Pour le Directeur général de l’ONAS, il faudrait arriver à mobiliser les financements nécessaires pourque les entreprises qui « polluent » au niveau de la baie de Hann puissent avoir un système de traitement des eaux avant leur rejet dans la Baie de Hann. Il faut aussi trouver les voies et moyens pourque les financements dédiés adaptés au projet de dépollution de la Baie de Hann puissent être disponibles. Et enfin, il faudrait que le Bureau de mise à niveau travaille sur des programmes qui sont généraux et nous avons le projet spécifique de la Baie de Hann.
Pour cela, le Directeur général de l’ONAS estime qu’il faudrait développer une approche spécifique en direction des entreprises appelées à jouer leur partition dans le prétraitement des eaux avant leur déversement en mer. C’est pourquoi, il préconise une révision des critères d’éligibilités au programme du Bureau de Mise à Niveau qui aujourd’hui mettent hors course de fait, la plupart de ces entreprises qui par ailleurs sont confrontés à des problèmes de compétitivité.
Investir sur un système de traitement d’eaux usées n’apporte pas réellement pour ces entreprises de la valeur ajouté en termes de compétitivité. C’est plus une problématique de coût pour celles ci qu’une perspective de profit. D’où la question de la réticence des banques à financer un tel investissement, n’y voyant pas forcément une rentabilité. C’est pourquoi Monsieur Sakho en appelle à une démarche volontariste des partenaires techniques et financiers et de l’Etat du Sénégal pour permettre à ces entreprises de se mettre à niveau. Et le gros défi pour lui, réside là.
L’ingéniosité est requise en plus des défis de compétitivité. C’est pourquoi, Lansana Sakho a-t-il estimé qu’il faut un mode de financement alternatif au financement traditionnel des banques pour ces types d’investissements.
Mariama Diallo
Pour cela, le Directeur général de l’ONAS estime qu’il faudrait développer une approche spécifique en direction des entreprises appelées à jouer leur partition dans le prétraitement des eaux avant leur déversement en mer. C’est pourquoi, il préconise une révision des critères d’éligibilités au programme du Bureau de Mise à Niveau qui aujourd’hui mettent hors course de fait, la plupart de ces entreprises qui par ailleurs sont confrontés à des problèmes de compétitivité.
Investir sur un système de traitement d’eaux usées n’apporte pas réellement pour ces entreprises de la valeur ajouté en termes de compétitivité. C’est plus une problématique de coût pour celles ci qu’une perspective de profit. D’où la question de la réticence des banques à financer un tel investissement, n’y voyant pas forcément une rentabilité. C’est pourquoi Monsieur Sakho en appelle à une démarche volontariste des partenaires techniques et financiers et de l’Etat du Sénégal pour permettre à ces entreprises de se mettre à niveau. Et le gros défi pour lui, réside là.
L’ingéniosité est requise en plus des défis de compétitivité. C’est pourquoi, Lansana Sakho a-t-il estimé qu’il faut un mode de financement alternatif au financement traditionnel des banques pour ces types d’investissements.
Mariama Diallo