Selon Issa Djibo directeur de la conjoncture économique et des analyses monétaires de la BCEAO, le taux d’intérêt minimum de soumission aux opérations d’appels d’offre d’injection de liquidité et le taux d’intérêt du guichet de prêt marginal restent respectivement à 2,50% et 3,50% ». Interrogé par la presse sur les taux de la Banque centrale M. Tiémokho Meyliet Koné gouverneur de la BCEAO, a laissé entendre « qu’ils sont les plus bas en Afrique ». Selon lui, « si les investisseurs ne trouvent pas les taux rémunérateurs, ils ne reviendront pas dans la zone ». Le gouverneur a, à ce titre, soutenu que « l’équilibre est toujours à rechercher ».
Le CPM a en outre décidé de laisser inchangé le coefficient des réserves obligatoire applicables aux banques à son niveau de 5% en vigueur depuis le 16 mars 2012.
Sur les perspectives économiques de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA), le CPM projette la croissance à 6,6% en 2014 contre 5,5% en 2013. Cette progression serait liée à la reprise dans le secteur primaire et son effet d’entrainement sur les autres secteurs.
Quant au taux d’inflation en glissement annuel, le CPM estime qu’il est ressorti à -0,3% à fin mars 2014 après un niveau nul à fin décembre 2013. « Les principaux facteurs à l’origine de la décélération de l’inflation sont la détente des prix des produits alimentaires au premier trimestre 2014 et l’absence de tension sur les prix des carburants », avance M. Djibo.
El Hadj Diakhaté
Le CPM a en outre décidé de laisser inchangé le coefficient des réserves obligatoire applicables aux banques à son niveau de 5% en vigueur depuis le 16 mars 2012.
Sur les perspectives économiques de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA), le CPM projette la croissance à 6,6% en 2014 contre 5,5% en 2013. Cette progression serait liée à la reprise dans le secteur primaire et son effet d’entrainement sur les autres secteurs.
Quant au taux d’inflation en glissement annuel, le CPM estime qu’il est ressorti à -0,3% à fin mars 2014 après un niveau nul à fin décembre 2013. « Les principaux facteurs à l’origine de la décélération de l’inflation sont la détente des prix des produits alimentaires au premier trimestre 2014 et l’absence de tension sur les prix des carburants », avance M. Djibo.
El Hadj Diakhaté