« Pour les initiatives, ce qu'il faut relever, c'est que la banque centrale a pris la mesure de l'importance des questions climatiques. Déjà, en matière de gouvernance climatique, la banque centrale a mis en place un comité chargé de la politique climat », a fait savoir Yaye Aminata Seck Mbow ce jeudi 1er février 2024.
Alors qu’elle faisait face à la presse, en prélude à la conférence internationale sur le climat que compte l’institut d’émission des huit pays membres de l’Uemoa le 6 février prochain à Diamniadio (Sénégal), Mme Mbow a confié que ce comité est constitué de hauts responsables de la banque centrale chargés de définir les orientations stratégiques à mettre en œuvre pour accompagner les Etats à atteindre leurs objectifs liés à leur engagement international sur le climat.
Donc, a-t-elle expliqué, ce comité est en train de travailler sur la politique climat de la Banque centrale et la stratégie qui permet de mettre en œuvre cette politique climat. L’objectif est de définir l’ensemble des actions nécessaires liées aux missions fondamentales de la Bceao en matière de politique monétaire, de stabilité financière mais également sur la coopération qui est un élément clé cette politique.
Dans le cadre de ses exercices de simulation de crise annuels (stress test), elle a relevé que la banque centrale intègre déjà des chocs climatiques pour voir un peu quel est l'impact que cela pourrait avoir sur le secteur bancaire de l'Union et quelles sont les mesures que la banque centrale pourrait être appelée à prendre. Et cet exercice permet à la banque centrale d’apprécier la résilience du secteur bancaire de l’union face aux chocs climatiques à travers par exemple leur exposition dans le secteur agricole.
La banque centrale a également engagé des réflexions pour doter l’union d’une taxonomie verte qui va permettre de pouvoir faire une classification aussi bien au niveau du bilan des banques en termes d’actifs et de passifs. Quels sont les critères pour considérer un projet comme étant un projet vert ?
Autre initiative, souligne Yaye Aminata Seck Mbow , ce sont les standards internationaux car au plan international, les autres institutions internationales ont déjà commencé à réfléchir sur ces questions pour les banques centrales. Aujourd’hui quel est le cadre réglementaire à mettre en place au niveau du secteur financier pourqu’on s’assure qu’il est assez sensibilisé sur les questions liées au climat et également quelles sont les attentes minimales des superviseurs du secteur financier vis-à-vis des autres acteurs en matière de gestions du risque climatique. Et la banque centrale au-delà même du changement climatique accompagne les Etats pour renforcer le financement des économies et diversifier les alternatives de financement en favorisant l’éclosion de la finance verte etc…
La directrice de la stabilité financière et du financement des économies au sein de la Bceao a, dans la foulée, indiqué que plus de 150 personnes sont attendues à cette conférence internationale sur le climat parmi lesquelles de hauts responsables des Etats membres de l’Uemoa, notamment des ministres en charge finances et de l’environnement.
A l’en croire, des organes et institutions de l’Uemoa vont également prendre part à cette conférence, ainsi que des institutions internationales, des experts et structures spécialisés dans le domaine des risques climatiques.
Aminata Seck Mbow a insisté sur « la présence importante de Banques centrales d’Afrique et aussi des banques centrales européennes » qui viendront à cette rencontre partager leur expérience sur ces enjeux liés aux risques climatiques.
Elle a souligné enfin que le thème principal de la conférence à savoir « le rôle des banques centrales face aux défis du changement climatique », devrait permettre de faire un l’état des lieux des risques climatiques en Afrique et dans le monde.
Bassirou MBAYE
Alors qu’elle faisait face à la presse, en prélude à la conférence internationale sur le climat que compte l’institut d’émission des huit pays membres de l’Uemoa le 6 février prochain à Diamniadio (Sénégal), Mme Mbow a confié que ce comité est constitué de hauts responsables de la banque centrale chargés de définir les orientations stratégiques à mettre en œuvre pour accompagner les Etats à atteindre leurs objectifs liés à leur engagement international sur le climat.
Donc, a-t-elle expliqué, ce comité est en train de travailler sur la politique climat de la Banque centrale et la stratégie qui permet de mettre en œuvre cette politique climat. L’objectif est de définir l’ensemble des actions nécessaires liées aux missions fondamentales de la Bceao en matière de politique monétaire, de stabilité financière mais également sur la coopération qui est un élément clé cette politique.
Dans le cadre de ses exercices de simulation de crise annuels (stress test), elle a relevé que la banque centrale intègre déjà des chocs climatiques pour voir un peu quel est l'impact que cela pourrait avoir sur le secteur bancaire de l'Union et quelles sont les mesures que la banque centrale pourrait être appelée à prendre. Et cet exercice permet à la banque centrale d’apprécier la résilience du secteur bancaire de l’union face aux chocs climatiques à travers par exemple leur exposition dans le secteur agricole.
La banque centrale a également engagé des réflexions pour doter l’union d’une taxonomie verte qui va permettre de pouvoir faire une classification aussi bien au niveau du bilan des banques en termes d’actifs et de passifs. Quels sont les critères pour considérer un projet comme étant un projet vert ?
Autre initiative, souligne Yaye Aminata Seck Mbow , ce sont les standards internationaux car au plan international, les autres institutions internationales ont déjà commencé à réfléchir sur ces questions pour les banques centrales. Aujourd’hui quel est le cadre réglementaire à mettre en place au niveau du secteur financier pourqu’on s’assure qu’il est assez sensibilisé sur les questions liées au climat et également quelles sont les attentes minimales des superviseurs du secteur financier vis-à-vis des autres acteurs en matière de gestions du risque climatique. Et la banque centrale au-delà même du changement climatique accompagne les Etats pour renforcer le financement des économies et diversifier les alternatives de financement en favorisant l’éclosion de la finance verte etc…
La directrice de la stabilité financière et du financement des économies au sein de la Bceao a, dans la foulée, indiqué que plus de 150 personnes sont attendues à cette conférence internationale sur le climat parmi lesquelles de hauts responsables des Etats membres de l’Uemoa, notamment des ministres en charge finances et de l’environnement.
A l’en croire, des organes et institutions de l’Uemoa vont également prendre part à cette conférence, ainsi que des institutions internationales, des experts et structures spécialisés dans le domaine des risques climatiques.
Aminata Seck Mbow a insisté sur « la présence importante de Banques centrales d’Afrique et aussi des banques centrales européennes » qui viendront à cette rencontre partager leur expérience sur ces enjeux liés aux risques climatiques.
Elle a souligné enfin que le thème principal de la conférence à savoir « le rôle des banques centrales face aux défis du changement climatique », devrait permettre de faire un l’état des lieux des risques climatiques en Afrique et dans le monde.
Bassirou MBAYE