Dans cette perspective, la Direction des parcs nationaux, point focal du protocole, a entrepris un programme d'information et de sensibilisation de tous les acteurs intervenant dans le domaine des ressources génétiques.
Le Sénégal a pourtant joué un rôle important dans le processus de négociation de ce protocole, a rappelé jeudi, le colonel Samuel Diémé, ingénieur des Eaux-et-forêts, conservateur des parcs nationaux et point focal (APA), lors atelier d'information et de sensibilisation sur les enjeux liés au Protocole de Nagoya.
Même le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki Moon, a adressé dans ce sens une correspondance au chef de l'Etat sénégalais Macky Sall, a relevé le colonel Diémé, auteur d'une communication sur ledit protocole. "Les politiques ne comprennent pas encore la mesure de l'importance de ce protocole", a commenté Samuel Diémé.
Le protocole de Nogoya relatif à la Convention sur la biodiversité a été adopté à la 10e réunion de la Conférence des parties (COP), lors de la Convention sur la diversité biologique, organisée à Nagoya en octobre 2010. Il a été ouvert à la signature au siège des Nations Unies en février 2011. Le Sénégal l'a signé en janvier 2012.
Cet instrument international contraignant a été ratifié par 26 pays dont 11 africains. Y figurent deux pays ouest-africains notamment le Burkina Faso et la Guinée-Bissau. L'entrée en vigueur du protocole requiert 50 ratifications.
Le protocole s'applique aux ressources génétiques qui entrent dans le champ d'application de l'article 15 de la Convention sur la biodiversité (CBD). Il donne suite et soutient la CDB, en particulier l'un de ses trois objectifs, le partage juste et équitable des avantages découlant de l'utilisation des ressources génétiques.
Il repose sur les principes fondamentaux de l'accès et du partage des avantages consacrés par la Convention sur la diversité biologique.
De responsables de structures intervenant dans la défense de l'environnement ont insisté jeudi sur la nécessité de mettre en œuvre une campagne de sensibilisation des populations sur ce sujet.
Ils préconisent aussi un plaidoyer en direction des autorités pour une ratification de ce protocole qui couvre aussi les savoirs traditionnelles associées aux ressources génétiques.
APS
Le Sénégal a pourtant joué un rôle important dans le processus de négociation de ce protocole, a rappelé jeudi, le colonel Samuel Diémé, ingénieur des Eaux-et-forêts, conservateur des parcs nationaux et point focal (APA), lors atelier d'information et de sensibilisation sur les enjeux liés au Protocole de Nagoya.
Même le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki Moon, a adressé dans ce sens une correspondance au chef de l'Etat sénégalais Macky Sall, a relevé le colonel Diémé, auteur d'une communication sur ledit protocole. "Les politiques ne comprennent pas encore la mesure de l'importance de ce protocole", a commenté Samuel Diémé.
Le protocole de Nogoya relatif à la Convention sur la biodiversité a été adopté à la 10e réunion de la Conférence des parties (COP), lors de la Convention sur la diversité biologique, organisée à Nagoya en octobre 2010. Il a été ouvert à la signature au siège des Nations Unies en février 2011. Le Sénégal l'a signé en janvier 2012.
Cet instrument international contraignant a été ratifié par 26 pays dont 11 africains. Y figurent deux pays ouest-africains notamment le Burkina Faso et la Guinée-Bissau. L'entrée en vigueur du protocole requiert 50 ratifications.
Le protocole s'applique aux ressources génétiques qui entrent dans le champ d'application de l'article 15 de la Convention sur la biodiversité (CBD). Il donne suite et soutient la CDB, en particulier l'un de ses trois objectifs, le partage juste et équitable des avantages découlant de l'utilisation des ressources génétiques.
Il repose sur les principes fondamentaux de l'accès et du partage des avantages consacrés par la Convention sur la diversité biologique.
De responsables de structures intervenant dans la défense de l'environnement ont insisté jeudi sur la nécessité de mettre en œuvre une campagne de sensibilisation des populations sur ce sujet.
Ils préconisent aussi un plaidoyer en direction des autorités pour une ratification de ce protocole qui couvre aussi les savoirs traditionnelles associées aux ressources génétiques.
APS