Il s’exprimait lors « des samedis de l’économie » du mois d’août, une rencontre organisée par le bureau régional de l’Afrique de l’Ouest de la Fondation Rosa Luxemburg et l’ONG Arcade et axée sur l’exploitation des ressources naturelles au Sénégal. « Les sociétés mixtes avec l’UE travaillent dans la plus grande opacité au Sénégal » a laissé entendre Gaoussou Gueye. Selon lui, une des doléances des acteurs de la pêche est la réalisation et la publication de l’audit du pavillon sénégalais. Ce qui permettrait, à ses yeux de savoir qui se cache derrière les sociétés mixtes.
Sur la nouvelle proposition d’accord de pêche entre l’UE et le Sénégal, M. Gueye a affirmé qu’il y a certains points positifs comme la clarification des conditions d’accès, la mise à disposition des documents par l’UE( mais pas par le Sénégal) au niveau des acteurs de la pêche. Cependant, déplore-t-il des points négatifs subsistent. « Il n’y a pas de participation des parties prenantes sénégalaises malgrè l’existence d’un comité consultatif », soutient le vice président du CONIPAS. Il ajoute que l’accès proposé de deux chalutiers pour une espèce profonde (le méru) constitue aussi un point négatif.
Partant de ces considérations, avance encore Gaoussou Gueye, les acteurs de la pêche au Sénégal demandent notamment la publication de tous les textes d’accords entre le Sénégal et les pays et compagnies de pêche étrangères, la réalisation et la publication d’études d’impacts indépendantes ( avis scientifiques sur l’état des ressources, impact sur la pêche locale, sur les écosystèmes, retombées etc) avant la négociation de futurs accords.
Sur un autre registre, M. Gueye s’est interrogé sur l’utilité de la Commission sous régionale des pêches (CSRP) basée à Dakar eu égard à l’absence d’une gestion régionale de la pêche en Afrique de l’Ouest et dont des stocks sont partagés avec les pays voisins.
El Hadj Diakhaté
Sur la nouvelle proposition d’accord de pêche entre l’UE et le Sénégal, M. Gueye a affirmé qu’il y a certains points positifs comme la clarification des conditions d’accès, la mise à disposition des documents par l’UE( mais pas par le Sénégal) au niveau des acteurs de la pêche. Cependant, déplore-t-il des points négatifs subsistent. « Il n’y a pas de participation des parties prenantes sénégalaises malgrè l’existence d’un comité consultatif », soutient le vice président du CONIPAS. Il ajoute que l’accès proposé de deux chalutiers pour une espèce profonde (le méru) constitue aussi un point négatif.
Partant de ces considérations, avance encore Gaoussou Gueye, les acteurs de la pêche au Sénégal demandent notamment la publication de tous les textes d’accords entre le Sénégal et les pays et compagnies de pêche étrangères, la réalisation et la publication d’études d’impacts indépendantes ( avis scientifiques sur l’état des ressources, impact sur la pêche locale, sur les écosystèmes, retombées etc) avant la négociation de futurs accords.
Sur un autre registre, M. Gueye s’est interrogé sur l’utilité de la Commission sous régionale des pêches (CSRP) basée à Dakar eu égard à l’absence d’une gestion régionale de la pêche en Afrique de l’Ouest et dont des stocks sont partagés avec les pays voisins.
El Hadj Diakhaté