Politique de bonne gouvernance : Pour une meilleure implication des médias sociaux

Mercredi 14 Août 2013

L’Institut Panos Afrique de l’Ouest (IPAO) a initié un atelier de partage d’expériences sur les médias sociaux, dans l’optique de permettre à ces nouveaux médias de communication de développer leurs propres outils d’information et de participer au renforcement de la bonne gouvernance.


Politique de bonne gouvernance : Pour une meilleure implication des médias sociaux
Dans le souci de faciliter la compréhension du rôle des réseaux sociaux dans la gouvernance et la citoyenneté, l'Institut Panos Afrique de l'Ouest (IPAO) a initié un projet intitulé «  Médias sociaux journalisme citoyen », pour impliquer davantage les médias sociaux dans la bonne gouvernance. Il s’agit de discuter avec les participants « des avantages des médias participatifs dans le traitement de l’information, mais aussi dans la localisation de l’information », a soutenu Abdoulaye Kanté, chargé du projet Médias sociaux à l'IPAO. Selon lui, « ce mécanisme permet de rapprocher l’information des localités ». Il affirme que l’objectif phare du projet, c’est de permettre à la société civile qui est le partenaire phare de l’IPAO de « comprendre et de pouvoir jouer son rôle d’avant-garde en utilisant les médias sociaux dans le domaine de ses actions ». « Les médias sociaux jouent un rôle important du fait de leur possibilité de diffuser très vite, et  aussi de propager l’information, la  partager sur  différentes plateformes », renseigne Abdoulaye Kanté. Ce sont « des outils qui permettent  que l’information,  nous arrive de manière simple » a-t-il ajouté.
Par ailleurs, le chargé du projet de Bonne gouvernance à l’IPAO Libasse Hanne soutient que, quand on parle de bonne gouvernance, on fait allusion à trois principes qui sont « la transparence, l’obligation de résultats et l’obligation de rendre compte ». C’est pourquoi, l’IPAO s’intéresse particulièrement « à la gestion des ressources publiques qui sont importantes et doivent participer à l’amélioration du vécu des citoyens », affirme-t-il. Pour cette raison, « le citoyen doit être informé de la manière dont ces ressources sont gérées », estime le chargé du projet de bonne gouvernance à l’IPAO. Pour ce faire, le citoyen pour matérialiser ces trois principes doit « s’impliquer dans le suivi de la gestion des ressources »,  indique Libasse Hanne. Ce dernier, est d’avis qu’en  plus du travail fait par les médias traditionnels, il faut que le citoyen trouve des outils qui lui permettent  en temps réel « de pouvoir se rendre compte comment ces ressources sont gérées,  mais aussi d’en rendre compte à ses concitoyens »,  car la plupart des citoyens n’ont pas accès à l’information. C’est pourquoi,  « nous avons pensé que les médias sociaux constituent un raccourci méthodologique qui permettent aux citoyens de s’impliquer davantage  dans la gestion des ressources publiques ».
Les participants vont être dotés de matériels mobiles tels que des tablettes qui leurs permettront d’accéder à l’information partout où ils seront.  Cet atelier de deux jours prendra le relais des discussions entamées autour des bonnes pratiques présentées lors de l'atelier de lancement du projet ‘’journalisme citoyens et médias sociaux au Sénégal’’, en avril 2013. L’atelier a vu la participation des acteurs de la société civile, des médias et du secteur privé venant des régions de Ziguinchor et Kolda. 
Amy Diallo
Actu-Economie


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