M. Guèye a préconisé une politique énergétique garantissant "la croissance économique, la protection de l’environnement et la réduction des inégalités sociales". Il représentait Fatima Dia, la directrice de l’Institut de la Francophonie pour le développement durable (IFDD), à la cérémonie d’ouverture d’un séminaire de formation sur "la planification et l’élaboration d’une politique énergétique" dans les pays ouest-africains. Ce séminaire se tiendra à Saly-Portudal (Ouest) jusqu'au 13 décembre.
La consommation mondiale d’énergie devrait augmenter de 53% d’ici à 2035, celles de la Chine et de l’Inde pouvant respectivement aller jusqu’à 82% et 106%, a-t-il dit, citant l’Agence internationale de l’énergie (AIE). "Ces statistiques effrayantes montrent clairement que les modes de production, de distribution et de consommation de l’énergie ne correspondent pas aux enjeux de développement durable, c’est-à-dire un développement qui satisfait les besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures à satisfaire leurs propres besoins", a souligné M. Touré.
Il a plaidé pour "une plus grande implication des Etats dans l’organisation et le développement du secteur" de l’énergie. Les Etats ont aussi l’obligation de dérouler "une politique sectorielle cohérente et bien intégrée dans les stratégies nationales de développement, et un cadre réglementaire adapté" aux besoins et aux exigences du secteur, a-t-il ajouté.
Maguèye Touré estime que "les autorités chargées de l’énergie devraient disposer de capacités leur permettant de déployer une politique énergétique faisant l’objet d’un suivi-évaluation régulier, d’une plus grande transparence et d’une meilleure coordination".
"Dans les pays d’Afrique de l’Ouest, comme dans les autres en développement, le système énergétique est dominé par la biomasse, qui représente 80% de la consommation d’énergie", a souligné Sécou Sarr, directeur d’Enda-Energie. Il affirme, lors de l’ouverture du séminaire, que l’usage de la biomasse "affecte l’équilibre des écosystèmes [et engendre la] dégradation des terres, la désertification, etc." Selon M. Sarr, pour être efficace, une politique énergétique doit reposer sur des données et des outils capables d’anticiper sur les tendances démographiques du pays où elle est mise en œuvre.
APS
La consommation mondiale d’énergie devrait augmenter de 53% d’ici à 2035, celles de la Chine et de l’Inde pouvant respectivement aller jusqu’à 82% et 106%, a-t-il dit, citant l’Agence internationale de l’énergie (AIE). "Ces statistiques effrayantes montrent clairement que les modes de production, de distribution et de consommation de l’énergie ne correspondent pas aux enjeux de développement durable, c’est-à-dire un développement qui satisfait les besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures à satisfaire leurs propres besoins", a souligné M. Touré.
Il a plaidé pour "une plus grande implication des Etats dans l’organisation et le développement du secteur" de l’énergie. Les Etats ont aussi l’obligation de dérouler "une politique sectorielle cohérente et bien intégrée dans les stratégies nationales de développement, et un cadre réglementaire adapté" aux besoins et aux exigences du secteur, a-t-il ajouté.
Maguèye Touré estime que "les autorités chargées de l’énergie devraient disposer de capacités leur permettant de déployer une politique énergétique faisant l’objet d’un suivi-évaluation régulier, d’une plus grande transparence et d’une meilleure coordination".
"Dans les pays d’Afrique de l’Ouest, comme dans les autres en développement, le système énergétique est dominé par la biomasse, qui représente 80% de la consommation d’énergie", a souligné Sécou Sarr, directeur d’Enda-Energie. Il affirme, lors de l’ouverture du séminaire, que l’usage de la biomasse "affecte l’équilibre des écosystèmes [et engendre la] dégradation des terres, la désertification, etc." Selon M. Sarr, pour être efficace, une politique énergétique doit reposer sur des données et des outils capables d’anticiper sur les tendances démographiques du pays où elle est mise en œuvre.
APS