L’énergie est au centre de toute ambition de développement durable. Une telle ambition est illusoire sans un accès généralisé à l’énergie, et sans une production et une utilisation sobre et durable de cette énergie. C’est en ce sens que l’Uemoa s’est dotée en 2008, d’une « stratégie de résolution de la crise énergétique dénommée Initiative Régionale pour l’énergie durable (IRED), fondée sur une vision ambitieuse et audacieuse », a soutenu le président de la Commission chargé du Département de Développement de l’Entreprise, de l’Energie, des Télécommunications et du Tourisme (DDET) M. Guy Amédée Ajanohoun
Il déclare qu’à l’horizon 2030, l’ensemble des citoyens de l’Union accédera à « une énergie à bas prix, au sein d’un vaste marché d’échanges d’énergie électrique intégré et harmonisé à l’échelle de l’Afrique de l’Ouest, produisant une énergie propre et s’appuyant sur un partenariat public-privé dynamique ». Car selon M. Ajanohoun, « l’Union dispose d’un potentiel énergétique relativement important, et probablement insuffisamment connu ». « Ces réserves sont estimées, en 2005, à 44 millions de tonnes pour le pétrole brut, 23 300 millions de m3 pour le gaz naturel et 85 millions de tonnes pour le charbon », renseigne-t-il. S’y ajoute « un potentiel prouvé d’hydroélectricité de 5860 MW » a-t-il signalé. Ainsi, « l’exploitation de ce potentiel devrait à priori, assurer à l’espace Uemoa une certaine quiétude dans le domaine énergétique », soutient le Commissaire chargé du DDET.
Toutefois, d’après M. Ajanohoun, la situation énergétique globale des pays de l’Uemoa se caractérise par « une prédominance de la biomasse énergie (charbon de bois, bois de feu, déchets végétaux…) dans le bilan énergétique, une forte dépendance vis-à-vis de l’extérieur pour les hydrocarbures, une très faible utilisation de l’électricité conventionnelle », entres autres. A cet égard, le bilan énergétique global de l’espace UEMOA est assez éloquent : « 80% environ d’énergies traditionnelles, 15% d’hydrocarbures, 5% d’électricité », informe M. Ajanohoun. Ce qui signifie que la moyenne des taux d’accès à l’électricité dans les pays de l’Uemoa, est estimée « à 22,3%, et se réduit à 6,2 % en milieu rural ». Ce qui confirme « l’ampleur des attentes et explique en partie la persistance des difficultés », soutient-t-il. C’est pourquoi, pour remédier à cette situation, « l’Union s’est dotée, dès décembre 2001, d’une Politique Energétique Commune (PEC) », explique M. Ajanohoun.
Selon ce dernier, la PEC vise, entre autres objectifs à « assurer la sécurité des approvisionnements énergétiques ». Mais aussi, à gérer de manière optimale « les ressources énergétiques par l'interconnexion des réseaux électriques, le développement des ouvrages énergétiques communautaires et l’exploitation du potentiel d'énergies renouvelables » a-t-il ajouté. Ainsi, avec l’Initiative Régionale pour l’Energie Durable (IRED), « l’Uemoa s’est fixée des défis pour une transition vers un mix-énergétique dans l’espace ouest-africain », indique M. Ajanohoun. Il s’agira de passer d’un taux d’électrification de « 17% en 2007 à 80% en 2020 et à 100% en 2030 (accès universel à l’électricité) », de réduire le prix moyen de l’électricité dans l’Uemoa à « 30 FCFA le kWh » ; et de faire passer la proportion d’énergies renouvelables dans le parc de « 36% en 2007 à 82% en 2030 », liste le Commissaire chargé du DDET.
Ainsi, « l’extension des interconnexions régionales pourrait ouvrir les dimensions du choix et des perspectives de complémentarité solaire/hydroélectrique à notre Union », argumente M. Ajanohoun. Ainsi, « plusieurs facteurs militent pour l’utilisation massive des énergies renouvelables et de l’énergie solaire en particulier sur le réseau interconnecté de certains pays de l’Uemoa dans les meilleurs délais » a-t-il fait savoir.
Amy Diallo
Il déclare qu’à l’horizon 2030, l’ensemble des citoyens de l’Union accédera à « une énergie à bas prix, au sein d’un vaste marché d’échanges d’énergie électrique intégré et harmonisé à l’échelle de l’Afrique de l’Ouest, produisant une énergie propre et s’appuyant sur un partenariat public-privé dynamique ». Car selon M. Ajanohoun, « l’Union dispose d’un potentiel énergétique relativement important, et probablement insuffisamment connu ». « Ces réserves sont estimées, en 2005, à 44 millions de tonnes pour le pétrole brut, 23 300 millions de m3 pour le gaz naturel et 85 millions de tonnes pour le charbon », renseigne-t-il. S’y ajoute « un potentiel prouvé d’hydroélectricité de 5860 MW » a-t-il signalé. Ainsi, « l’exploitation de ce potentiel devrait à priori, assurer à l’espace Uemoa une certaine quiétude dans le domaine énergétique », soutient le Commissaire chargé du DDET.
Toutefois, d’après M. Ajanohoun, la situation énergétique globale des pays de l’Uemoa se caractérise par « une prédominance de la biomasse énergie (charbon de bois, bois de feu, déchets végétaux…) dans le bilan énergétique, une forte dépendance vis-à-vis de l’extérieur pour les hydrocarbures, une très faible utilisation de l’électricité conventionnelle », entres autres. A cet égard, le bilan énergétique global de l’espace UEMOA est assez éloquent : « 80% environ d’énergies traditionnelles, 15% d’hydrocarbures, 5% d’électricité », informe M. Ajanohoun. Ce qui signifie que la moyenne des taux d’accès à l’électricité dans les pays de l’Uemoa, est estimée « à 22,3%, et se réduit à 6,2 % en milieu rural ». Ce qui confirme « l’ampleur des attentes et explique en partie la persistance des difficultés », soutient-t-il. C’est pourquoi, pour remédier à cette situation, « l’Union s’est dotée, dès décembre 2001, d’une Politique Energétique Commune (PEC) », explique M. Ajanohoun.
Selon ce dernier, la PEC vise, entre autres objectifs à « assurer la sécurité des approvisionnements énergétiques ». Mais aussi, à gérer de manière optimale « les ressources énergétiques par l'interconnexion des réseaux électriques, le développement des ouvrages énergétiques communautaires et l’exploitation du potentiel d'énergies renouvelables » a-t-il ajouté. Ainsi, avec l’Initiative Régionale pour l’Energie Durable (IRED), « l’Uemoa s’est fixée des défis pour une transition vers un mix-énergétique dans l’espace ouest-africain », indique M. Ajanohoun. Il s’agira de passer d’un taux d’électrification de « 17% en 2007 à 80% en 2020 et à 100% en 2030 (accès universel à l’électricité) », de réduire le prix moyen de l’électricité dans l’Uemoa à « 30 FCFA le kWh » ; et de faire passer la proportion d’énergies renouvelables dans le parc de « 36% en 2007 à 82% en 2030 », liste le Commissaire chargé du DDET.
Ainsi, « l’extension des interconnexions régionales pourrait ouvrir les dimensions du choix et des perspectives de complémentarité solaire/hydroélectrique à notre Union », argumente M. Ajanohoun. Ainsi, « plusieurs facteurs militent pour l’utilisation massive des énergies renouvelables et de l’énergie solaire en particulier sur le réseau interconnecté de certains pays de l’Uemoa dans les meilleurs délais » a-t-il fait savoir.
Amy Diallo