Toutefois, les tensions géopolitiques et les pressions inflationnistes ont affecté les moteurs de la croissance et le pouvoir d’achat des ménages en 2022. Le rapport souligne que le déficit budgétaire devrait s’améliorer légèrement mais en restant supérieur à 6% du Pib, pour une troisième année consécutive en 2022. L’endettement public, notamment externe, s’est significativement accru depuis 2019 et les pressions extérieures persistent, avec des importations en hausse.
M. Nathan Belete, Directeur des opérations de la Banque mondiale pour le Sénégal a souligné « que le rapport est une opportunité pour la Banque mondiale de faire le point sur la situation économique au Sénégal, en s’appuyant sur les dernières données disponibles et en prenant en compte le contexte délicat de l’économie mondiale en 2022.».
Selon le rapport, la croissance réelle du PIB qui s’est significativement accélérée en 2021, est estimée à 6,1% (3,3% pour le Pib par habitant), essentiellement tirée par la reprise de la consommation privée et de l’investissement.
Toutefois, les moteurs de la croissance seront affectés par le contexte inflationniste en 2022 avec une croissance estimée à 4,8% (2,1% pour le Pib par habitant).
Selon Alexandre Henry, économiste-pays à la Banque mondiale et l’un des principaux auteurs du rapport, « la politique budgétaire devrait rester expansionniste en 2022 afin de poursuivre et étendre les mesures de soutien aux ménages et à l’économie, en rendant le Sénégal plus vulnérable aux risques budgétaires. «Les pressions extérieures persisteront en raison de la hausse des prix, notamment ceux des produits pétroliers, ainsi que des importations en capital liées au développement du secteur des hydrocarbures. », explique-t-il.
Le chapitre thématique du rapport sur la situation économique au Sénégal se concentre sur la manière de renforcer l’écosystème entrepreneurial pour soutenir la reprise économique, en optimisant la contribution du secteur privé à la croissance à moyen terme.
Les auteurs du rapport expliquent également l’impact de la Covid-19 sur l’écosystème entrepreneurial du Sénégal et se penchent sur la façon de renforcer les liens géographiques, sectoriels et verticaux entre les entrepreneurs afin de maximiser leur contribution à la croissance économique à moyen terme.
Adou FAYE
M. Nathan Belete, Directeur des opérations de la Banque mondiale pour le Sénégal a souligné « que le rapport est une opportunité pour la Banque mondiale de faire le point sur la situation économique au Sénégal, en s’appuyant sur les dernières données disponibles et en prenant en compte le contexte délicat de l’économie mondiale en 2022.».
Selon le rapport, la croissance réelle du PIB qui s’est significativement accélérée en 2021, est estimée à 6,1% (3,3% pour le Pib par habitant), essentiellement tirée par la reprise de la consommation privée et de l’investissement.
Toutefois, les moteurs de la croissance seront affectés par le contexte inflationniste en 2022 avec une croissance estimée à 4,8% (2,1% pour le Pib par habitant).
Selon Alexandre Henry, économiste-pays à la Banque mondiale et l’un des principaux auteurs du rapport, « la politique budgétaire devrait rester expansionniste en 2022 afin de poursuivre et étendre les mesures de soutien aux ménages et à l’économie, en rendant le Sénégal plus vulnérable aux risques budgétaires. «Les pressions extérieures persisteront en raison de la hausse des prix, notamment ceux des produits pétroliers, ainsi que des importations en capital liées au développement du secteur des hydrocarbures. », explique-t-il.
Le chapitre thématique du rapport sur la situation économique au Sénégal se concentre sur la manière de renforcer l’écosystème entrepreneurial pour soutenir la reprise économique, en optimisant la contribution du secteur privé à la croissance à moyen terme.
Les auteurs du rapport expliquent également l’impact de la Covid-19 sur l’écosystème entrepreneurial du Sénégal et se penchent sur la façon de renforcer les liens géographiques, sectoriels et verticaux entre les entrepreneurs afin de maximiser leur contribution à la croissance économique à moyen terme.
Adou FAYE