La croissance de l’Afrique subsaharienne devrait atteindre 2,8% en 2021. Cette prévision émane de la Banque mondiale qui en a fait échos dans son nouveau rapport sur les « Perspectives économiques mondiales ». D’après le rapport, cette situation serait imputable à la hausse de la demande extérieure, essentiellement en provenance de la Chine et des États-Unis, la hausse des prix des produits de base et l’endiguement de la pandémie.
Il est à prévoir que les incertitudes politiques et les effets persistants de la pandémie retarderont d’importants investissements dans l’infrastructure et les industries extractives et freineront la reprise en République centrafricaine, en Guinée équatoriale, au Niger et au Kenya, selon la Banque mondiale.
A l’en croire, les niveaux de revenu par habitant en 2022 devraient être inférieurs de 4 % en moyenne à ceux observés en 2019 et que la situation sera particulièrement difficile dans les pays fragiles ou touchés par un conflit, avec des prévisions de production pour 2022 en recul de 5,3 % en moyenne par rapport à 2019.
Au Nigéria, indique le rapport, la croissance devrait rebondir à 1,8 % en 2021 et 2,1 % en 2022, sous réserve d’une hausse des prix du pétrole, de réformes structurelles dans ce secteur et d’une gestion des taux de change flexible et fondée sur le marché.
L’Afrique du Sud devrait afficher une croissance de 3,5 % cette année et de 2,1 % en 2022, relève la même source. Qui souligne que les pressions budgétaires et la faible augmentation des investissements publics assombrissent les perspectives à court terme du pays, dont la croissance potentielle continue d’être entravée par des obstacles structurels. Dans la foulée, l’institution confie qu’en Angola, la croissance devrait atteindre 0,5 % en 2021 et 3,3 % en 2022, soutenue par la hausse des prix pétroliers et des dépenses publiques.
Ailleurs dans la région, la croissance devrait grimper à 2,4 % en 2021-22 dans les pays exportateurs de produits industriels autres que l’Angola, le Nigéria et l’Afrique du Sud, souligne le document. Avant d’ajouter que dans les pays exportateurs de produits agricoles, la croissance devrait s’accélérer pour atteindre 4,5 % par an en moyenne en 2021-22.
Bassirou MBAYE
Il est à prévoir que les incertitudes politiques et les effets persistants de la pandémie retarderont d’importants investissements dans l’infrastructure et les industries extractives et freineront la reprise en République centrafricaine, en Guinée équatoriale, au Niger et au Kenya, selon la Banque mondiale.
A l’en croire, les niveaux de revenu par habitant en 2022 devraient être inférieurs de 4 % en moyenne à ceux observés en 2019 et que la situation sera particulièrement difficile dans les pays fragiles ou touchés par un conflit, avec des prévisions de production pour 2022 en recul de 5,3 % en moyenne par rapport à 2019.
Au Nigéria, indique le rapport, la croissance devrait rebondir à 1,8 % en 2021 et 2,1 % en 2022, sous réserve d’une hausse des prix du pétrole, de réformes structurelles dans ce secteur et d’une gestion des taux de change flexible et fondée sur le marché.
L’Afrique du Sud devrait afficher une croissance de 3,5 % cette année et de 2,1 % en 2022, relève la même source. Qui souligne que les pressions budgétaires et la faible augmentation des investissements publics assombrissent les perspectives à court terme du pays, dont la croissance potentielle continue d’être entravée par des obstacles structurels. Dans la foulée, l’institution confie qu’en Angola, la croissance devrait atteindre 0,5 % en 2021 et 3,3 % en 2022, soutenue par la hausse des prix pétroliers et des dépenses publiques.
Ailleurs dans la région, la croissance devrait grimper à 2,4 % en 2021-22 dans les pays exportateurs de produits industriels autres que l’Angola, le Nigéria et l’Afrique du Sud, souligne le document. Avant d’ajouter que dans les pays exportateurs de produits agricoles, la croissance devrait s’accélérer pour atteindre 4,5 % par an en moyenne en 2021-22.
Bassirou MBAYE