M. Takashi Kitahara, nouvel ambassadeur du Japon au Sénégal à droite et Amadou BA, ministre de l'économie et des finances
La signature de l’accord de don a eu lieu entre M. Takashi Kitahara, nouvel ambassadeur du Japon au Sénégal et M. Amadou Bâ, le ministre de l’économie et des finances. Le don concerne le financement de deux projets. Le premier est le projet de construction de 187 salles de classes pour l’enseignement moyen dans la banlieue de Dakar pour un montant de 6,750 milliards FCFA. Le second est le projet de construction et d’équipement du Centre régional de formation des personnels d’éducation (CRFPE) à Fatick pour un montant de 3,240 milliards de FCFA. « En acceptant de financer ces deux projets, le Japon apporte une contribution très appréciée dans l’amélioration des conditions de vie des populations sénégalaises, au relèvement du niveau de notre système éducatif, et d’une manière générale, à la mise en œuvre du Plan Sénégal émergent », a laissé entendre Amadou Bâ. Selon lui, la réalisation de ces deux projets va faciliter l’accès à une éducation de qualité à un plus grand nombre de jeunes Sénégalais.
« L’avancée économique et le développement social du Japon ont été amorcés à la fin du 19ème siècle à la suite d’un ambitieux programme d’éducation de masse, ce qui a grandement favorisé le développement des ressources humaines », a affirmé pour sa part M. Kitahara. Fort de l’expérience de son pays, il se dit convaincu que l’éducation demeure le socle du développement d’un pays comme le Sénégal qui a « un potentiel humain très remarquable, avec de grands hommes comme feu le Président Léopold Sédar Senghor. « Mais, ajoute le diplomate japonais, le pays aura besoin d’élargir, voire de multiplier la base de ces exemples pour son émergence ». C’est dans cette optique, estime-t-il, que le Japon accorde une grande importance à l’aide destinée au secteur de l’éducation de base du Sénégal.
Selon toujours M. Takashi Kitahara, à l’issue de ces projets, le Japon aura réalisé, depuis le début de sa coopération avec le Sénégal, plus de 2.500 salles de classe. Il a aussi met à l’actif de son pays la construction du Centre de formation professionnelle et technique Sénégal-Japon (CFPT) qui totalise à l’heure actuelle plus de 2.300 diplômés et 3.200 stagiaires sénégalais et ressortissants de l’Afrique de l’Ouest.
El Hadj Diakhaté
« L’avancée économique et le développement social du Japon ont été amorcés à la fin du 19ème siècle à la suite d’un ambitieux programme d’éducation de masse, ce qui a grandement favorisé le développement des ressources humaines », a affirmé pour sa part M. Kitahara. Fort de l’expérience de son pays, il se dit convaincu que l’éducation demeure le socle du développement d’un pays comme le Sénégal qui a « un potentiel humain très remarquable, avec de grands hommes comme feu le Président Léopold Sédar Senghor. « Mais, ajoute le diplomate japonais, le pays aura besoin d’élargir, voire de multiplier la base de ces exemples pour son émergence ». C’est dans cette optique, estime-t-il, que le Japon accorde une grande importance à l’aide destinée au secteur de l’éducation de base du Sénégal.
Selon toujours M. Takashi Kitahara, à l’issue de ces projets, le Japon aura réalisé, depuis le début de sa coopération avec le Sénégal, plus de 2.500 salles de classe. Il a aussi met à l’actif de son pays la construction du Centre de formation professionnelle et technique Sénégal-Japon (CFPT) qui totalise à l’heure actuelle plus de 2.300 diplômés et 3.200 stagiaires sénégalais et ressortissants de l’Afrique de l’Ouest.
El Hadj Diakhaté