« En effet, le volume de crédit mis en place s'est inscrit en hausse de 4,1%, ressortant à 15.435,7 milliards, contre 14.831,0 milliards en 2018. Par objet, les progressions sont relevées pour les crédits d'équipement (+41,0%), d'exportation (+33,4%) et de consommation (+12,6%). En revanche, les crédits destinés à l'habitation et à la trésorerie ont baissé respectivement de 27,0% et 0,4% », renseigne l’institut d’émission.
En particulier, elle souligne que la contraction du crédit à l'habitation s'explique par un effet de base en Côte d'Ivoire où les deux dernières années ont été marquées par une importante expansion du crédit dudit compartiment dans le cadre du programme de logements sociaux dans ce pays. Environ deux tiers des crédits octroyés sont destinés à la trésorerie (60%) suivie de la consommation (14%) et de l'équipement (12%), en 2018.
La progression du montant des nouveaux crédits a été observée dans tous les pays, sauf en Côte d'Ivoire. L'accroissement du volume de crédit est enregistré en Guinée-Bissau (+29,4%), au Niger (+13,4%), au Sénégal (+11,7%), au Bénin (+11,3%), au Togo (+0,3%) et au Burkina (+0,1%). Les nouvelles mises en place de crédits se sont contractées de 1,3% en Côte d'Ivoire et une stagnation a été notée au Mali.
Selon la nature des bénéficiaires, précise-t-on, l'augmentation du volume des crédits dans l'Union en 2019 a concerné notamment les assurances-caisses de retraite (+46,6%), les particuliers (+15,4%) et les entreprises privées (+10,4%). Par contre, les nouveaux crédits se sont contractés pour les sociétés d'Etat (-24,3%), les entreprises individuelles (-5,7%) et la clientèle financière (-5,0%). La structure des crédits selon la catégorie de la clientèle, reste prédominée par les crédits aux entreprises privées (57,0%), en lien avec l'importance des crédits de trésorerie. Les crédits aux particuliers représentent 15,5% des montants accordés en 2019.
Relativement à la durée des concours bancaires mis en place en 2019, les demandes de crédits de court terme, dont l'échéance est inférieure ou égale à deux ans, demeurent les plus importantes. En effet, bien qu'en baisse de 2,7 points de pourcentage par rapport à l'année précédente, leur part dans le crédit total est ressortie à 72,7% en 2019. Par ailleurs, il est noté un maintien de la dynamique haussière des crédits de longue durée (supérieure à 5 ans) où la part est ressortie à 12,9% des concours en 2019, contre 12,5% en 2018.
Adou FAYE
En particulier, elle souligne que la contraction du crédit à l'habitation s'explique par un effet de base en Côte d'Ivoire où les deux dernières années ont été marquées par une importante expansion du crédit dudit compartiment dans le cadre du programme de logements sociaux dans ce pays. Environ deux tiers des crédits octroyés sont destinés à la trésorerie (60%) suivie de la consommation (14%) et de l'équipement (12%), en 2018.
La progression du montant des nouveaux crédits a été observée dans tous les pays, sauf en Côte d'Ivoire. L'accroissement du volume de crédit est enregistré en Guinée-Bissau (+29,4%), au Niger (+13,4%), au Sénégal (+11,7%), au Bénin (+11,3%), au Togo (+0,3%) et au Burkina (+0,1%). Les nouvelles mises en place de crédits se sont contractées de 1,3% en Côte d'Ivoire et une stagnation a été notée au Mali.
Selon la nature des bénéficiaires, précise-t-on, l'augmentation du volume des crédits dans l'Union en 2019 a concerné notamment les assurances-caisses de retraite (+46,6%), les particuliers (+15,4%) et les entreprises privées (+10,4%). Par contre, les nouveaux crédits se sont contractés pour les sociétés d'Etat (-24,3%), les entreprises individuelles (-5,7%) et la clientèle financière (-5,0%). La structure des crédits selon la catégorie de la clientèle, reste prédominée par les crédits aux entreprises privées (57,0%), en lien avec l'importance des crédits de trésorerie. Les crédits aux particuliers représentent 15,5% des montants accordés en 2019.
Relativement à la durée des concours bancaires mis en place en 2019, les demandes de crédits de court terme, dont l'échéance est inférieure ou égale à deux ans, demeurent les plus importantes. En effet, bien qu'en baisse de 2,7 points de pourcentage par rapport à l'année précédente, leur part dans le crédit total est ressortie à 72,7% en 2019. Par ailleurs, il est noté un maintien de la dynamique haussière des crédits de longue durée (supérieure à 5 ans) où la part est ressortie à 12,9% des concours en 2019, contre 12,5% en 2018.
Adou FAYE