Une enveloppe de 20 milliards de FCFA, c’est l’accord de prêt que le gouvernement du Sénégal vient de signer ce lundi 3 juin avec la BAD. Ce financement va permettre à l’Etat du Sénégal de construire « des pistes de production agricole de 120 kilomètres dans les régions de Kaffrine, Louga et Matam », informe le ministre de l’Economie et des Finances, Amadou Kane. Ceci, devra permettre de renforcer « la sécurité alimentaire dans ces régions-là, en mettant en valeur 2.110 hectares », poursuit le ministre de l’Economie et des Finances. Il ajoute qu’en matière de maîtrise de l’eau et de désenclavement, « le projet contribuera à la mise en place des services d’appui adaptés et efficaces ». Abordant dans la même lancée, la représentante résidente de la BAD, Leïla Mokaddem déclare qu’il est attendu du projet, « la mise en valeur de 2.110 hectares, par la maîtrise de l’eau et la réalisation de pistes rurales de 120 kilomètres ». Aussi, le projet devra contribuer « à la formation et à l’organisation de plus de 30 mille producteurs agricoles » ajoute-t-elle. Selon, Mme Mokaddem ce programme « va toucher 39 mille personnes, dont 60 % de femmes ». Ainsi, il pourra générer « 2.900 emplois directs chez les jeunes » a-t-elle souligné. Grâce à ce financement de la BAD, les régions bénéficiaires pourront réaliser une production végétale « de 22 mille tonnes, et une production animale de cinq mille tonnes », a indiqué Leïla Mokaddem. Ce qui apportera « une rentabilité d’au moins trois millions de francs CFA par an, à chaque exploitant », affirme Mme Mokaddem.
Les régions de Kaffrine, Louga et Matam sont considérées par la BAD comme étant vulnérables aux aléas climatiques et doivent, par conséquent, disposer de programmes de sécurité alimentaire soutenus. Le projet va faciliter l’accès des petits producteurs, les femmes et de leurs organisations à des infrastructures agricoles et pastorales diversifiées.
Ainsi, 70 % des 20 milliards de FCFA sont en voie de décaissement, renseignent les responsables du projet.
Amy Diallo
Les régions de Kaffrine, Louga et Matam sont considérées par la BAD comme étant vulnérables aux aléas climatiques et doivent, par conséquent, disposer de programmes de sécurité alimentaire soutenus. Le projet va faciliter l’accès des petits producteurs, les femmes et de leurs organisations à des infrastructures agricoles et pastorales diversifiées.
Ainsi, 70 % des 20 milliards de FCFA sont en voie de décaissement, renseignent les responsables du projet.
Amy Diallo