En effet, la capitalisation boursière du marché des actions s'est chiffrée à 5934,42 milliards de FCFA contre 5775,35 milliards de FCFA, la semaine précédente. Celle du marché obligataire a atteint les 1069,94 milliards de FCFA contre 1070,83 milliards de FCFA précédemment. Sur un plan purement technique, le marché financier a été tiré par des titres comme Sonatel, filiale sénégalaise de l’opérateur français Orange, qui se sont échangés durant la semaine de référence pour un montant global de 4,25 milliards de FCFA.
Des sources contactées, proches de l’opérateur de téléphonie, n’ont pas encore réagi, mais de l’avis de certains experts, il faut affecter à cette performance deux choses : l’une est la perspective de croissance qu’affiche le groupe, tant au Sénégal que dans ses principales filiales, notamment le Mali, la Guinée Conakry et la Guinée Bissau.
L’autre est que la Sonatel est l’une des valeurs les plus sûres du marché financier de l’UEMOA, avec un rendement attendu en hausse en 2014 (7,26% contre 6,95% en 2013). De l’avis d’autres experts, cette perspective a suscité l’engouement des investisseurs qui se sont rués sur le titre pour bénéficier de la cagnotte qui apparaitra lors du partage des dividendes.
Cette explication tient aussi pour les performances de la bourse d’Abidjan, hors titre Sonatel. Le volume global des transactions pris dans cette perspective a atteint 4,1 milliards FCFA soit 4 fois plus que le volume global de la semaine précédente. Des commentateurs estiment que la BRVM est déjà en train de tirer profit de la grande campagne de communication qui a entouré l’organisation de la 17ème Assemblée générale annuelle de l’association des marchés financiers d’Afrique (ASEA).
Aujourd’hui il est presque certain que la BRVM passera le cap de 6 milliards de FCFA de capitalisation boursière, avec l’introduction annoncée de plusieurs entreprises dans le cadre de la relance du processus de privatisation initié par le gouvernement. La grande question demeure cependant celle de la liquidité du marché, à savoir si on conservera le cap de plus de 4 milliards hebdomadaire dans les échanges. Une question à laquelle les responsables de la BRVM s’activent davantage depuis un peu plus d'un an avec, notamment, la signature récente d’un accord de coopération avec la Chambre de commerce de Côte d’Ivoire.
Mais au-delà, il faudra plus d’incitations (réduction des coûts d’opérations boursières), une plus grande ingéniosité des intermédiaires de bourse (société de bourse, banques d'affaires) pour capter l’épargne des ménages et enfin une communication plus importante sur les produits financiers et les acteurs de ce marché.
Ecofin
Des sources contactées, proches de l’opérateur de téléphonie, n’ont pas encore réagi, mais de l’avis de certains experts, il faut affecter à cette performance deux choses : l’une est la perspective de croissance qu’affiche le groupe, tant au Sénégal que dans ses principales filiales, notamment le Mali, la Guinée Conakry et la Guinée Bissau.
L’autre est que la Sonatel est l’une des valeurs les plus sûres du marché financier de l’UEMOA, avec un rendement attendu en hausse en 2014 (7,26% contre 6,95% en 2013). De l’avis d’autres experts, cette perspective a suscité l’engouement des investisseurs qui se sont rués sur le titre pour bénéficier de la cagnotte qui apparaitra lors du partage des dividendes.
Cette explication tient aussi pour les performances de la bourse d’Abidjan, hors titre Sonatel. Le volume global des transactions pris dans cette perspective a atteint 4,1 milliards FCFA soit 4 fois plus que le volume global de la semaine précédente. Des commentateurs estiment que la BRVM est déjà en train de tirer profit de la grande campagne de communication qui a entouré l’organisation de la 17ème Assemblée générale annuelle de l’association des marchés financiers d’Afrique (ASEA).
Aujourd’hui il est presque certain que la BRVM passera le cap de 6 milliards de FCFA de capitalisation boursière, avec l’introduction annoncée de plusieurs entreprises dans le cadre de la relance du processus de privatisation initié par le gouvernement. La grande question demeure cependant celle de la liquidité du marché, à savoir si on conservera le cap de plus de 4 milliards hebdomadaire dans les échanges. Une question à laquelle les responsables de la BRVM s’activent davantage depuis un peu plus d'un an avec, notamment, la signature récente d’un accord de coopération avec la Chambre de commerce de Côte d’Ivoire.
Mais au-delà, il faudra plus d’incitations (réduction des coûts d’opérations boursières), une plus grande ingéniosité des intermédiaires de bourse (société de bourse, banques d'affaires) pour capter l’épargne des ménages et enfin une communication plus importante sur les produits financiers et les acteurs de ce marché.
Ecofin