoires Nationaux, le Dg du COSEC se pose des questions sur les moyens matériels comme humains nécessaires pour le fonctionnement effectif des Observatoires et l’accompagnement conséquent de l’OMAOC. Il est d’avis que même si des avancées ont été réalisées par les Observatoires, beaucoup d’autres chantiers restent à être réalisés par ces outils sous la tutelle des Conseils des Chargeurs africains.
Pour sa part, Pape Fara Diop, consultant, a fait un état des lieux des Observatoires nationaux de Transport par mer. Selon M. Diop, la mission des Observatoires est de « collecter et traiter les flux des échanges commerciaux même en transit pour les pays de l’hinterland sur l’ensemble des chaînes à maillon maritime ». Il indique que la mise en place des Observatoires, « devait combler le déficit de données sur le transport maritime ». Cependant, déclare M. Diop, « à l’exception des Observatoire du Bénin et du Burkina, les autres structures ne fonctionnent pas correctement ». La plupart des Observatoires sont confrontés à un manque de ressources propres, d’un personnel qualifié et entre autres de la non-homogénéité des procédures et méthodes de collecte.
Mieux positionner les Observatoires Nationaux
Les chargeurs africains présents pour faire l’évaluation des Observatoires Nationaux de transports à maillon maritime, sont unanimes à reconnaître qu’il faut impulser une nouvelle dynamique à ces outils. Ainsi, Serigne Thiam Diop, Secrétaire général de l’UCCA regroupant 16 Conseils de chargeurs, pense qu’il faut trouver des alternatives aux déficits de moyens humains et financiers des Observatoires nationaux pour leur donner un nouvel élan. Dans ce même sillage, Mme Liliane Ngari, Directeur Général du Conseil gabonais des Chargeurs et président de l’atelier de Dakar estime qu’il est urgent de relancer les Observatoires nationaux de transports à maillon maritime pour une maîtrise des coûts et conditions de passage dans les ports et le long des différents corridors africains. A ce propos, le Secrétaire général du ministère de la Pêche et des Affaires maritimes du Sénégal, Omar Ndiaye soutient que les « Observatoires devront apparaître aux yeux de tous les décideurs comme des leviers indispensables pour toute action future visant à améliorer la compétitivité des économies africaines ».
Par ailleurs, dans ses recommandations pour relancer les Observatoires Nationaux, Pape fara Diop plaide pour la mise en place d’un « tronc commun des informations à collecter et à traiter » et les Observatoires nationaux et une redynamisation des Comités d’orientation de ces derniers. Ainsi, les participants reconnaissent la nécessité de mettre en place un Observatoire régional pour une meilleure harmonisation des données et tenir des réunions de concertations et d’évaluation sur les différents Observatoires. Il est prévu aussi que ces derniers utilisent le même logiciel dans un souci d’harmoniser les données en concert avec la Douane, le Port, la Direction du Commerce extérieur et les structures de statistiques de chaque pays. Pour permettre aux Observatoires de fonctionner sur de nouvelles bases, le Secrétaire général de l’UCCA déclare qu’une rencontre va réunir au mois de juillet 2013 à Abidjan dans la Capitale ivoirienne, informaticiens, statisticiens, économistes et juristes, pour définir de nouvelles dispositions de fonctionnement des Observatoires.
Moustapha DIA
Selon le directeur général du COSEC, Abdoulaye Diop, c’est en 1992 que l’OMAOC avait commandité, dans le cadre du Programme de Politique des Transports en Afrique subsaharienne, une étude relative au développement et à la mise en place au niveau national et sous-régional, d’Observatoires des Transports par mer. Il indique que le rôle assigné aux Observatoires, était de « pallier le manque de maîtrise par les Etats de la sous-région des conditions de transport des produits de leur commerce extérieur. Aujourd’hui, vingt ans après la Table Ronde de Cotonou consacrant la mise en place des Observatoires Nationaux, le Dg du COSEC se pose des questions sur les moyens matériels comme humains nécessaires pour le fonctionnement effectif des Observatoires et l’accompagnement conséquent de l’OMAOC. Il est d’avis que même si des avancées ont été réalisées par les Observatoires, beaucoup d’autres chantiers restent à être réalisés par ces outils sous la tutelle des Conseils des Chargeurs africains.
Pour sa part, Pape Fara Diop, consultant, a fait un état des lieux des Observatoires nationaux de Transport par mer. Selon M. Diop, la mission des Observatoires est de « collecter et traiter les flux des échanges commerciaux même en transit pour les pays de l’hinterland sur l’ensemble des chaînes à maillon maritime ». Il indique que la mise en place des Observatoires, « devait combler le déficit de données sur le transport maritime ». Cependant, déclare M. Diop, « à l’exception des Observatoire du Bénin et du Burkina, les autres structures ne fonctionnent pas correctement ». La plupart des Observatoires sont confrontés à un manque de ressources propres, d’un personnel qualifié et entre autres de la non-homogénéité des procédures et méthodes de collecte.
Mieux positionner les Observatoires Nationaux
Les chargeurs africains présents pour faire l’évaluation des Observatoires Nationaux de transports à maillon maritime, sont unanimes à reconnaître qu’il faut impulser une nouvelle dynamique à ces outils. Ainsi, Serigne Thiam Diop, Secrétaire général de l’UCCA regroupant 16 Conseils de chargeurs, pense qu’il faut trouver des alternatives aux déficits de moyens humains et financiers des Observatoires nationaux pour leur donner un nouvel élan. Dans ce même sillage, Mme Liliane Ngari, Directeur Général du Conseil gabonais des Chargeurs et président de l’atelier de Dakar estime qu’il est urgent de relancer les Observatoires nationaux de transports à maillon maritime pour une maîtrise des coûts et conditions de passage dans les ports et le long des différents corridors africains. A ce propos, le Secrétaire général du ministère de la Pêche et des Affaires maritimes du Sénégal, Omar Ndiaye soutient que les « Observatoires devront apparaître aux yeux de tous les décideurs comme des leviers indispensables pour toute action future visant à améliorer la compétitivité des économies africaines ».
Par ailleurs, dans ses recommandations pour relancer les Observatoires Nationaux, Pape fara Diop plaide pour la mise en place d’un « tronc commun des informations à collecter et à traiter » et les Observatoires nationaux et une redynamisation des Comités d’orientation de ces derniers. Ainsi, les participants reconnaissent la nécessité de mettre en place un Observatoire régional pour une meilleure harmonisation des données et tenir des réunions de concertations et d’évaluation sur les différents Observatoires. Il est prévu aussi que ces derniers utilisent le même logiciel dans un souci d’harmoniser les données en concert avec la Douane, le Port, la Direction du Commerce extérieur et les structures de statistiques de chaque pays. Pour permettre aux Observatoires de fonctionner sur de nouvelles bases, le Secrétaire général de l’UCCA déclare qu’une rencontre va réunir au mois de juillet 2013 à Abidjan dans la Capitale ivoirienne, informaticiens, statisticiens, économistes et juristes, pour définir de nouvelles dispositions de fonctionnement des Observatoires.
Moustapha DIA