Le groupe de communication français dirigé par Maurice Lévy affiche une croissance de 2,6% inférieure aux attentes.
Les "marchés émergents nous ont plombés", estime Maurice Lévy. A l'occasion de la publication des résultats 2013, le patron de Publicis a souligné qu'il ne s'agissait là que d'un trou d'air "conjoncturel".
Son groupe table sur une croissance supérieure à 4% pour 2014.Le groupe compte en outre encore améliorer sa marge qui avait fortement progressé en 2013 à 16,5%, contre 16,1% en 2012, en dépit d'une "déconvenue" sur la croissance.
Le chiffre d'affaires global de Publicis enregistre une progression de 2,6% à 6,95 milliards d'euros en 2013, inférieure aux projections de 3,5-3,6% qu'avait avancées le groupe mi-octobre.
A titre de comparaison, le futur partenaire de Publicis, l'américain Omnicom avec lequel la fin de la fusion est prévue pour cette année, a signé au quatrième trimestre une croissance de 4,2%, dopée par l'Asie et l'Amérique latine.
Publicis a essentiellement souffert de sa forte exposition au luxe, qui représente 6% de son chiffre d'affaires global, en particulier en Chine qui traverse un fort ralentissement économique et où les mesures anti-corruption prises par les autorités visent à réduire les dépenses ostentatoires.
"Sur la base de ce que l'on sait dès le mois de janvier, on pense que c'est purement conjoncturel et que cela ne remet pas en cause notre plan de croissance de 2014", a-t-il assuré.
L'année s'annonce particulière pour Publicis, puisqu'elle doit être marquée par son mariage avec son rival américain historique, Omnicom. Mais les formalités de la fusion au sein de Publicis Omnicom Group en vue de créer le numéro un mondial de la publicité ont pris du retard.
"Tout se déroule bien, c'est plus long que prévu c'est tout", a indiqué Maurice Lévy. Les deux groupes ont reçu le feu vert de 14 des 15 autorités concernées et attendent désormais l'autorisation de la Chine. L'opération pourrait être bouclée d'ici la fin du deuxième trimestre ou au début du troisième, a estimé le dirigeant.
La maison-mère sera cotée à Paris et New York. La direction opérationnelle sera maintenue dans ces deux villes, mais le siège social sera établi aux Pays-Bas.
latribune.fr
Son groupe table sur une croissance supérieure à 4% pour 2014.Le groupe compte en outre encore améliorer sa marge qui avait fortement progressé en 2013 à 16,5%, contre 16,1% en 2012, en dépit d'une "déconvenue" sur la croissance.
Le chiffre d'affaires global de Publicis enregistre une progression de 2,6% à 6,95 milliards d'euros en 2013, inférieure aux projections de 3,5-3,6% qu'avait avancées le groupe mi-octobre.
Recul d'activité dans les pays émergent
"On s'est retrouvés avec une Europe qui n'a pas redémarré", a par ailleurs déclaré à des journalistes le directeur du groupe français au sujet du quatrième trimestre, marqué par un recul de 5,9% de l'activité dans émergents.A titre de comparaison, le futur partenaire de Publicis, l'américain Omnicom avec lequel la fin de la fusion est prévue pour cette année, a signé au quatrième trimestre une croissance de 4,2%, dopée par l'Asie et l'Amérique latine.
Publicis a essentiellement souffert de sa forte exposition au luxe, qui représente 6% de son chiffre d'affaires global, en particulier en Chine qui traverse un fort ralentissement économique et où les mesures anti-corruption prises par les autorités visent à réduire les dépenses ostentatoires.
Difficultés en Inde
Le quatrième trimestre a également été difficile en Inde, actuellement en période pré-électorale, a expliqué Maurice Lévy. Le dirigeant écarte toutefois le scénario d'un retournement structurel de marché dans les émergents."Sur la base de ce que l'on sait dès le mois de janvier, on pense que c'est purement conjoncturel et que cela ne remet pas en cause notre plan de croissance de 2014", a-t-il assuré.
Fusion avec Omnicom "plus longue que prévue"
Le groupe publicitaire promet de réaliser cette année une croissance organique supérieure à 4%, à la faveur notamment de la Coupe de monde du football qui aura lieu cet été au Brésil.L'année s'annonce particulière pour Publicis, puisqu'elle doit être marquée par son mariage avec son rival américain historique, Omnicom. Mais les formalités de la fusion au sein de Publicis Omnicom Group en vue de créer le numéro un mondial de la publicité ont pris du retard.
"Tout se déroule bien, c'est plus long que prévu c'est tout", a indiqué Maurice Lévy. Les deux groupes ont reçu le feu vert de 14 des 15 autorités concernées et attendent désormais l'autorisation de la Chine. L'opération pourrait être bouclée d'ici la fin du deuxième trimestre ou au début du troisième, a estimé le dirigeant.
La maison-mère sera cotée à Paris et New York. La direction opérationnelle sera maintenue dans ces deux villes, mais le siège social sera établi aux Pays-Bas.
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