La nécessité d'adapter la législation sénégalaise à la finance islamique est "une demande sociale" exprimée par des acteurs financiers sénégalais, selon le professeur Fall. "Il faut changer les lois et adapter la législation [sénégalaise à la finance islamique]. Pour arriver à cela, il faut une ferme volonté politique. Il faut que [...] la finance fasse partie de la culture économique du Sénégal", a-t-il affirmé lors de la cérémonie de clôture du premier SIBM. Ce salon, qui a démarré lundi, était axé sur "le rôle du droit et de la jurisprudence islamique dans l’approche de la finance islamique".
"Trois jours de formation ont servi à clarifier le concept de finance islamique, de parler des outils de la finance islamique, et de [sa capacité de] lutter contre la pauvreté", a-t-il résumé. "La finance islamique commence à s’imposer comme une demande sociale au Sénégal, devant la nécessité des citoyens d’arriver à l’émergence. C’est [...] un outil de développement", a expliqué Khadiyatoulah Fall. "La finance islamique, c’est une manière de gérer l’argent, de construire les banques, de prêter de l’argent, de satisfaire les besoins financiers, et d’accompagner les consommateurs musulmans, selon certains principes de l’islam", a-t-il ajouté.
Cette finance se caractérise aussi par "le partage des risques" entre les acteurs, selon lui. "On a vu qu’avec la crise que vient de vivre l’Occident, la finance islamique s’en est bien sortie. Il y a donc a des voies d’avenir qu’il faut explorer."
APS
"Trois jours de formation ont servi à clarifier le concept de finance islamique, de parler des outils de la finance islamique, et de [sa capacité de] lutter contre la pauvreté", a-t-il résumé. "La finance islamique commence à s’imposer comme une demande sociale au Sénégal, devant la nécessité des citoyens d’arriver à l’émergence. C’est [...] un outil de développement", a expliqué Khadiyatoulah Fall. "La finance islamique, c’est une manière de gérer l’argent, de construire les banques, de prêter de l’argent, de satisfaire les besoins financiers, et d’accompagner les consommateurs musulmans, selon certains principes de l’islam", a-t-il ajouté.
Cette finance se caractérise aussi par "le partage des risques" entre les acteurs, selon lui. "On a vu qu’avec la crise que vient de vivre l’Occident, la finance islamique s’en est bien sortie. Il y a donc a des voies d’avenir qu’il faut explorer."
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