Plus de 17 milliards de dollars américains. C’est le montant que compte investir une coalition de banques multilatérales de développement et de partenaires au développement pour lutter contre la progression de la faim sur le continent africain et de renforcer la sécurité alimentaire.
Sur le montant total de financements indiqué, la Banque africaine de développement (Bad) a annoncé une enveloppe de plus de 10 milliards de dollars américains. Selon leur communiqué de presse, elle s’est engagée à investir 1,57 milliard d’USD dans le développement prioritaire de dix produits de base sélectionnés au cours des cinq prochaines années. Cela aidera les pays, d’après le document, à atteindre l’autosuffisance. A l’en croire, elle affectera également 8,83 milliards d’USD pour consolider ces filières de produits de base au cours des cinq prochaines années. Aussi, note le texte, ils financeront notamment des programmes visant à ouvrir des débouchés pour les jeunes (en particulier les jeunes femmes).
Dans la foulée, le Fida a fait savoir qu’il comptait mobiliser 1,5 milliard d’USD supplémentaires en faveur de l’Afrique afin d’appuyer les mesures prises par les pouvoirs publics pour transformer les systèmes alimentaires et agricoles au cours des trois prochaines années. Il investira aussi davantage dans la création des conditions nécessaires à l’accroissement de la productivité agricole, indique le communiqué. Qui ajoute que l’institution appuie la constitution d’une réserve croissante d’investissements visant à restaurer les terres, à créer des emplois et à renforcer la résilience face aux changements climatiques au Sahel. Le but est de contribuer aux objectifs de l’initiative Grande Muraille verte et de créer 10 millions d’emplois dans la région d’ici à 2030.
Dans la même lancée, la Banque arabe pour le développement économique en Afrique s’est engagée à investir un montant maximal de 1,5 milliard d’USD dans le secteur agricole au cours de la période 2020-2024. Le groupe de la Banque islamique de développement a indiqué, quant à lui, qu’il affecterait 3,5 milliards d’USD au développement du secteur agricole en Afrique au cours des trois prochaines années. Ces investissements, dit-on, viseront à favoriser le développement des filières, aussi bien pour les cultures vivrières que les cultures de rente.
La fondation Bill and Melinda Gates investirait 310 millions d’USD au lieu de 652 millions d’USD
Par ailleurs, le communiqué de la coalition apporte une précision par rapport à la contribution de la fondation Bill and Melinda Gates qui investirait 310 millions d’USD au cours des trois prochaines années au lieu de 652 millions d’USD annoncés dans le communiqué du 30 avril dernier. « Ayant rejoint une coalition de partenaires de développement en 2019, la Bill and Melinda Gates Foundation a déclaré dans un geste de solidarité supplémentaire qu’elle investirait 310 millions d’USD au cours des trois prochaines années. Ces financements viendront appuyer des initiatives de recherche-développement menées dans le domaine agricole en Afrique », précise le document. Qui souligne que l’objectif est de promouvoir l’avancement de 300 millions d’exploitantes et d’exploitants agricoles grâce à une série d’innovations.
Les chefs d’Etats africains articulent une liste d’actions en sept points
Le communiqué indique que le président sénégalais, Macky Sall, a résumé les interventions des chefs d’État africains ce jeudi en articulant une liste d’actions
en sept points. Il s’agit, à en croire le communiqué de presse, d’accélérer la production agricole en déployant les technologies à grande échelle, d’accroître les investissements dans la recherche-développement, d’optimiser les technologies.
Dans le même sillage, il s’agit également d’améliorer le langage des affaires dans le secteur agricole pour favoriser l’ouverture au monde, d’appuyer l’accès aux marchés et la mise en place
d’infrastructures et d’équipements de base, d’investir dans de nouvelles entreprises en vue de la transformation de produits agricoles et de l’accompagnement des petits producteurs et enfin de créer un mécanisme d’appui à la transformation agricole.
Les résultats de ce dialogue de haut niveau contribueront, d’après le texte, aux discussions qui auront lieu lors d’une réunion préparatoire à Rome, en juillet, en amont du Sommet des Nations Unies sur les systèmes alimentaires, prévu dans le courant de l’année. Ils seront également pris en compte lors du Sommet lui-même, qui permettra à l’Afrique de parler d’une seule voix en vue de renforcer les initiatives et les partenariats en faveur de la réalisation des objectifs de développement durable d’ici à 2030 confie enfin le document.
