Les concepteurs du plan Sénégal émergent (Pse) ont d’abord réfléchit, avant tout, à la mise en œuvre du plan. Ils ont identifié la plus grosse équation à laquelle le Sénégal fait face depuis des années, à savoir la mise en œuvre correcte des projets et programmes de développement. C’est une excellente chose. Notre pays dispose d’une administration composée d’agents de très grande qualité. Ils sont en mesure de rédiger des programmes en des temps très courts, la SNDES en est une illustration parfaite. Cependant, c’est toujours la mise en œuvre qui pose problème. C’est pourquoi, penser dés l’étape de la conception, à la mise en œuvre est une grande avancée.
Les pères du Plan Sénégal émergent ne sont certainement pas plus intelligents que les fonctionnaires qui ont réfléchit et rédigé les documents précédents. Si la mise en œuvre de leurs projets a été problématique, qu’en sera-t-il alors pour le Pse. Il faut souligner qu’il y a des réalités que seule une refonte totale des habitudes dans l’administration sénégalaise peut modifier. Pourquoi par exemple, le Sénégal est parfois mal positionné dans le classement du Doing Business ? Eh bien ! La réponse, il faut aller la chercher dans le comportement de certaines administrations. Elles ne veulent pas bouger, parce qu’elles n’en ont pas la volonté. Pire, elles considèrent que ces réformes peuvent réduire à néant certains de leurs privilèges. Ils créent des lourdeurs et des lenteurs qui bloquent toutes les réformes. Ces comportements ont par exemple retardé plusieurs réformes adoptées dans le cadre des échanges que le gouvernement a eu avec le secteur privé, au Conseil présidentiel de l’investissement. Maintenant est-ce que ce sont ces jeunes sortis de grandes écoles, ou bien ces fonctionnaires internationaux de grandes qualités, évoluant sur l’international qui vont secouer le cocotier. Il faut l’espérer. Le Sénégal a en tout cas besoin d’avancer et très rapidement. Ce n’est pas le rythme actuel, avec des taux de croissance largement inférieurs à la moyenne, dans la zone Uemoa, que le Sénégal y parviendra. Car c’est très insuffisant. Il faut au moins des taux de 7 % à 8% et dans la durée.
Les concepteurs du Plan Sénégal émergent ne vont pas réinventer la roue. Le travail qu’ils ont fait ne sera pas très différent de ce qui a été réalisé auparavant avec les autres documents. Seulement, pour que leur labeur puisse avoir les effets souhaités, il faudrait dans toutes les administrations que le slogan soit « Tous unis autour de l’ambitieux projet de placer le Sénégal sur la rampe de lancement pour l’émergence ». Pour réussir cette mission, le président de la République, le commandant en chef doit impliquer toute la nation sénégalaise. Les fonctionnaires de l’administration, la diaspora, le secteur privé, les syndicats et le monde des médias doivent s’approprier ce plan. C’est seulement ainsi que le Sénégal pourra enfin lever le défi de la mise œuvre, gage de succès.
Cette ambition grandiose de faire du Sénégal l’égal de pays comme le Maroc, la Tunisie ou encore Maurice est bien possible.
Ismaila BA
Les pères du Plan Sénégal émergent ne sont certainement pas plus intelligents que les fonctionnaires qui ont réfléchit et rédigé les documents précédents. Si la mise en œuvre de leurs projets a été problématique, qu’en sera-t-il alors pour le Pse. Il faut souligner qu’il y a des réalités que seule une refonte totale des habitudes dans l’administration sénégalaise peut modifier. Pourquoi par exemple, le Sénégal est parfois mal positionné dans le classement du Doing Business ? Eh bien ! La réponse, il faut aller la chercher dans le comportement de certaines administrations. Elles ne veulent pas bouger, parce qu’elles n’en ont pas la volonté. Pire, elles considèrent que ces réformes peuvent réduire à néant certains de leurs privilèges. Ils créent des lourdeurs et des lenteurs qui bloquent toutes les réformes. Ces comportements ont par exemple retardé plusieurs réformes adoptées dans le cadre des échanges que le gouvernement a eu avec le secteur privé, au Conseil présidentiel de l’investissement. Maintenant est-ce que ce sont ces jeunes sortis de grandes écoles, ou bien ces fonctionnaires internationaux de grandes qualités, évoluant sur l’international qui vont secouer le cocotier. Il faut l’espérer. Le Sénégal a en tout cas besoin d’avancer et très rapidement. Ce n’est pas le rythme actuel, avec des taux de croissance largement inférieurs à la moyenne, dans la zone Uemoa, que le Sénégal y parviendra. Car c’est très insuffisant. Il faut au moins des taux de 7 % à 8% et dans la durée.
Les concepteurs du Plan Sénégal émergent ne vont pas réinventer la roue. Le travail qu’ils ont fait ne sera pas très différent de ce qui a été réalisé auparavant avec les autres documents. Seulement, pour que leur labeur puisse avoir les effets souhaités, il faudrait dans toutes les administrations que le slogan soit « Tous unis autour de l’ambitieux projet de placer le Sénégal sur la rampe de lancement pour l’émergence ». Pour réussir cette mission, le président de la République, le commandant en chef doit impliquer toute la nation sénégalaise. Les fonctionnaires de l’administration, la diaspora, le secteur privé, les syndicats et le monde des médias doivent s’approprier ce plan. C’est seulement ainsi que le Sénégal pourra enfin lever le défi de la mise œuvre, gage de succès.
Cette ambition grandiose de faire du Sénégal l’égal de pays comme le Maroc, la Tunisie ou encore Maurice est bien possible.
Ismaila BA