PNUD/Stéphane Bellero Une centrale thermique à Port Louis, à l'île Maurice, contribue aux émissions de gaz à effet de serre sur l'île de l'océan Indien.
L’enquête, intitulée « Vote populaire pour le climat », reflète l’avis de plus de la moitié de la population mondiale. Ses résultats ont été traités par l’Université d’Oxford, au Royaume-Uni.
« Peu importe d’où ils viennent, les citoyens s’accordent sur le fait que les changements climatiques constituent une urgence mondiale », a déclaré l’Administrateur du PNUD, Achim Steiner lors de la publication des résultats du Vote populaire pour le climat.
« Le Vote populaire pour le climat révèle également que les habitants de la planète sont conscients de l’envergure de l’action nécessaire, depuis l’agriculture sans incidence négative sur le climat jusqu’à la protection de la nature, en passant par l’investissement dans une relance verte », a-t-il ajouté.
Cette enquête innovante a été diffusée à travers des plateformes de jeux mobiles, afin de pouvoir toucher des publics généralement difficiles à atteindre lors des sondages, comme les jeunes de moins de 18 ans.
Les experts de l’Université d’Oxford ont pondéré l’immense échantillon de répondants afin qu’il soit représentatif des profils de population dans les pays sondés pour ce qui est de l’âge, du genre et du niveau d’instruction, ce qui a permis d’aboutir à une marge d’erreur de seulement +/- 2%.
Des participants de 50 pays ont dû confirmer si les changements climatiques constituaient une urgence mondiale et s’ils soutenaient 18 politiques climatiques clés dans six domaines d’action : l’économie, l’énergie, les transports, l’alimentation et l’agriculture, la nature et la protection des populations.
Plus d’un demi-million de jeunes de moins de 18 ans ont été interrogés dans le cadre du Vote populaire pour le climat, un public clé dans le domaine des changements climatiques, qui ne peut généralement pas encore voter aux élections.
Dans quatre des cinq pays présentant le plus haut taux d’émissions liées au changement d’affectation des terres et pour lesquelles suffisamment de données ont pu être recueillies sur les préférences en matière de politiques, la majorité des personnes interrogées ont affirmé être favorables à la conservation des forêts et des terres.
Neuf des dix pays abritant les populations les plus urbanisées sont pour une utilisation accrue de voitures et d’autobus alimentés à l’énergie propre ou de vélos.
Les politiques proposées ont rencontré un franc succès, les plus populaires étant la préservation des forêts et des terres (soutenue par 54% du public), le développement de l’énergie solaire, éolienne et renouvelable (53%), l’adoption de techniques agricoles sans incidence négative sur le climat (52%) et davantage d’investissements dans les entreprises et les emplois verts (50%).
« Le Vote populaire pour le climat nous a permis d’accéder à une manne de données sans précédent sur l’opinion publique. Les citoyens sont bien plus conscients de l’urgence climatique qu’on ne le pensait. Nous avons également pu constater que la plupart des gens souhaitaient clairement l’adoption de politiques fortes et d’envergure », a précisé le Professeur Fisher.
Les personnes ayant fréquenté une université ou une école supérieure étaient en très grande majorité conscientes de l’urgence climatique, que ce soit dans des pays à faible revenu comme le Bhoutan (82%) et la République démocratique du Congo (82%) ou dans des pays riches tels que la France (87%) et le Japon (82%).
Pour ce qui est de l’âge des répondants, les plus jeunes (moins de 18 ans) ont davantage tendance à considérer les changements climatiques comme une urgence que les personnes plus âgées. Néanmoins, d’autres groupes d’âge ne sont pas loin derrière, avec 65 % des personnes âgées de 18 à 35 ans conscientes de cette urgence, 66 % des celles âgées de 36 à 59 ans et 58 % des plus de 60 ans, ce qui montre à quel point cette problématique s’est aujourd’hui popularisée.
Les résultats détaillés, ventilés par âge, genre et niveau d’instruction, seront communiqués aux gouvernements du monde entier par le PNUD, qui a organisé ce sondage innovant en collaboration avec l’Université d’Oxford. L’année 2021 sera décisive pour l’engagement des pays en faveur de l’action pour le climat, étant donné qu’un cycle de négociations important se déroulera lors du Conférence de l’ONU sur le climat en novembre à Glasgow, au Royaume-Uni.
Un.org
« Peu importe d’où ils viennent, les citoyens s’accordent sur le fait que les changements climatiques constituent une urgence mondiale », a déclaré l’Administrateur du PNUD, Achim Steiner lors de la publication des résultats du Vote populaire pour le climat.
