Le Sénégal vient revoir à la baisse sa croissance économique à 3,7% en 2021, après une prévision de 5,2% dans la Loi de finance initiale (Lfi). Ce « changement fondamental » découle de l’adoption de la Loi de finance rectificative (Lfr) motivée par la réorientation des dispositions budgétaires en faveur de l’emploi des jeunes et de la lutte contre la Covid-19.
Le ministère en charge des finances et du budget explique en ce sens, qu’il se trouve que l’économie sénégalaise est imbriquée dans des chaînes de valeurs mondiales et que la politique économique du pays dépend aussi de la bonne santé des économies de nos partenaires extérieurs. Or chez certains d’entre eux, et pas des moindres (Union européenne, Inde, Turquie, etc.), la reprise sera plus lente que prévue, la faute à des deuxième, troisième, voire quatrième vague de Covid-19. Dans ce contexte, « le principe de prudence oblige donc le Sénégal à revoir à la baisse sa prévision de croissance, ce qui entraîne des effets en cascade sur le contenu du Budget ».
La loi de finance rectificative pour 2021 est arrêtée à 3 170,4 milliards de francs Cfa en recettes et 3 987,5 milliards de francs Cfa en dépenses, ce qui dégage en valeur absolue un déficit budgétaire de 817 milliards francs Cfa, en hausse de 73 milliards de francs Cfa, soit 5,4% du Produit intérieur brut (Pib). Il se situait à 5% du Pib dans la Lfi.
Ce déficit, la Lfr confie qu’il sera financé à hauteur de 556 milliards de FCfa par des tirages sur les prêts-projets, les emprunts programme pour 105 milliards de FCfa et les autres emprunts nets pour 156 milliards de F Cfa.
Comparativement à la Lfi 2021, qui était arrêtée en recettes à 3 225,9 milliards de de francs Cfa et en dépenses à 3 969,9 milliards de francs Cfa, la Lfr acte, selon le ministère dirigé par Abdoulaye Daouda Diallo, une baisse des recettes de 55,5 milliards FCfa (-1,7%), en raison principalement de la diminution des dons-projets pour 40 milliards de FCfa, ainsi que celle des recettes non fiscales pour 15,5 milliards de FCfa. La Lfr constate également une hausse des dépenses pour 17,6 milliards de FCfa (+0,5%).
Bassirou MBAYE
Le ministère en charge des finances et du budget explique en ce sens, qu’il se trouve que l’économie sénégalaise est imbriquée dans des chaînes de valeurs mondiales et que la politique économique du pays dépend aussi de la bonne santé des économies de nos partenaires extérieurs. Or chez certains d’entre eux, et pas des moindres (Union européenne, Inde, Turquie, etc.), la reprise sera plus lente que prévue, la faute à des deuxième, troisième, voire quatrième vague de Covid-19. Dans ce contexte, « le principe de prudence oblige donc le Sénégal à revoir à la baisse sa prévision de croissance, ce qui entraîne des effets en cascade sur le contenu du Budget ».
La loi de finance rectificative pour 2021 est arrêtée à 3 170,4 milliards de francs Cfa en recettes et 3 987,5 milliards de francs Cfa en dépenses, ce qui dégage en valeur absolue un déficit budgétaire de 817 milliards francs Cfa, en hausse de 73 milliards de francs Cfa, soit 5,4% du Produit intérieur brut (Pib). Il se situait à 5% du Pib dans la Lfi.
Ce déficit, la Lfr confie qu’il sera financé à hauteur de 556 milliards de FCfa par des tirages sur les prêts-projets, les emprunts programme pour 105 milliards de FCfa et les autres emprunts nets pour 156 milliards de F Cfa.
Comparativement à la Lfi 2021, qui était arrêtée en recettes à 3 225,9 milliards de de francs Cfa et en dépenses à 3 969,9 milliards de francs Cfa, la Lfr acte, selon le ministère dirigé par Abdoulaye Daouda Diallo, une baisse des recettes de 55,5 milliards FCfa (-1,7%), en raison principalement de la diminution des dons-projets pour 40 milliards de FCfa, ainsi que celle des recettes non fiscales pour 15,5 milliards de FCfa. La Lfr constate également une hausse des dépenses pour 17,6 milliards de FCfa (+0,5%).
Bassirou MBAYE