Au moment où la compétition entre les opérateurs de télécommunications est rude sur le continent africain, le groupe Orange pense ainsi que renforcer le positionnement de son service Orange Money est un outil pertinent de fidélisation d’une clientèle africaine majoritairement prépayée (fonctionnant à l’achat de carte de crédit de communication à l’unité). « Nous avons une marque forte, un service et une expérience client de qualité, néanmoins la plupart de nos clients en Afrique et au Moyen-Orient utilisent des offres prépayées, donc sont par définition volatiles. Aussi, initialement, Orange Money a d’abord été développé comme un outil de fidélisation de notre clientèle africaine. Tout l’enjeu de l’opérateur que nous sommes est de leur faire préférer Orange, et Orange Money s’inscrit dans cette dynamique », a déclaré Alban Luherne.
Alban Luherne ajoute qu’Orange revendique actuellement une capacité à fournir divers services financiers, grâce à la maîtrise de ses réseaux, la connaissance de ses clients et de vastes réseaux de distribution. « Orange Money constitue désormais un levier de croissance en tant que tel », a-t-il confié. Depuis le début de l’année, l’opérateur multiplie les partenariats en vue d’étendre la distribution de ce service en Afrique. C'est dans ce contexte que l’opérateur a annoncé le 17 septembre 2014 dernier, l’extension de son partenariat avec le groupe Bank of Africa (BoA), à la suite d’une expérience jugée concluante à Madagascar.
« Certains de nos clients ont des comptes en banque et utilisent Orange Money. Ce dont ils avaient besoin, c’est de pouvoir transférer simplement de l’argent depuis leur compte bancaire vers leur compte Orange Money, et inversement, sans avoir à se déplacer. C’est tout l’enjeu de ce partenariat avec la BoA, aujourd’hui et certainement avec d’autres banques demain. Il est question d’étendre cet écosystème et d’offrir plus de possibilités d’utilisation d’Orange Money à nos clients, qu’ils soient bancarisés ou non », explique Alban Luherne.
Le service compte aujourd’hui près de 12 millions d’abonnés dont plus 3 millions pour la seule Côte d’Ivoire. M. Luherne estime que la valeur cumulée des transactions via Orange Money doublera d’ici à fin 2014. L’opérateur français considère enfin être armé pour faire face à la forte concurrence que lui livrent les autres opérateurs en Afrique, dont le sud-africain MTN Group, l’indien Airtel ou encore les filiales africaines du groupe britannique Vodafone, notamment Safaricom et Vodacom.
Ecofin
Alban Luherne ajoute qu’Orange revendique actuellement une capacité à fournir divers services financiers, grâce à la maîtrise de ses réseaux, la connaissance de ses clients et de vastes réseaux de distribution. « Orange Money constitue désormais un levier de croissance en tant que tel », a-t-il confié. Depuis le début de l’année, l’opérateur multiplie les partenariats en vue d’étendre la distribution de ce service en Afrique. C'est dans ce contexte que l’opérateur a annoncé le 17 septembre 2014 dernier, l’extension de son partenariat avec le groupe Bank of Africa (BoA), à la suite d’une expérience jugée concluante à Madagascar.
« Certains de nos clients ont des comptes en banque et utilisent Orange Money. Ce dont ils avaient besoin, c’est de pouvoir transférer simplement de l’argent depuis leur compte bancaire vers leur compte Orange Money, et inversement, sans avoir à se déplacer. C’est tout l’enjeu de ce partenariat avec la BoA, aujourd’hui et certainement avec d’autres banques demain. Il est question d’étendre cet écosystème et d’offrir plus de possibilités d’utilisation d’Orange Money à nos clients, qu’ils soient bancarisés ou non », explique Alban Luherne.
Le service compte aujourd’hui près de 12 millions d’abonnés dont plus 3 millions pour la seule Côte d’Ivoire. M. Luherne estime que la valeur cumulée des transactions via Orange Money doublera d’ici à fin 2014. L’opérateur français considère enfin être armé pour faire face à la forte concurrence que lui livrent les autres opérateurs en Afrique, dont le sud-africain MTN Group, l’indien Airtel ou encore les filiales africaines du groupe britannique Vodafone, notamment Safaricom et Vodacom.
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