''Ce n’est qu’à travers une participation crédible et efficace de ces organisations que les préoccupations des professionnels seront le plus prises en compte'', a dit Moussa Mbengue, secrétaire exécutif de l’Association ouest-africiane de développement de la pêche artisanale (ADEPA).
Cela nécessite, selon lui, des plans d’aménagements afin de travailler à la restauration de la ressource halieutique en mettant en place des mécanismes qui favorisent la bonne gouvernance des pêches et la meilleure participation des communautés à la gestion.
‘’Les plans d’aménagement consistent à la promotion de la restauration de la ressource. Ils ciblent une espèce pour que la ressource soit durable’’ a expliqué cet acteur de la pêche artisanale.
M. Mbengue s’exprimait au cours d’un atelier sous régional, de capitalisation démultiplication des résultats probants des projets d’actions collectives initiées par les organisations professionnelles de la pêche artisanale (OPPA) dans les pays couverts par le programme régional côtier marin (PRCM).
Cet atelier fait suite, selon lui, à un projet de renforcement et de structuration des capacités d’influence des organisations professionnelles de pêche artisanale des sept pays couverts par le programme régional côtier et marin (PRCM).
‘’21 leaders ont été formés dans les différents pays. Après une sélection, plusieurs ont été retenus sur la base de critères objectifs pour être financés, après avoir conçu des projets d’actions collectives’’ a t- il fait remarquer.
Selon Moussa Mbengue, le sous-secteur de la pêche artisanale qui est stratégique dans les pays africains, fait travailler beaucoup de personnes. ‘’Il a un fort potentiel de main d’œuvre et contribue à l’alimentation des communautés notamment celles les plus défavorisées. C’est aussi un secteur créateur de richesses dans nos pays’’ a-t-il indiqué.
A cet égard, il a plaidé ''pour une plus grande participation des communautés de pêche artisanale, à travers leurs organisations, à la définition, à la mise en œuvre et au suivi évaluation, des politiques publiques de pêche’’.
‘’Ce n’est qu’à travers une participation crédible et efficace de ces organisations, que les préoccupations des professionnels seront le plus prises en compte’’ a estimé le secrétaire exécutif de l’ADEPA.
Toutefois, Moussa Mbengue a déploré le fait que le développement de la pêche artisanale soit compromis par la raréfaction des ressources halieutiques et l’effondrement de certaines espèces pélagiques côtières.
Pour faire face à ce fléau, M. Mbengue a proposé de ''développer des stratégies pour harmoniser les politiques à l’échelle de ces Etats car, la ressource halieutique est partagée’’.
C’est dans cette optique que la commission sous régionale de pêche (CSRP), les organisations professionnelles et les états travaillent en collaboration pour que les politiques publiques de pêche soient harmonisées, a-t-il souligné.
Si d’une part des mesures de conservations sont reprises, il faut que les autres les suivent. D’autre part aussi, il faut travailler à la restauration de la ressource halieutique en mettant en place des mécanismes qui favorisent la bonne gouvernance des pêches, une meilleure participation des communautés à la gestion des ressources car, il n’y a pas d’autres alternatives, selon lui.
'’Aujourd’hui, il faut gérer par la concertation. La gestion conventionnelle n’est plus d’actualité. Il faudrait qu’au cœur des politiques publiques de pêche, mettre l’accent sur la participation économique parce que ce sont des professionnels qui exploitent la ressource et qui, en même temps, subissent les conséquences'', a expliqué le secrétaire exécutif.
Par conséquent, a-t-il soutenu, ‘’on ne peut rien faire de durable, sans la participation crédible et efficace de toutes les parties prenantes, les états, les instituions et les personnes ressources''.
Abordant dans le même sens, Ahmed Senhoury, le directeur du programme régional côtier et marin (PRCM), a indiqué que le secteur de la pêche contribue à l’emploi à la sécurité alimentaire et à une forte plus- value aux Etats.
‘’C’est le secteur pilier de économies. Cependant, il faut bien gérer des cadres de concertation pour pouvoir renforcer les capacités (...) et que des politiques soient harmonisées’’ a affirmé M. Senhoury.
''Nous appuyons les acteurs de la pêche à se concerter entre eux, à discuter de problèmes de ce secteur afin de trouver ensemble des solutions qui peuvent contribuer à résoudre les difficultés'', a t-il dit.
‘’Nous sommes en train de promouvoir la concertation entre les acteurs de la pêche et les autres catégories d’acteurs qui interviennent en milieu marin car, il existe des conflits entre ces autres catégories’’ a t- il fait remarquer.
Il a estimé que les acteurs doivent discuter ensemble et trouver des solutions. ‘’Nous sommes conscients que les ressources marines sont partagées et migrent d’un pays à un autre et ne connaissent pas de frontières’’ a relevé le directeur du PRCM.
