Intitulé ‘’Contribuer à la compétitivité et à l’intensification durable des filières cotonnières par le renforcement des capacités en gestion intégrée de la production et des prédateurs’’, ce projet de quatre ans est financé par l’Union européenne à hauteur de 2,5 millions d’euros. Il a démarré en 2013 dans les secteurs de Koussanar et Missirah (région de Tambacounda) et Vélingara (Kolda).
''Cette initiative s’inscrit dans un programme couvrant le Sénégal, le Mali et le Burkina Faso, en Afrique de l’Ouest, et la Tanzanie et la Zambie en Afrique de l’Est, visant à améliorer de manière durable la compétitivité, la valeur ajoutée et la visibilité des filières cotonnières dans ces pays'', a dit le coordonnateur national de la GIPD.
Les ‘’résultats importants’’ obtenus depuis 2009 à travers le partenariat entre la FAO et la Sodefitex pour la production d’un coton de qualité ont favorisé le financement de ce projet qui prend fin en 2016, a expliqué M. Sarr.
‘’Après un an, nous avons des améliorations de production qui tournent autour de 14 (à) 20%’’, a ajouté Makhfousse Sarr, coordonnateur du GIPD, en marge d’un atelier de restitution de deux jours, destiné à évaluer les acquis et faiblesses de la première année de mise en œuvre, pour une meilleure planification de 2014 et 2015.
La Fédération nationale des producteurs de coton (FNPC), les partenaires au développement et autres ONG avaient pris part à cette rencontre présidée par l’adjoint au gouverneur, chargé du développement, Maguette Diouck.
Durant cette première année du projet, 474 producteurs ont été formés dans 26 champs écoles qui sont des cadres d’expérimentation où les producteurs se voient inculquer les ‘’bonnes pratiques agricoles’’, a expliqué Makhfousse Sarr.
L’objectif des champs écoles est de permettre aux producteurs, à travers une approche participative d’observation, de comprendre l’agro-écosystème, d’identifier les ravageurs, les rapports entre les insectes, dans une perspective de mieux les gérer.
Le projet vise aussi une utilisation efficiente des pesticides chimiques, en amenant les producteurs à les employer ‘’en connaissance de cause’’, afin de limiter les pertes et préserver leur santé et l’environnement. Le recours à des plantes aux propriétés pesticides, sans inconvénients sur la santé et l’environnement est tout aussi encouragé, dans le cadre d’une recherche innovation tendant à améliorer les connaissances techniques des producteurs.
Pendant cette première année de mise en œuvre, les engrais organiques, notamment les fumures, ont été promus auprès de groupes de 25 paysans qui se sont rencontrés une fois par semaine, pendant toute une campagne agricole.
Dans certaines localités où des producteurs ont été formés, un effet d’émulation a été constaté, auprès de paysans qui n’ont pas subi la formation en GIPD, mais qui s’évertuent à en appliquer les techniques, relevé le coordonnateur du projet dans sa communication.
Se félicitant du ‘’réel intérêt’’ que les producteurs accordent à cette initiative, M. Sarr salue la ‘’cohésion sociale’’ et la ‘’dynamique de groupe’’ favorisées par le projet.
Saluant les résultats ‘’encourageants’’ obtenus, le directeur des opérations cotonnières Maniang Niang, a assuré que ‘’la Sodefitex ne ménagera aucun effort pour que les résultats attendus soient atteints et même dépassés au profit d’une filière cotonnière pourvoyeuse de richesse, dans un environnement sain’’.
''Ce programme d’encadrement technique du monde rural entre en droite ligne de la politique général de l’Etat’’, a dit Maguette Diouck, notant que vu la ‘’place centrale’’ qu’occupe l’agriculture dans l’économie du pays, l’encadrement technique ‘’semble une nécessité absolue’’.
APS
''Cette initiative s’inscrit dans un programme couvrant le Sénégal, le Mali et le Burkina Faso, en Afrique de l’Ouest, et la Tanzanie et la Zambie en Afrique de l’Est, visant à améliorer de manière durable la compétitivité, la valeur ajoutée et la visibilité des filières cotonnières dans ces pays'', a dit le coordonnateur national de la GIPD.
Les ‘’résultats importants’’ obtenus depuis 2009 à travers le partenariat entre la FAO et la Sodefitex pour la production d’un coton de qualité ont favorisé le financement de ce projet qui prend fin en 2016, a expliqué M. Sarr.
‘’Après un an, nous avons des améliorations de production qui tournent autour de 14 (à) 20%’’, a ajouté Makhfousse Sarr, coordonnateur du GIPD, en marge d’un atelier de restitution de deux jours, destiné à évaluer les acquis et faiblesses de la première année de mise en œuvre, pour une meilleure planification de 2014 et 2015.
La Fédération nationale des producteurs de coton (FNPC), les partenaires au développement et autres ONG avaient pris part à cette rencontre présidée par l’adjoint au gouverneur, chargé du développement, Maguette Diouck.
Durant cette première année du projet, 474 producteurs ont été formés dans 26 champs écoles qui sont des cadres d’expérimentation où les producteurs se voient inculquer les ‘’bonnes pratiques agricoles’’, a expliqué Makhfousse Sarr.
L’objectif des champs écoles est de permettre aux producteurs, à travers une approche participative d’observation, de comprendre l’agro-écosystème, d’identifier les ravageurs, les rapports entre les insectes, dans une perspective de mieux les gérer.
Le projet vise aussi une utilisation efficiente des pesticides chimiques, en amenant les producteurs à les employer ‘’en connaissance de cause’’, afin de limiter les pertes et préserver leur santé et l’environnement. Le recours à des plantes aux propriétés pesticides, sans inconvénients sur la santé et l’environnement est tout aussi encouragé, dans le cadre d’une recherche innovation tendant à améliorer les connaissances techniques des producteurs.
Pendant cette première année de mise en œuvre, les engrais organiques, notamment les fumures, ont été promus auprès de groupes de 25 paysans qui se sont rencontrés une fois par semaine, pendant toute une campagne agricole.
Dans certaines localités où des producteurs ont été formés, un effet d’émulation a été constaté, auprès de paysans qui n’ont pas subi la formation en GIPD, mais qui s’évertuent à en appliquer les techniques, relevé le coordonnateur du projet dans sa communication.
Se félicitant du ‘’réel intérêt’’ que les producteurs accordent à cette initiative, M. Sarr salue la ‘’cohésion sociale’’ et la ‘’dynamique de groupe’’ favorisées par le projet.
Saluant les résultats ‘’encourageants’’ obtenus, le directeur des opérations cotonnières Maniang Niang, a assuré que ‘’la Sodefitex ne ménagera aucun effort pour que les résultats attendus soient atteints et même dépassés au profit d’une filière cotonnière pourvoyeuse de richesse, dans un environnement sain’’.
''Ce programme d’encadrement technique du monde rural entre en droite ligne de la politique général de l’Etat’’, a dit Maguette Diouck, notant que vu la ‘’place centrale’’ qu’occupe l’agriculture dans l’économie du pays, l’encadrement technique ‘’semble une nécessité absolue’’.
APS