M. Lo de la Direction de l’ordonnancement des dépenses publiques (Dodp) présidait, au nom du ministère sénégalais en charge des finances et du budget, un atelier de deux jour (29 février - 1er mars) à Saly (Mbour) sur les Modes alternatifs de règlement des conflits (Marc) dans les secteurs économique et financier, organisé par le cabinet Grant Thornton à l’intention des membres du Collectif des journalistes économiques du Sénégal (Cojes)
Selon M. Lo, les Marc constituent « un précieux mécanisme permettant de répondre efficacement aux attentes des justiciables, en terme de rapidité, de simplicité et de proximité, en proposant une alternative aux procédures contentieuses traditionnelles ». Il a souligné que l’objectif est, entre autres, de désencombrer les tribunaux.
Il a rappelé que l’Etat du Sénégal, à travers la Direction de l’ordonnancement des dépenses publiques du ministère en charge des finances et du budget, a obtenu un appui financier d’un montant de cent mille euros (100 mille euros) de l’Union européenne pour la mise en œuvre du projet relatif à l’Appui au renforcement des structures et mécanismes d’arbitrage spécialisés dans la conduite des affaires.
Dans la foulée, M. Lo a indiqué que le projet s’inscrit dans la politique globale du gouvernement relative à l’amélioration de l’environnement des affaires et de l’attractivité économique dont la promotion des modes alternatifs de règlement des litiges commerciaux constitue un des axes stratégiques.
Dans son intervention où il a parlé des avantages des modes alternatifs de règlement des conflits comme l’arbitrage, la médiation et la conciliation, le magistrat Malick Lamotte a fait valoir le fait que ces Marc contribuent significativement au « désengorgement des juridictions classiques et à la réduction des délais de traitement des contentieux économiques et financiers ».
Par ailleurs le directeur général de l’Office national de recouvrement des avoirs criminels (Onrac), M. Lamotte a soutenu que la longueur des procédures de résolution des différends peut être dommageable aux parties concernées par le litige.
Dans le même sillage, le professeur Ndiaw Diouf a fait savoir que « l’insécurité juridique et judiciaire » relative notamment à « la vétusté et la disparité des textes applicables » avait longtemps suscité « la méfiance des opérateurs économiques ».
Bassirou MBAYE
Selon M. Lo, les Marc constituent « un précieux mécanisme permettant de répondre efficacement aux attentes des justiciables, en terme de rapidité, de simplicité et de proximité, en proposant une alternative aux procédures contentieuses traditionnelles ». Il a souligné que l’objectif est, entre autres, de désencombrer les tribunaux.
Il a rappelé que l’Etat du Sénégal, à travers la Direction de l’ordonnancement des dépenses publiques du ministère en charge des finances et du budget, a obtenu un appui financier d’un montant de cent mille euros (100 mille euros) de l’Union européenne pour la mise en œuvre du projet relatif à l’Appui au renforcement des structures et mécanismes d’arbitrage spécialisés dans la conduite des affaires.
Dans la foulée, M. Lo a indiqué que le projet s’inscrit dans la politique globale du gouvernement relative à l’amélioration de l’environnement des affaires et de l’attractivité économique dont la promotion des modes alternatifs de règlement des litiges commerciaux constitue un des axes stratégiques.
Dans son intervention où il a parlé des avantages des modes alternatifs de règlement des conflits comme l’arbitrage, la médiation et la conciliation, le magistrat Malick Lamotte a fait valoir le fait que ces Marc contribuent significativement au « désengorgement des juridictions classiques et à la réduction des délais de traitement des contentieux économiques et financiers ».
Par ailleurs le directeur général de l’Office national de recouvrement des avoirs criminels (Onrac), M. Lamotte a soutenu que la longueur des procédures de résolution des différends peut être dommageable aux parties concernées par le litige.
Dans le même sillage, le professeur Ndiaw Diouf a fait savoir que « l’insécurité juridique et judiciaire » relative notamment à « la vétusté et la disparité des textes applicables » avait longtemps suscité « la méfiance des opérateurs économiques ».
Bassirou MBAYE