«L’Afrique subsaharienne reste une région avec un potentiel de croissance à moyen terme considérable, mais étant donné le soutien limité qui est attendu de l’environnement extérieur, il est urgent de prendre des mesures vigoureuses et bien conçues pour exploiter ce potentiel», a-t-il déclaré.
Il est prioritaire de mettre de nouveau l’accent sur la stabilité macroéconomique afin d’ouvrir la voie à une accélération de la croissance. Pour les pays les plus durement touchés, il reste urgent d’assainir les finances publiques pour mettre fin à la baisse des réserves de change et compenser les pertes de recettes budgétaires, surtout dans les pays de la CEMAC.
Ensuite, il faut s’attaquer aux faiblesses structurelles pour favoriser le rééquilibrage macroéconomique. Des mesures structurelles sont nécessaires pour assurer une position budgétaire viable et réaliser une croissance plus durable en améliorant le recouvrement des impôts, en renforçant le contrôle du secteur financier et en s’attaquant aux lacunes du climat des affaires qui entravent depuis longtemps la diversification économique.
Enfin, il convient de renforcer la protection sociale pour les groupes les plus vulnérables. La combinaison actuelle d’une croissance faible et de déséquilibres macroéconomiques qui s’aggravent risque d’annuler les progrès accomplis récemment dans la lutte contre la pauvreté. Les programmes existants de protection sociale sont souvent fragmentés et mal ciblés, et ne touchent qu’une petite partie de la population.
Pathé TOURE
Il est prioritaire de mettre de nouveau l’accent sur la stabilité macroéconomique afin d’ouvrir la voie à une accélération de la croissance. Pour les pays les plus durement touchés, il reste urgent d’assainir les finances publiques pour mettre fin à la baisse des réserves de change et compenser les pertes de recettes budgétaires, surtout dans les pays de la CEMAC.
Ensuite, il faut s’attaquer aux faiblesses structurelles pour favoriser le rééquilibrage macroéconomique. Des mesures structurelles sont nécessaires pour assurer une position budgétaire viable et réaliser une croissance plus durable en améliorant le recouvrement des impôts, en renforçant le contrôle du secteur financier et en s’attaquant aux lacunes du climat des affaires qui entravent depuis longtemps la diversification économique.
Enfin, il convient de renforcer la protection sociale pour les groupes les plus vulnérables. La combinaison actuelle d’une croissance faible et de déséquilibres macroéconomiques qui s’aggravent risque d’annuler les progrès accomplis récemment dans la lutte contre la pauvreté. Les programmes existants de protection sociale sont souvent fragmentés et mal ciblés, et ne touchent qu’une petite partie de la population.
Pathé TOURE