Bassirou MBAYE
Sur le montant total de financements indiqué, la Banque africaine de développement (Bad) a annoncé une enveloppe de plus de 10 milliards de dollars américains. Selon leur communiqué de presse, elle s’est engagée à investir 1,57 milliard d’USD dans le développement prioritaire de dix produits de base sélectionnés au cours des cinq prochaines années. Cela aidera les pays, d’après le document, à atteindre l’autosuffisance. A l’en croire, elle affectera également 8,83 milliards d’USD pour consolider ces filières de produits de base au cours des cinq prochaines années. Aussi, note le texte, ils financeront notamment des programmes visant à ouvrir des débouchés pour les jeunes (en particulier les jeunes femmes).
Dans la foulée, le Fida a fait savoir qu’il comptait mobiliser 1,5 milliard d’USD supplémentaires en faveur de l’Afrique afin d’appuyer les mesures prises par les pouvoirs publics pour transformer les systèmes alimentaires et agricoles au cours des trois prochaines années. Il investira aussi davantage dans la création des conditions nécessaires à l’accroissement de la productivité agricole, indique le communiqué. Qui ajoute que l’institution appuie la constitution d’une réserve croissante d’investissements visant à restaurer les terres, à créer des emplois et à renforcer la résilience face aux changements climatiques au Sahel. Le but est de contribuer aux objectifs de l’initiative Grande Muraille verte et de créer 10 millions d’emplois dans la région d’ici à 2030.
Dans la même lancée, la Banque arabe pour le développement économique en Afrique s’est engagée à investir un montant maximal de 1,5 milliard d’USD dans le secteur agricole au cours de la période 2020-2024. Le groupe de la Banque islamique de développement a indiqué, quant à lui, qu’il affecterait 3,5 milliards d’USD au développement du secteur agricole en Afrique au cours des trois prochaines années. Ces investissements, dit-on, viseront à favoriser le développement des filières, aussi bien pour les cultures vivrières que les cultures de rente.
La fondation Bill and Melinda Gates investirait 310 millions d’USD au lieu de 652 millions d’USD
Par ailleurs, le communiqué de la coalition apporte une précision par rapport à la contribution de la fondation Bill and Melinda Gates qui investirait 310 millions d’USD au cours des trois prochaines années au lieu de 652 millions d’USD annoncés dans le communiqué du 30 avril dernier. « Ayant rejoint une coalition de partenaires de développement en 2019, la Bill and Melinda Gates Foundation a déclaré dans un geste de solidarité supplémentaire qu’elle investirait 310 millions d’USD au cours des trois prochaines années. Ces financements viendront appuyer des initiatives de recherche-développement menées dans le domaine agricole en Afrique », précise le document. Qui souligne que l’objectif est de promouvoir l’avancement de 300 millions d’exploitantes et d’exploitants agricoles grâce à une série d’innovations.
Les chefs d’Etats africains articulent une liste d’actions en sept points
Le communiqué indique que le président sénégalais, Macky Sall, a résumé les interventions des chefs d’État africains ce jeudi en articulant une liste d’actions
en sept points. Il s’agit, à en croire le communiqué de presse, d’accélérer la production agricole en déployant les technologies à grande échelle, d’accroître les investissements dans la recherche-développement, d’optimiser les technologies.
Dans le même sillage, il s’agit également d’améliorer le langage des affaires dans le secteur agricole pour favoriser l’ouverture au monde, d’appuyer l’accès aux marchés et la mise en place
d’infrastructures et d’équipements de base, d’investir dans de nouvelles entreprises en vue de la transformation de produits agricoles et de l’accompagnement des petits producteurs et enfin de créer un mécanisme d’appui à la transformation agricole.
Les résultats de ce dialogue de haut niveau contribueront, d’après le texte, aux discussions qui auront lieu lors d’une réunion préparatoire à Rome, en juillet, en amont du Sommet des Nations Unies sur les systèmes alimentaires, prévu dans le courant de l’année. Ils seront également pris en compte lors du Sommet lui-même, qui permettra à l’Afrique de parler d’une seule voix en vue de renforcer les initiatives et les partenariats en faveur de la réalisation des objectifs de développement durable d’ici à 2030 confie enfin le document.
Bassirou MBAYE