Dans la dynamique d’une meilleure compréhension afin de permettre à tous les acteurs de formuler des avis, observations et suggestions, la Commission de Régulation du Secteur de l’Electricité (CRSE) a regroupé, associations de consommateurs, autorités gouvernementales et experts autour d’une journée d’échanges portant sur la révision tarifaire de SENELEC pour la période 2014-2016. Cette révision entre en droite ligne avec la loi no98-29 du 14 Avril 1998 relative au secteur de l’électricité. Selon Maimouna Ndoye Seck, président du CRSE, l’enjeu des nouvelles conditions tarifaires, « recoupe la vision à moyen terme traduite dans la nouvelle politique énergétique du gouvernement ». Car selon elle, « une parfaite disponibilité et un meilleur prix entre dans le respect des principes d’acceptabilité sociale et environnementale ». Cependant, Mainouna Ndoye Seck rappelle que « la régulation tarifaire au Sénégal est basée sur le principe des prix plafonds ».
Pour sa part, le ministre de l’Energie et des Mines, Aly Ngouille Ndiaye, déclare que « la compensation du gap tarifaire qui pèse lourdement sur les finances pourrait être réduite graduellement, sans conséquences sur les tarifs payés par les consommateurs ». Car l’objectif majeur de la nouvelle politique énergétique est « de garantir l’approvisionnement en quantité et en qualité » souligne-t-il. Il précise que ceci sera en conformité avec « un prix compétitif pour les activités économiques et acceptables pour les ménages ». Le ministre de l’Energie et des Mines estime que, les nombreux projets retenus par l’Etat du Sénégal permettront d’obtenir « 905 mégawatts qui devraient s’ajouter à l’horizon 2017 aux 680 mégawatts disponibles depuis fin 2012 ». Momar Ndao, président de l’Association des Consommateurs du Sénégal (ASCOSEN), est d’avis que « dans cette révision l’optimisation des coûts de SENELEC a été prise en compte » ce qui évitera que « les manquements de SENELEC soient payés par le consommateur ». Cependant, il sollicite « qu’il y ait davantage d’optimisation pour qu’on puisse éviter d’avoir des surcoûts dont on n’a pas besoin ». Par ailleurs, le président de l’ASCOSEN précise que « les consommateurs payent des factures très salées même quand il fait froid ».
Au cours de cette journée d’échange, SENELEC présentera le bilan de son exploitation durant la période en cours, au regard des projections qui ont été retenues en 2011 pour fixer les conditions tarifaires actuelles, ainsi que son appréciation. Les associations de consommateurs exposeront leur perception et leur appréciation du service rendu par SENELEC sur la période. La CRSE fera le point sur le suivi des normes et obligations de SENELEC sur la période tarifaire actuelle. Elle présentera également la méthodologie qu’elle compte mettre en œuvre pour fixer les conditions tarifaires applicables à compter du 1er janvier 2014.
Amy Diallo
Pour sa part, le ministre de l’Energie et des Mines, Aly Ngouille Ndiaye, déclare que « la compensation du gap tarifaire qui pèse lourdement sur les finances pourrait être réduite graduellement, sans conséquences sur les tarifs payés par les consommateurs ». Car l’objectif majeur de la nouvelle politique énergétique est « de garantir l’approvisionnement en quantité et en qualité » souligne-t-il. Il précise que ceci sera en conformité avec « un prix compétitif pour les activités économiques et acceptables pour les ménages ». Le ministre de l’Energie et des Mines estime que, les nombreux projets retenus par l’Etat du Sénégal permettront d’obtenir « 905 mégawatts qui devraient s’ajouter à l’horizon 2017 aux 680 mégawatts disponibles depuis fin 2012 ». Momar Ndao, président de l’Association des Consommateurs du Sénégal (ASCOSEN), est d’avis que « dans cette révision l’optimisation des coûts de SENELEC a été prise en compte » ce qui évitera que « les manquements de SENELEC soient payés par le consommateur ». Cependant, il sollicite « qu’il y ait davantage d’optimisation pour qu’on puisse éviter d’avoir des surcoûts dont on n’a pas besoin ». Par ailleurs, le président de l’ASCOSEN précise que « les consommateurs payent des factures très salées même quand il fait froid ».
Au cours de cette journée d’échange, SENELEC présentera le bilan de son exploitation durant la période en cours, au regard des projections qui ont été retenues en 2011 pour fixer les conditions tarifaires actuelles, ainsi que son appréciation. Les associations de consommateurs exposeront leur perception et leur appréciation du service rendu par SENELEC sur la période. La CRSE fera le point sur le suivi des normes et obligations de SENELEC sur la période tarifaire actuelle. Elle présentera également la méthodologie qu’elle compte mettre en œuvre pour fixer les conditions tarifaires applicables à compter du 1er janvier 2014.
Amy Diallo