Moustapha Kasse, ancien doyen de la faculté des Sciences économiques de l’université Cheikh Anta Diop.
Le premier défi est d’ordre démographique, car nous étions quelques 4 millions de sénégalais et nous sommes aujourd’hui à 13 millions et en 2030 nous serons une bonne vingtaine avec une urbanisation rapide et chaotique.
Le second défi est relatif à la forte dégradation de certaines de nos ressources naturelles. Le troisième concerne une baisse drastique des envois de la diaspora liée à la crise des économies occidentale et au durcissement des conditions de l’immigration.
Enfin, le quatrième se présente sous un double caractère : notre modèle de consommation massivement extraverti jumelé avec des attitudes et comportements pas favorable au travail, à l’épargne et à l’innovation.
« Il nous faut des stratégies de développement opérantes et efficaces d’une croissance rapide, au taux le plus élevé possible compte tenu des ressources disponibles », a soutenu le Professeur Moustapha Kasse, ancien doyen de la faculté des Sciences économiques de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar.
Il se prononçait en marge de la cérémonie d’ouverture du colloque sur le thème: « un nouvel élan industriel en Afrique : Quels enjeux pour le Sénégal », organisé par le Laboratoire d’Analyse de Recherche et d’Etude du développement (LARED).
Pour l’ancien doyen de la faculté des Sciences économique de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar, « La grande ambition d’industrialiser le pays à travers certains projets contenus dans le Plan Sénégal Emergent (PSE) doit être soutenue et encouragée pour une mise en œuvre rapide car l’industrie est plus que jamais vitale pour fortifier et consolider les frémissements de la croissance ». D’abord, l’industrie par ses consommations intermédiaires, fait travailler de nombreux autres secteurs. Cet effet d’entraînement se fait sentir sur l’emploi ainsi que sur les revenus distribués. Ensuite, l’industrie est un moteur de la croissance par les économies d’échelle qu’elle crée et de l’innovation qu’elle favorise et entretient en outre, un rôle déterminant dans la transformation économique et la promotion des exportations. Enfin, elle permet de redessiner et de viabiliser nos terroirs qui sont des réserves inestimables de croissance.
Ndeye Maguette kébé
Le second défi est relatif à la forte dégradation de certaines de nos ressources naturelles. Le troisième concerne une baisse drastique des envois de la diaspora liée à la crise des économies occidentale et au durcissement des conditions de l’immigration.
Enfin, le quatrième se présente sous un double caractère : notre modèle de consommation massivement extraverti jumelé avec des attitudes et comportements pas favorable au travail, à l’épargne et à l’innovation.
« Il nous faut des stratégies de développement opérantes et efficaces d’une croissance rapide, au taux le plus élevé possible compte tenu des ressources disponibles », a soutenu le Professeur Moustapha Kasse, ancien doyen de la faculté des Sciences économiques de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar.
Il se prononçait en marge de la cérémonie d’ouverture du colloque sur le thème: « un nouvel élan industriel en Afrique : Quels enjeux pour le Sénégal », organisé par le Laboratoire d’Analyse de Recherche et d’Etude du développement (LARED).
Pour l’ancien doyen de la faculté des Sciences économique de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar, « La grande ambition d’industrialiser le pays à travers certains projets contenus dans le Plan Sénégal Emergent (PSE) doit être soutenue et encouragée pour une mise en œuvre rapide car l’industrie est plus que jamais vitale pour fortifier et consolider les frémissements de la croissance ». D’abord, l’industrie par ses consommations intermédiaires, fait travailler de nombreux autres secteurs. Cet effet d’entraînement se fait sentir sur l’emploi ainsi que sur les revenus distribués. Ensuite, l’industrie est un moteur de la croissance par les économies d’échelle qu’elle crée et de l’innovation qu’elle favorise et entretient en outre, un rôle déterminant dans la transformation économique et la promotion des exportations. Enfin, elle permet de redessiner et de viabiliser nos terroirs qui sont des réserves inestimables de croissance.
Ndeye Maguette kébé