« Le Vote populaire pour le climat révèle également que les habitants de la planète sont conscients de l’envergure de l’action nécessaire, depuis l’agriculture sans incidence négative sur le climat jusqu’à la protection de la nature, en passant par l’investissement dans une relance verte », a-t-il ajouté.
Cette enquête innovante a été diffusée à travers des plateformes de jeux mobiles, afin de pouvoir toucher des publics généralement difficiles à atteindre lors des sondages, comme les jeunes de moins de 18 ans.
Les experts de l’Université d’Oxford ont pondéré l’immense échantillon de répondants afin qu’il soit représentatif des profils de population dans les pays sondés pour ce qui est de l’âge, du genre et du niveau d’instruction, ce qui a permis d’aboutir à une marge d’erreur de seulement +/- 2%.
Des participants de 50 pays ont dû confirmer si les changements climatiques constituaient une urgence mondiale et s’ils soutenaient 18 politiques climatiques clés dans six domaines d’action : l’économie, l’énergie, les transports, l’alimentation et l’agriculture, la nature et la protection des populations.
Plus d’un demi-million de jeunes de moins de 18 ans ont été interrogés dans le cadre du Vote populaire pour le climat, un public clé dans le domaine des changements climatiques, qui ne peut généralement pas encore voter aux élections.
Les gens veulent des politiques climatiques plus vastes
Selon l’enquête, les personnes interrogées souhaitent l’adoption de politiques climatiques plus vastes que celles appliquées actuellement. Par exemple, dans huit des dix pays couverts enregistrant le plus gros volume d’émissions dans le secteur de l’énergie, la majorité des répondants se sont dits favorables au développement des énergies renouvelables.Dans quatre des cinq pays présentant le plus haut taux d’émissions liées au changement d’affectation des terres et pour lesquelles suffisamment de données ont pu être recueillies sur les préférences en matière de politiques, la majorité des personnes interrogées ont affirmé être favorables à la conservation des forêts et des terres.
Neuf des dix pays abritant les populations les plus urbanisées sont pour une utilisation accrue de voitures et d’autobus alimentés à l’énergie propre ou de vélos.
Les politiques proposées ont rencontré un franc succès, les plus populaires étant la préservation des forêts et des terres (soutenue par 54% du public), le développement de l’énergie solaire, éolienne et renouvelable (53%), l’adoption de techniques agricoles sans incidence négative sur le climat (52%) et davantage d’investissements dans les entreprises et les emplois verts (50%).
Une méthodologie novatrice et fructueuse
Selon Stephen Fisher, Professeur de la Faculté de sociologie de l’Université d’Oxford, l’enquête montre que « les plateformes de jeux mobiles permettent non seulement d’atteindre beaucoup de monde, mais aussi de sonder différents types de personnes dans un éventail diversifié de pays ».« Le Vote populaire pour le climat nous a permis d’accéder à une manne de données sans précédent sur l’opinion publique. Les citoyens sont bien plus conscients de l’urgence climatique qu’on ne le pensait. Nous avons également pu constater que la plupart des gens souhaitaient clairement l’adoption de politiques fortes et d’envergure », a précisé le Professeur Fisher.
Le niveau d’éducation joue sur la prise de conscience climatique
L’enquête a également révélé un lien direct entre le niveau d’instruction des personnes et leur souhait qu’une action soit menée pour le climat, signale le PNUD.Les personnes ayant fréquenté une université ou une école supérieure étaient en très grande majorité conscientes de l’urgence climatique, que ce soit dans des pays à faible revenu comme le Bhoutan (82%) et la République démocratique du Congo (82%) ou dans des pays riches tels que la France (87%) et le Japon (82%).
Pour ce qui est de l’âge des répondants, les plus jeunes (moins de 18 ans) ont davantage tendance à considérer les changements climatiques comme une urgence que les personnes plus âgées. Néanmoins, d’autres groupes d’âge ne sont pas loin derrière, avec 65 % des personnes âgées de 18 à 35 ans conscientes de cette urgence, 66 % des celles âgées de 36 à 59 ans et 58 % des plus de 60 ans, ce qui montre à quel point cette problématique s’est aujourd’hui popularisée.
Les résultats détaillés, ventilés par âge, genre et niveau d’instruction, seront communiqués aux gouvernements du monde entier par le PNUD, qui a organisé ce sondage innovant en collaboration avec l’Université d’Oxford. L’année 2021 sera décisive pour l’engagement des pays en faveur de l’action pour le climat, étant donné qu’un cycle de négociations important se déroulera lors du Conférence de l’ONU sur le climat en novembre à Glasgow, au Royaume-Uni.
Un.org