« La croissance de l’activité économique devrait atteindre 4,1 % en 2023, toujours en dessous de son niveau d'avant la pandémie pour la deuxième année consécutive, du fait d’un environnement extérieur défavorable et de la situation socio-politique du premier semestre 2023 qui a affecté les secteurs du commerce et des services », a confié Edward Gemayel qui a conduit l’équipe du Fmi.
Selon lui, l'inflation devrait reculer à 6,5 % cette année et ne devrait pas revenir à l'objectif de 3 % de l'Uemoa avant 2025. Le déficit du compte extérieur courant devrait selon ce responsable du Fmi, diminuer modérément à 14,5 % du Pib, en partie grâce à l'amélioration des termes de l'échange. «Une fois passée l'élection présidentielle et en tenant compte du démarrage de la production d'hydrocarbures à partir du second semestre 2024, les perspectives macroéconomiques devraient être favorables. En 2024, la croissance du Pib réel devrait atteindre 8,3 %, la croissance hors hydrocarbures s'accélérant pour atteindre 5,4 % », a fait savoir le Fmi.
L’institution juge que les performances des programmes ont été satisfaisantes. «A l’exception d’un indicateur quantitatif, tous les critères de performance et les objectifs indicatifs pour la fin juin 2023 ont été respectés. Trois des six critères structurels pour la première revue du programme Fep/Fce ont été remplis. Les autorités se sont engagées à mettre en œuvre les trois critères structurels restants concernant la gouvernance et la stratégie de dépenses fiscales avant l’examen du dossier par le Conseil d'administration du Fmi. Les deux mesures de réforme pour la première revue du programme au titre de la Frd, qui portent sur l'adoption d'un décret sur la gestion des investissements publics intégrant des considérations climatiques à chaque étape de l'élaboration du projet et le plan de mise en œuvre de la stratégie pour des transports publics verts, ont été mises en œuvre », a souligné le chef de mission du Fmi.
La mission a encouragé les autorités à parachever les mesures résiduelles du plan d’actions pour sortir de la liste grise du Groupe d’action financière (Gafi) en mai 2024.
Adou Faye
Selon lui, l'inflation devrait reculer à 6,5 % cette année et ne devrait pas revenir à l'objectif de 3 % de l'Uemoa avant 2025. Le déficit du compte extérieur courant devrait selon ce responsable du Fmi, diminuer modérément à 14,5 % du Pib, en partie grâce à l'amélioration des termes de l'échange. «Une fois passée l'élection présidentielle et en tenant compte du démarrage de la production d'hydrocarbures à partir du second semestre 2024, les perspectives macroéconomiques devraient être favorables. En 2024, la croissance du Pib réel devrait atteindre 8,3 %, la croissance hors hydrocarbures s'accélérant pour atteindre 5,4 % », a fait savoir le Fmi.
L’institution juge que les performances des programmes ont été satisfaisantes. «A l’exception d’un indicateur quantitatif, tous les critères de performance et les objectifs indicatifs pour la fin juin 2023 ont été respectés. Trois des six critères structurels pour la première revue du programme Fep/Fce ont été remplis. Les autorités se sont engagées à mettre en œuvre les trois critères structurels restants concernant la gouvernance et la stratégie de dépenses fiscales avant l’examen du dossier par le Conseil d'administration du Fmi. Les deux mesures de réforme pour la première revue du programme au titre de la Frd, qui portent sur l'adoption d'un décret sur la gestion des investissements publics intégrant des considérations climatiques à chaque étape de l'élaboration du projet et le plan de mise en œuvre de la stratégie pour des transports publics verts, ont été mises en œuvre », a souligné le chef de mission du Fmi.
La mission a encouragé les autorités à parachever les mesures résiduelles du plan d’actions pour sortir de la liste grise du Groupe d’action financière (Gafi) en mai 2024.
Adou Faye