Sur la base des données disponibles au 31 décembre 2017, les fonds propres effectifs cumulés de l’ensemble du système bancaire de l’UMOA sont estimés à 1.950,6 milliards contre 1.517,0 milliards à fin 2016 et 1.402,3 milliards à fin 2015. Les risques pondérés sont évalués à 18.101,0 milliards. Il en ressort un ratio moyen « fonds propres sur risques » de 10,78% contre 9,06% à fin décembre 2016 et 9,63% en 2015, pour une norme minimale de 8%.
Selon la même source, 74% des établissements de crédit de l'UMOA respectent ce ratio au 31 décembre 2017, contre 77% à fin 2016 et 78% en 2015. En considérant les taux moyens par pays, seuls le Togo (7,98%), la Côte d’Ivoire (7,52%) et la Guinée-Bissau (2,26%) affichent un ratio moyen de solvabilité inférieur à la norme réglementaire (8%).
La norme de limitation des risques sur une même signature, fixée à 75% des fonds propres effectifs, est respectée par 70% des établissements de crédit, contre 57% à fin 2016 et 57% à fin 2015. Celle liée au total des engagements atteignant 25% des fonds propres effectifs est respectée par 82% des établissements, contre 88% à fin 2016 et 86% à fin 2015. Au 31 décembre 2017, le pourcentage de banques et établissements financiers à caractère bancaire respectant la norme de liquidité est de 72%, contre 73% à fin 2016 et 76% en 2015.
Concernant le ratio de couverture des emplois à moyen et long termes par des ressources stables, il est respecté par 73% de l'effectif, contre 71% à fin 2016 et 79% à fin 2015. Au total, la situation du système bancaire de l'Union au regard de la norme de solvabilité a connu une nette amélioration à fin décembre 2017 par rapport à fin 2016.
L'effectif des banques et établissements financiers a enregistré une progression de 6 unités en 2017. Il est resté stable au cours du premier semestre de l'année 2018. Le taux de bancarisation est ressorti à 17,7% en 2017 contre 16,1% en 2016. L'activité des établissements de crédit de l'Union, mesurée par le total des bilans, a affiché une hausse de 9,3% au 31 décembre 2017. Cette tendance s'est poursuivie au cours du premier semestre de l'année 2018. Au niveau de l’exploitation, le produit net bancaire s'est nettement consolidé (+9,0%), permettant ainsi une couverture des frais généraux.
Le résultat net des banques et établissements financiers est ressorti bénéficiaire de 426,7 milliards au 31 décembre 2017 contre 335,2 milliards en 2016. Cette augmentation de la marge est imputable à une hausse soutenue du résultat brut d'exploitation, qui a permis de contenir l'accroissement des dotations aux provisions sur créances douteuses et des pertes sur créances irrécouvrables. En liaison avec cette hausse des résultats, le niveau de rentabilité de 17,5% traduit une bonne profitabilité du secteur bancaire de l'Union.
Adou FAYE
Selon la même source, 74% des établissements de crédit de l'UMOA respectent ce ratio au 31 décembre 2017, contre 77% à fin 2016 et 78% en 2015. En considérant les taux moyens par pays, seuls le Togo (7,98%), la Côte d’Ivoire (7,52%) et la Guinée-Bissau (2,26%) affichent un ratio moyen de solvabilité inférieur à la norme réglementaire (8%).
La norme de limitation des risques sur une même signature, fixée à 75% des fonds propres effectifs, est respectée par 70% des établissements de crédit, contre 57% à fin 2016 et 57% à fin 2015. Celle liée au total des engagements atteignant 25% des fonds propres effectifs est respectée par 82% des établissements, contre 88% à fin 2016 et 86% à fin 2015. Au 31 décembre 2017, le pourcentage de banques et établissements financiers à caractère bancaire respectant la norme de liquidité est de 72%, contre 73% à fin 2016 et 76% en 2015.
Concernant le ratio de couverture des emplois à moyen et long termes par des ressources stables, il est respecté par 73% de l'effectif, contre 71% à fin 2016 et 79% à fin 2015. Au total, la situation du système bancaire de l'Union au regard de la norme de solvabilité a connu une nette amélioration à fin décembre 2017 par rapport à fin 2016.
L'effectif des banques et établissements financiers a enregistré une progression de 6 unités en 2017. Il est resté stable au cours du premier semestre de l'année 2018. Le taux de bancarisation est ressorti à 17,7% en 2017 contre 16,1% en 2016. L'activité des établissements de crédit de l'Union, mesurée par le total des bilans, a affiché une hausse de 9,3% au 31 décembre 2017. Cette tendance s'est poursuivie au cours du premier semestre de l'année 2018. Au niveau de l’exploitation, le produit net bancaire s'est nettement consolidé (+9,0%), permettant ainsi une couverture des frais généraux.
Le résultat net des banques et établissements financiers est ressorti bénéficiaire de 426,7 milliards au 31 décembre 2017 contre 335,2 milliards en 2016. Cette augmentation de la marge est imputable à une hausse soutenue du résultat brut d'exploitation, qui a permis de contenir l'accroissement des dotations aux provisions sur créances douteuses et des pertes sur créances irrécouvrables. En liaison avec cette hausse des résultats, le niveau de rentabilité de 17,5% traduit une bonne profitabilité du secteur bancaire de l'Union.
Adou FAYE