Fruit d’une collaboration inédite en matière de prévention des conflits, ce rapport conjoint appelle la communauté internationale à davantage miser sur la prévention de la violence pour instaurer la paix, en insistant sur l’importance d’une identification précoce des risques et d’une coopération étroite avec les autorités nationales pour améliorer les réponses apportées aux menaces et renforcer l’inclusion.
«Il est de plus en plus évident que les conflits violents sont l’un des principaux freins à la lutte contre la pauvreté», affirme Jim Yong Kim, président du Groupe de la Banque mondiale. En plus de toucher un nombre grandissant de personnes au sein d’un même pays, ajoute-t-il, les conflits se jouent des frontières nationales et déstabilisent des régions entières, voire le reste du monde.
Depuis 2005, les décès liés à des combats ont été multipliés par dix, l’année 2015 détenant un record macabre en la matière. Entre 2010 et 2016, soit en tout juste six ans, le nombre de victimes civiles a doublé. Sans oublier celles et ceux qui ont été chassés de leur foyer : on estime actuellement à 65,6 millions le nombre d’individus déplacés à l’intérieur de leur pays ou de réfugiés dont, dans ce dernier cas, plus de la moitié sont des enfants.
Selon des estimations, les conflits violents pourraient coûter jusqu’à 13 600 milliards de dollars par an, l’équivalent de 13,3 % du produit intérieur brut (PIB) mondial, sachant que le redressement après un conflit peut durer sur plusieurs générations. Le nouveau rapport conjoint de la Banque mondiale et des Nations Unies démontre l’efficacité des mesures de prévention, mettant en avant trois scénarios permettant de réaliser entre 5 et pratiquement 70 milliards de dollars d’économies par an.
Actuellement, les dépenses de prévention ne représentent qu’une infime fraction de la réponse aux crises et des efforts de reconstruction. Les auteurs du rapport estiment que le fait d’orienter les dépenses vers des investissements en faveur d’un développement inclusif et durable, parallèlement au renforcement des initiatives diplomatiques et des mesures sécuritaires et à la prise en compte des facteurs d’inégalité et d’exclusion, qui sont souvent les déclencheurs d’un conflit, pourrait permettre d’alléger significativement la facture.
Pathé TOURE
«Il est de plus en plus évident que les conflits violents sont l’un des principaux freins à la lutte contre la pauvreté», affirme Jim Yong Kim, président du Groupe de la Banque mondiale. En plus de toucher un nombre grandissant de personnes au sein d’un même pays, ajoute-t-il, les conflits se jouent des frontières nationales et déstabilisent des régions entières, voire le reste du monde.
Depuis 2005, les décès liés à des combats ont été multipliés par dix, l’année 2015 détenant un record macabre en la matière. Entre 2010 et 2016, soit en tout juste six ans, le nombre de victimes civiles a doublé. Sans oublier celles et ceux qui ont été chassés de leur foyer : on estime actuellement à 65,6 millions le nombre d’individus déplacés à l’intérieur de leur pays ou de réfugiés dont, dans ce dernier cas, plus de la moitié sont des enfants.
Selon des estimations, les conflits violents pourraient coûter jusqu’à 13 600 milliards de dollars par an, l’équivalent de 13,3 % du produit intérieur brut (PIB) mondial, sachant que le redressement après un conflit peut durer sur plusieurs générations. Le nouveau rapport conjoint de la Banque mondiale et des Nations Unies démontre l’efficacité des mesures de prévention, mettant en avant trois scénarios permettant de réaliser entre 5 et pratiquement 70 milliards de dollars d’économies par an.
Actuellement, les dépenses de prévention ne représentent qu’une infime fraction de la réponse aux crises et des efforts de reconstruction. Les auteurs du rapport estiment que le fait d’orienter les dépenses vers des investissements en faveur d’un développement inclusif et durable, parallèlement au renforcement des initiatives diplomatiques et des mesures sécuritaires et à la prise en compte des facteurs d’inégalité et d’exclusion, qui sont souvent les déclencheurs d’un conflit, pourrait permettre d’alléger significativement la facture.
Pathé TOURE