Les sept pays couverts par le PRCM sont : la Gambie, le Cap-Vert, la Guinée, la Guinée Bissau, la Mauritanie, le Sénégal et la Sierra Léone.
APS
Cela nécessite, selon lui, des plans d’aménagements afin de travailler à la restauration de la ressource halieutique en mettant en place des mécanismes qui favorisent la bonne gouvernance des pêches et la meilleure participation des communautés à la gestion.
‘’Les plans d’aménagement consistent à la promotion de la restauration de la ressource. Ils ciblent une espèce pour que la ressource soit durable’’ a expliqué cet acteur de la pêche artisanale.
M. Mbengue s’exprimait au cours d’un atelier sous régional, de capitalisation démultiplication des résultats probants des projets d’actions collectives initiées par les organisations professionnelles de la pêche artisanale (OPPA) dans les pays couverts par le programme régional côtier marin (PRCM).
Cet atelier fait suite, selon lui, à un projet de renforcement et de structuration des capacités d’influence des organisations professionnelles de pêche artisanale des sept pays couverts par le programme régional côtier et marin (PRCM).
‘’21 leaders ont été formés dans les différents pays. Après une sélection, plusieurs ont été retenus sur la base de critères objectifs pour être financés, après avoir conçu des projets d’actions collectives’’ a t- il fait remarquer.
Selon Moussa Mbengue, le sous-secteur de la pêche artisanale qui est stratégique dans les pays africains, fait travailler beaucoup de personnes. ‘’Il a un fort potentiel de main d’œuvre et contribue à l’alimentation des communautés notamment celles les plus défavorisées. C’est aussi un secteur créateur de richesses dans nos pays’’ a-t-il indiqué.
A cet égard, il a plaidé ''pour une plus grande participation des communautés de pêche artisanale, à travers leurs organisations, à la définition, à la mise en œuvre et au suivi évaluation, des politiques publiques de pêche’’.
‘’Ce n’est qu’à travers une participation crédible et efficace de ces organisations, que les préoccupations des professionnels seront le plus prises en compte’’ a estimé le secrétaire exécutif de l’ADEPA.
Toutefois, Moussa Mbengue a déploré le fait que le développement de la pêche artisanale soit compromis par la raréfaction des ressources halieutiques et l’effondrement de certaines espèces pélagiques côtières.
Pour faire face à ce fléau, M. Mbengue a proposé de ''développer des stratégies pour harmoniser les politiques à l’échelle de ces Etats car, la ressource halieutique est partagée’’.
C’est dans cette optique que la commission sous régionale de pêche (CSRP), les organisations professionnelles et les états travaillent en collaboration pour que les politiques publiques de pêche soient harmonisées, a-t-il souligné.
Si d’une part des mesures de conservations sont reprises, il faut que les autres les suivent. D’autre part aussi, il faut travailler à la restauration de la ressource halieutique en mettant en place des mécanismes qui favorisent la bonne gouvernance des pêches, une meilleure participation des communautés à la gestion des ressources car, il n’y a pas d’autres alternatives, selon lui.
'’Aujourd’hui, il faut gérer par la concertation. La gestion conventionnelle n’est plus d’actualité. Il faudrait qu’au cœur des politiques publiques de pêche, mettre l’accent sur la participation économique parce que ce sont des professionnels qui exploitent la ressource et qui, en même temps, subissent les conséquences'', a expliqué le secrétaire exécutif.
Par conséquent, a-t-il soutenu, ‘’on ne peut rien faire de durable, sans la participation crédible et efficace de toutes les parties prenantes, les états, les instituions et les personnes ressources''.
Abordant dans le même sens, Ahmed Senhoury, le directeur du programme régional côtier et marin (PRCM), a indiqué que le secteur de la pêche contribue à l’emploi à la sécurité alimentaire et à une forte plus- value aux Etats.
‘’C’est le secteur pilier de économies. Cependant, il faut bien gérer des cadres de concertation pour pouvoir renforcer les capacités (...) et que des politiques soient harmonisées’’ a affirmé M. Senhoury.
''Nous appuyons les acteurs de la pêche à se concerter entre eux, à discuter de problèmes de ce secteur afin de trouver ensemble des solutions qui peuvent contribuer à résoudre les difficultés'', a t-il dit.
‘’Nous sommes en train de promouvoir la concertation entre les acteurs de la pêche et les autres catégories d’acteurs qui interviennent en milieu marin car, il existe des conflits entre ces autres catégories’’ a t- il fait remarquer.
Il a estimé que les acteurs doivent discuter ensemble et trouver des solutions. ‘’Nous sommes conscients que les ressources marines sont partagées et migrent d’un pays à un autre et ne connaissent pas de frontières’’ a relevé le directeur du PRCM.
Les sept pays couverts par le PRCM sont : la Gambie, le Cap-Vert, la Guinée, la Guinée Bissau, la Mauritanie, le Sénégal et la Sierra Léone.
APS